À Nantes samedi pour l'unité et contre les privilèges

Communiqué de presse publié le 24/09/14 19:47 dans La réunification par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme
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Au-delà du découpage à la hache de notre territoire, les façons autoritaires du premier ministre - Catalan mal né et lourdement naturalisé jacobin - ne nous conviennent absolument pas. Le référendum en Écosse a dû lui donner des sueurs froides ! Cependant avec régularité, il dit vouloir réformer l'État et faire des économies administratives : il l'a même dit aux Allemands cette semaine… qui attendent pour y croire !

Eh bien ! Les sources ne manquent pas. Qu'il se dépêche car les Bretons en ont plus qu'assez de fournir cette économie exsangue mais dispendieuse dans un marché du travail vide !

À commencer par les privilégiés de la république !!! Comment des privilégiés ? Les livres d'histoire nous avaient enfoncés dans la tête qu'ils furent chassés une certaine nuit du 4 août révolutionnaire…

Légende que tout cela !

Le pouvoir parisien ayant tous les droits : ce pouvoir à peine élu, remise à la poubelle ses promesses de réformes de l'État et disperse à tout va les impôts afin de gratifier ces privilégiés d'un autre âge.

Car on en apprend de belles alors qu'on se dirige vers une élection sénatoriale, une élection de plus qui va faire perdurer ce qui aurait dû être révolu depuis longtemps… depuis qu'aux frontons républicains est écrit le mot “égalité”. Et pour cause.

Sous les ors du sénat, s'activent 1 260 fonctionnaires… qu'il faut payer. C'est normal ! Les salaires y évoluent entre 2 300 et 20 000 ¤ par mois pour 32 heures hebdomadaires, y compris la prime de nuit versée à tous, même à ceux qui ne travaillent pas nuitamment. Exemple : les jardiniers ! Mais tous bénéficient de presque 4 mois de vacances annuels. Voilà de l'avancée syndicale ou l'on ne s'y entend pas !

Quant aux sénateurs, la moitié est fonctionnaire et le train en est tout autre ! Car le train, ils l'ont à l'½il, de même que la RATP et l'avion, le restaurant “maison” sans oublier des émoluments mensuels nets de 11 540 ¤ dont la moitié seule est fiscalisable et qu'ils touchent rubis sur l'ongle qu'ils soient présents ou régulièrement absents de séance ! Une loi existe : appliquée dans ce dernier cas, elle leur couperait les vivres comme cela se fait en Allemagne ou au Royaume-Uni. Résultat : l'absence est le fait d'une immense majorité. N'oublions pas la prime informatique… mensuelle de 1 000 ¤ ! De quoi s'acheter un “ordi” tous les mois ! Le tableau manquerait de piquant si l'on ne parlait pas de la retraite : en un mandat elle est assurée au complet à laquelle peut s'ajouter celle du fonctionnaire…etc.

Là-dessus la loi interdit à la Cour des comptes de regarder le budget que nous approvisionnons pourtant de nos impôts, soit 300 millions par an qui partent dans l'opacité totale ! - Voir «  aux frais de la princesse » de Yvan Stéfanovitch. Ed. Du Rocher-

Devant tant de gabegie, et s'en est qu'un tout petit aspect, la bonne question de ceux qui se serrent la ceinture est celle-ci : quand disposerons-nous de la gestion de la Bretagne entière comme nous l'entendons ? Eh bien ! C'est maintenant ! Paris aurait-elle oublier que notre terre est de granit ? Inutile d'attaquer la falaise.

Autant de raisons de manifester le 27 septembre à Nantes pour une Bretagne entière avec un budget digne de ce nom, géré par les Bretons.

Car l'unité de la Bretagne, c'est maintenant. C'est un droit. Il nous est dû.


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Samedi 4 mai 2024
Vous ne pouvez pas nier que les Gascons aranais subissent une substitution démographique. Le développement anarchique de l'industrie du ski a attiré dans le Val nombre de Catalans et de Sud-Américains. L'affichage de la langue autochtone -sous une forme affreusement hispanisée- n'est que poudre aux yeux. Parler des Aranais comme des Catalans de langue occitane induit une confusion dommageable : ils font partie du peuple gascon, ce ne sont pas des Catalans. Enfin, une région Catalogne Nord ne me semble pas nécessaire. Ce serait couper ces régions du Languedoc méridional, avec lequel elles ont toujours entretenu des liens intense. Le roussillonais ne se démarque du languedocien que par la conservation du [u] latin, pour reste, c'est essentiellement la même langue.
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