Jean-Yves Le Drian réaffirme son désir de réunification de la Bretagne

Dépêche publié le 1/11/14 13:46 dans La réunification par Philippe Argouarch pour ABP
t:1
https://abp.bzh/thumbs/35/35559/35559_1.jpg
Yannik Baron, Tangi Louarn, Pierrot Bosser, Jean-Yves Le Drian, Paul Molac, lors de la manifestation pour l'identité, la culture et la langue d'une Bretagne réunifiée à Nantes le 18 septembre 2008.

Dans une excellente interview sans concession, parue dans le numéro 103 pour novembre 2014 du magazine BRETONS, l'ancien président de la région administrative Bretagne, aujourd'hui ministre de la Défense, réaffirme son désir de voir la Bretagne réunifiée.

A la question "Mais vous restez pour la réunification ?". Le Drian répond : "Je n'ai jamais changé d'avis sur le sujet. Simplement, j'ai mis en garde un certain nombre de personnes, ces temps derniers, sur le fait que le sujet prioritaire du moment, c'était d'éviter la fusion. Et je dois vous dire qu'on n'est pas passé loin..."

Le Drian réaffirme indirectement et avec une certaine modestie en tous cas, qu'il a joué un rôle essentiel pour éviter une désastreuse fusion avec les Pays-de-la-Loire, mais sans avouer qu'il a menacé de démissionner... "la fusion c'était pour moi inacceptable" avoue quand même le ministre de la défense--qui serait "resté éveillé toute la nuit lors du vote à l'assemblée nationale".

Si les questions sont directes, les réponses de Le Drian sont souvent évasives. S'il n'était pas ministre, il aurait sans aucun doute, été un excellent ambassadeur tant il sait manier le langage diplomatique, qui, pour certains, touche à la langue de bois. Quand il est questionné sur les revirements de Madame Marylise Le Branchu, ministre chargée de la Réforme territoriale, ou d'une façon plus générale sur les revirements, voire les trahisons d'élus PS bretons. Il esquive habilement. Il sait ménager ses amis et ses collègues et d'une façon générale son parti, et pourtant, il y a aujourd'hui des "frondeurs". Les révoltes sont possibles au sein de ce parti. Le Drian, on le sait n'aime pas faire de vagues.

Pour la crise de l'agroalimentaire, il minimise son importance, appelant les fermetures de sites "occasionnelles" . Il ne répond pas à la question posée, forçant BRETONS à la poser plusieurs fois. Le Drian, éternel optimiste, finit en guise de réponse, par citer le classement excellent de la région en nombre de brevets déposés ou la création du pôle de cyber défense à Rennes. A la question sur le silence retentissant des ministres bretons au gouvernement sur la langue bretonne, il répond sur ce qu'il a fait en tant que président de région et la création d'une bourse afin d'encourager des vocations d'enseignants, un problème qu'il considère essentiel. On l'aura compris, Le Drian, comme il l'avait déjà déclaré à Coëtquidan au printemps dernier, se concentre sur ses responsabilités et ne veut surtout pas empiéter sur les autres ministères.

Avoir été ferme en préservant la Bretagne d'une fusion avec la région Pays-de-la-Loire, semble lui suffire. Il maintient qu'il faut rester vigilant sur la fusion que certains élus veulent, et que le droit d'option peut être assoupli et qu'il reste encore deux ans... "moi je suis un homme du concret, du réalisme, de l'opérabilité, il reste deux ans et demi, y compris pour la charte".


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
DU DOCTEUR Louis MELENNEC, PARIS, EXTRAIT DE SON BLOG .

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Il n'est réellement pas possible de laisser dire de pareilles sottises.

___________________________

A lire absolument : Taper dans Google : Le Drian traitre; Ayrault traitre; Lebranchu traitre. Quand les jugera-t-on ?

La voix populaire ne s'est pas trompée. Plusieurs blogs ont prononcé les mêmes phrases, les mêmes condamnations à l'encontre de ceux qu'ils ont élus, avec une mission précise. Les gens au pouvoir, nullissimes comme d'habitude, ont managé un découpage absurde des « régions » (la Bretagne n'est pas une « région » mais un nation périphérique, majoritaire chez elle), sur un coin de table. Ils n'ont consulté personne, faute politique d'une gravité extrême au regard du droit international.

Le Drian a « convaincu » François Hollande que la Bretagne doit rester mutilée, amputée de la perle que constituent Nantes et la Loire Atlantique. Ayrault, principal responsable de la « débretonnisation » de la Loire Atlantique (dénoncée depuis des années par Bretagne réunie, preuves accablantes à l'appui), honni par toute la Bretagne historique, a eu la prétention insensée de se tailler une principauté en réunissant la Bretagne et les fantoches « Pays de Loire ». Tout cela sur le dos des Bretons, pour de vulgaires et misérables intérêts carriéristes, au mépris affiché de l'histoire et de la volonté clairement exprimée des populations concernées. Mais qui se croient-ils donc ?

LES PIRES SONT CEUX QUI JOUENT LE DOUBLE JEU. S'agissant de Le Drian, nous sommes ici dans le plein du débat. Ces hypocrites voyant la Bretagne dépérir, la langue perdre dix mille locuteurs par an, le débat sur la réintégration s'amplifier, en ont, avec un lâcheté à vomir, été totalement absents, ont louvoyé, menti, triché avec tout le monde. Où étaient-ils, que faisaient-ils ? On ne les a vu nulle part. Tapis dans l'ombre, ils attendaient de voir de quel côté la balance allait pencher. Aujourd'hui, voyant que leur stratégie de louvoiement ne paie plus, ne trompe plus personne, ils louvoient encore : ils essaient de se justifier, au moyen de nouveaux sophismes : ils seront doublement punis, car leurs manoeuvres sont exécrables, la lâcheté à ce degré est une insulte au peuple breton (cf. Bretons magazine, novembre 2014). Qu'ont-ils fait pendant que la population combattait sur le terrain ?

Je vais vous le dire : ILS ETAIENT A LA SOUPE, car telle est leur philosophie et leur devise : à la soupe, à la soupe, à la soupe ! Et ils continuent, car seule la soupe les intéresse. Traitres à la Bretagne, traitres à la France, Judas de toujours, mangeant de la bonne soupe bretonne, de la bonne soupe française, maintenant des deux, mais que croient-ils donc ?

Ne sentez vous pas la puanteur ? Un autre, pour tenter de se justifier, ose écrire : « Je suis un militant obéissant, j'obéirai aux directives de mon parti ». Or, ce parti a voté contre les Bretons ….(à suivre).

Cela ne passe absolument plus : ces gens ont été élus par nous, ils sont payés avec notre argent volé dans nos poches, ils bénéficient de rentes scandaleuses - dont certaines ne sont pas fiscalisées, ce qui est inconstitutionnel. Ils sont là exclusivement pour nous servir. Ils sont nos domestiques.

La Bretagne veut reconstituer ses limites historiques : qu'ils obéissent ! la Bretagne veut réintégrer dans son territoire national la Loire Atlantique, bretonne depuis douze siècles : qu'ils obéissent ! La Bretagne veut qu'ils respectent ce pourquoi ils ont été élus : qu'ils obéissent, qu'ils obéissent, qu'ils obéissent ! Le sort naturel de ceux qui accomplissent ces actes misérables est d'être jugés. Les crimes contre la Nation et les personnes qui la composent sont les plus graves que puissent commettre ceux qui, trahissant la confiance des citoyens, ne pensent qu'à défendre leur nombril.

En Bretagne comme dans toutes les autres pays évolués, les jeunes s'organisant, publient dans Internet, se battent : ILS NE VEULENT PLUS DE CETTE CORRUPTION; ILS VEULENT QUE LES CORROMPUS SOIENT JUGES, ET MIS AU BAN DE LA SOCIETE.

A GENOUX DEVANT LA BRETAGNE, DONC, VOUS ET LES AUTRES !

Extrait d'une conférence sur le sentiment d'appartenance et la Nation (Louis Mélennec) :

« Lorsque les jeunes Bretons apprendront qu'avant 1789, et tant que la monarchie étrangère française a exercé son autorité sur la Bretagne, notre pays a conservé des droits réels quoique réduits, qu'il avait ses institutions parlementaires, votait lui-même ses impôts, avait le droit de s'opposer aux lois françaises, présentait librement des critiques souvent très dures au roi de France, allant jusqu'à le rappeler à ses devoirs ..….. . et qu'à partir de 1789 ses Institutions séculaires ont été supprimées avec une extrême brutalité, ses représentants publiquement humiliés, ses administrateurs bretons remplacés par des préfets étrangers de nationalité française, sa législation particulière anéantie, sa fiscalité, deux fois moins lourde que celle du royaume voisin, alignée sue celle de ce pays qui n'a jamais su rien gérer dans aucun domaine ….. ..

Lorsque, de surcroit, ils sauront que ce pays a anéanti a humilié et anéanti sa langue ………..

Lorsque, surtout, ils sauront que ce pays a interdit l'enseignement de l'histoire de la Bretagne aux enfants Bretons, qu'il a osé la remplacer par la sienne, et les a obligé à apprendre par coeur que la France, destructrice des Libertés de la Bretagne, a inventé les droits de l'homme, a apporté la Liberté au monde ….

Quel est le jeune Breton qui, apprenant cela, aura envie de rester français, s'il a jamais pensé qu'il l'était ? La suppression brutale de toutes les prérogatives de la nation bretonne, avant que l'année 1789 soit écoulée a été une entreprise totalitaire répugnante …….

Avoir trompé pendant des décennies ce peuple naïf est abominable; les mensonges de cette nature, si longtemps infligés par un authentique lavage des cerveaux est ignoble, et sont jugés tels …… »

Jean-Yves LE DRIAN est agrégé d'histoire. Où l'a t'on vu prêcher le mission sacrée d'ouvrir les yeux de ses compatriotes naïfs, crédules, trompés par la France tous les jours depuis cette funeste année 1789, qui fut la SHOAH des Bretons ?

Vade retro satanas : s'il te reste un minimum de dignité, Jean-Yves LE DRIAN : demande pardon à ton peuple. A genoux, s'il te plait !

LOUIS MELENNEC, Breton, endoctriné et humilié par l'Etat français pendant toute son enfance et son adolescence …….

Voir le site

0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 1 multiplié par 4 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.