Des milliers de salariés d'entreprises à la rue, des marchés décidés à Paris, des impôts investis ailleurs qu'en Bretagne, des taxes handicapant nos entreprises comme chacun d'entre nous, des orientations économiques prises ailleurs et pour les autres, des services publics qui ferment, des budgets pompés par l'Etat… voici en résumé ce que nous vivons en Bretagne.
Aujourd'hui des femmes et des hommes n'ont plus rien à perdre lorsque leur vie, leur foyer et leurs espoirs sont brisés.
Face à cela, l'Etat traque, interpelle, blesse, perquisitionne les maisons en l'absence des propriétaires (dernier exemple en date, le Bonnet Rouge interpellé à Morlaix), mobilise des moyens importants pour organiser sa politique de répression (à titre d'exemple, la mise à disposition d'un hélicoptère pendant plusieurs jours pour repérer véhicules, tracteurs de manifestants potentiels, mouvements de personnes…).
Une telle mobilisation pour étouffer de légitimes aspirations populaires démontre une crainte très forte de l'Etat. Et pour cause ! Imaginons demain qu'ouvriers, paysans, professionnels de la mer, artisans, commerçants, professions libérales, fonctionnaires, notamment de police, militaires… ne restent pas indifférents à l'intérêt de gérer nos affaires… Imaginez qu'un faisceau d'intérêts communs naissent du champ énorme de possibilités qu'offrirait l'indépendance de la Bretagne dans le choix de nos orientations économiques, nos priorités, notre vision de l'Europe, nos alliances, nos visions sur l'arc atlantique, notre agriculture, nos exportations, nos besoins en importations…
Ainsi, l'Etat chancellerait en perdant ses appuis, ses forces de « maintien de l'ordre », son réservoir de main d'½uvre, de finances, de nourriture qu'est la Bretagne.
L'attitude du gouvernement français démontre chaque jour que nous sommes dans le vrai. Il ne faut pas céder à la colère mais prendre en main notre destin : sans rancune, sans haine, sans nourrir inutilement des desseins négatifs et non constructifs.
Plus qu'une quête de l'honneur et de la dignité, nous allons retrouver notre bonheur !
Pour « Notre Chance, l'Indépendance », candidats pour les élections départementales de 2015,
Bertrand Deléon.
■Quel lien faites-vous entre les casseurs et mes propos ? Le texte ne parle pas particulièrement de cette manifestation mais des milliers de salariés à et dans la rue depuis plusieurs mois.
Monsieur Guéguen,
Même remarque que pour M. Kermad.
Je vous invite à lire le texte, jusqu'au bout, avant d'intervenir dans le vide.
«Il ne faut pas céder à la colère mais prendre en main notre destin : sans rancune, sans haine, sans nourrir inutilement des desseins négatifs et non constructifs. »
Et que pensez-vous de la violence de l'Etat, bien plus important ?
C'est pour cela qu'il serait préférable de parler d'autonomie ou mieux de dévolution (ce dernier terme ayant en plus le mérite de nous rappeler la situation écossaise et de bien souligner le différentiel qu'il existe au Royaume-Uni de celui de cette France bloquée)
Les dégâts sont ensuite payés par les contribuables bretons qui, eux aussi, se débattent dans les difficultés.
Cette attitude irresponsable est d'autant plus critiquable que les auteurs de ces violences votent depuis toujours pour les partis et les politiciens jacobins et soutiennent le système français qui a ruiné la Bretagne.
Messieurs, refusez le système français, votez bretons ! Ce ne sera jamais pire que ce que nous offre les politiciens corrompus et incompétents hexagonards.
NI HON UNAN ! SINN FEIN !