La réunification se fera, avec ou sans l'accord des partis politiques parisiens
Communiqué de presse publié le 29/09/14 15:17 dans La réunification par Frank Darcel pour Frank Darcel
La manifestation de Nantes pour la réunification ce 27 septembre a été pour tous les observateurs un immense succès. Mais tous les participants, toutes les personnes qui se sont exprimées, ont senti par ailleurs que c'était le dernier rassemblement de ce style. On ne peut en effet nous faire défiler encore pendant des dizaines d'années, tout en se moquant continuellement de cette volonté que le peuple breton a de se réunir.
Il est maintenant clair que cette réunification qui sonne comme une évidence, l'État central et les petits barons locaux du PS n'en veulent définitivement pas. Ils en ont peur.
Pourtant, au vu de la mobilisation actuelle de tous les Bretons, et en tenant compte de toutes les actions envisageables à l'avenir, ce dont ils devraient avoir peur c'est plutôt de la fusion forcée avec les fameux Pays de Loire. Une fusion que nous n'accepterons jamais, pas plus que nous ne supporterons plus longtemps cette partition indigne.
Le temps est en effet venu de mettre les points sur les « i », la Bretagne à cinq départements se fera d'une manière ou d'une autre. Elle se fera avec ou sans l'assentiment d'une classe politique qui a ici perdu le contact avec le peuple et qui manie le révisionnisme historique sans vergogne en 44 mais aussi sur tout le reste du territoire breton depuis trop longtemps.
En attendant que le pouvoir central prenne rapidement la bonne décision, nous invitons les tenants de la fusion à faire défiler leurs supporters dans les rues de la ville de leur choix. Pour que l'on puisse s'amuser un peu avant une réunification bretonne inéluctable.
Carline Ollivro, présidente de Breizh Europa
■
Vos commentaires :
LHERITIER Jakez
Vendredi 15 novembre 2024
Le peu d'élus bretons «militants» viennent de voter pour le SENAT français.Triste constat,il y avait des listes Troadec,UDB,Breizh Europa.etc..
Déjà que le sénat est à supprimer,il faudrait au moins que nos «élus» bretons s'entendent et s'unissent,comme pour la Réunification 44= BZH (le 27 Novembre à Nantes)
Etre cohérent:UNION,UNION Bretonne.
Jean-Louis G.
Vendredi 15 novembre 2024
«Une fusion que nous n'accepterons jamais»
Pourquoi? Quels sont vos arguments alors que le poids économique serait bien plus important?
Herve Calloc'h
Vendredi 15 novembre 2024
La démocratie locale,le respect des souhaits des citoyens,deux arguments déjà,assez peu respectés dans le «pays des droits de l'HOMME»(mais pas du citoyen..).Quand à l'économie,faites nous confiance,on saura se défoncer pour la Bretagne,pas pour un grand-machin-ouest imposé contre nos sentiments.
Michel Treguer
Vendredi 15 novembre 2024
Dieu vous entende, chère Catherine Ollivro ! (un Dieu auquel je ne crois pas…)
J'ai parié en 2008 dans un petit livre intitulé «Gwir» que jamais la France ne signerait la Charte des langues régionales. Parce que ce serait renier les principes sur lesquels elle a été fondée en 1793. J'ajoute un deuxième pari : la même France n'autorisera jamais la réunification de la Bretagne, parce que la situation actuelle lui apparaît comme une garantie de sa propre unité. (Mais je veux bien perdre mes paris !)
Alors, quitte à être réunis avec quelque chose, en quoi d'autres départements seraient-ils pires que la France toute entière ? Je m'étonne que le mouvement breton n'ait pas regardé de plus près la proposition de Jean-Jacques Urvoas : être réunis avec forz petra, mais, à l'intérieur de cette unité, création dune Assemblée bretonne incluant la Loire Atlantique. A galon, MT
Stephane Gouzien
Vendredi 15 novembre 2024
le poids économique n est pas tout, en Bretagne les racines, l historique et l honneur priment, mais ça les mondialistes et le gouvernement ne le comprennent pas. pourtant pour nous l issue est évidente
MANSKER
Vendredi 15 novembre 2024
@ Jean-Louis G
Il est regrettable que vous ne raisonnez qu'en terme de chiffres. Ce qui est un phénomène courant, pour les peu habitués à fréquenter le peuple. Nous subissons actuellement les aléas de cette politique de chiffres. L'Europe qui crée l'unité, avec une monnaie unique. Belle idée, en effet, en percevez-vous les résultats ? Une cohésion historique et spirituelle, n'est-elle pas en soit une innovation-rénovation, une ouverture vers le monde, une force ? Si la France scie la branche sur laquelle elle continue de s'asseoir, c'est son problème. Mais si la Bretagne « ose » proposer une alternative à cette chute inéluctable, en proposant de créer de ses propres mains une « région » plus forte, en quoi cela ferait-il peur, et à qui ? C'est refuser une main tendue. C'est louche tout ça !!!!
@ BE
La Bretagne à cinq départements se refera !
Kenavo à tous !!!
Ronan Badouel IB
Vendredi 15 novembre 2024
Pourquoi? Parce que la fusion ferait disparaître la Bretagne. Par contre la réunification 44 au reste de la Bretagne lui redonnerait un poids économique, comme vous dites, et une voix politique européenne qui avaient été confisqués dans le seul but d'affaiblir ou d'anéantir les velléités indépendantistes. Les PDL peuvent se développer en devenant Val de Loire, tout comme la Bretagne peut retrouver son rayonnement en lui redonnant la partie amputée. Mais nous sommes en France, pays de frustrations égocentriques, où l'on n'imagine même pas que des référendums populaires soient possibles.
LHERITIER Jakez
Vendredi 15 novembre 2024
Reunification dans la rue ensemble à Nantes.
Désunion bretonne aux Sénatoriales (A supprimer)
Bizarre.
UNION.UNION;
P. Ollivier
Vendredi 15 novembre 2024
Administrativement, je suis pessimiste. Le status quo va probablement rester. Je ne vois pas comment ceux qui profitent du système le remettraient en cause. Le positif est que les gens qui n'en profitent pas réagissent dans l'opinion.
Il faut aussi savoir qu'on va vers un séïsme économique mondial. L'état français (ni les autres) ne pourra jamais assumer les promesses sociales. La France prend 55% du PIB. Ca ne va pas durer, c'est même intenable.
Les premiers touchés seront les métropoles administratives et tertiaires (Rennes et Nantes).
Pour eux, ça risque d'être dramatique.
C'est à ce moment que les mouvements autonomistes auront leur chance.
De mon point de vue le plus fondamental est ici :
www.produitenbretagne.bzh