Etre de Bretagne et du monde : qui nous parle de repli ?
Communiqué de presse publié le 26/10/14 13:40 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
Jean-Michel Le Boulanger a ouvert le colloque de Rennes sur les minorités et la mondialisation.
Yves Plasseraud, spécialiste des minorités, a parlé du discours d'ouverture du conseiller régional de Bretagne comme d'un discours «opportun et vigoureux». En effet, il a une nouvelle fois fustigé l'immobilisme du gouvernement et d'une certaine intelligentsia qui refuse de reconnaître les droits de la Bretagne à plus de gouvernance, à plus de pouvoir d'agir. Comme les Catalans, les Écossais. Plus grande que le Luxembourg, plus riche que la Slovaquie ou la Roumanie, ne demandant pas l'indépendance, mais juste une dévolution en douceur sur le type britannique en lui reconnaissant enfin ses cinq départements. Mais où est donc le communautarisme breton ? «Etre de Bretagne et du monde, qui nous parle de repli ? » s'indignait Jean-Michel Le Boulanger. A juste titre.
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Vos commentaires :
Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
«...ne demandant pas l'indépendance...»
A bon, donc comme en Ecosse, les citoyens de Bretagne ont été consulté!
C'est sûr, après avoir été indépendant pendant 11 siècles et avoir conservé ses institutions pendant 14 siècles, concernant la Bretagne, un spécialiste des minorités peut largement affirmer cela sans risque de se tromper et cela d'autant que les Bretons ignorent absolument tout de leur histoire pour plus de 70% d'entre eux!
Quelle chance d'avoir des spécialistes!
Ronan Badouel
Vendredi 15 novembre 2024
Mais nous le savons tous, du moins les militant(e)s, c'est la royauté française puis les républiques successives qui ont fabriqué de toute pièce ce «réduit» breton. On a fait de notre nation jadis prospère une zone, une friche, une basse-cour pouilleuse et plus récemment un camp de vacances pour colons ventripotents. S'il fallait faire l'inventaire de tous les dénigrements dont nous avons fait l'objet on en sortirait une encyclopédie! Mais on nous a apporté l'eau courante et la télévision, les stades et le tour de France à vélo. L'école de Napoléon et celle de Jules Ferry ont fait leur oeuvre de massacre intellectuel.
Or l'Emsav exhume les réalités, sème la conscience dans les cerveaux bretons au grand dam des politiques! Et Paris sait très bien que si les vérités historiques entrent dans tous les foyers de Bretagne et qu'en validant la réunification, elle risque de dépasser le seuil critique permettant à notre pays de s'émanciper. Purement et simplement. Le mal est profond, en proportion du travail qui reste à faire. Mais apprendre demande tellement d'effort!
Jean Breton
Vendredi 15 novembre 2024
Incendier un centre des impôts, vandaliser les biens publics, en faisant payer la note par tous les autres contribuables, et en les privant des ressources prévues par cette taxe, tout en refusant de participer au «pot commun», développer une agriculture intensive grâce à l'aide Européenne en détruisant «les champs de nos pères» pour le profit des euls membres de la FNSEA et aux détriments des petits paysans, comme mon père, précisément, spolié dans les années 60 par le «remembrement» au profit de cette agriculture intensive que défendent les «bonnets rouges, c'est cela la Bretagne issue des Breiz atao, au drapeau inventé par un fasciste, qui veut imposer la langue inventée par un fasciste (celle de la traductrice qui ignore tout de la vraie rythmique bretonne que parlait ma grand mère.
C'est cette Bretagne là que vous chantez, en oubliant que les »Jacobins« que vous méprisez tant étaient les députés bretons épris de la Liberté que leur donnait la République et que contestaient les potentats locaux d'alors remplacés à présent par les Merret et Troadec, qui recueillent 4% aux élections. Cette Bretagne impérialiste qui impose la langue inventée par un fasciste avec la complicité d'un SS àtoute la Bretagne même celle qui parlait Gallo et ne parlait pas breton.
C'est avec la voix des »breizatao, mat da la'o" que vous parlez M. Le Boulanger. Quelle honte