Le 28 septembre, les grands électeurs de la moitié des départements français et d'autres collectivités seront appelés à renouveler 178 sénateurs, le Parti Breton a décidé une nouvelle fois de ne pas participer à ce scrutin bien que 3 départements bretons soient concernés.
Le Sénat sert le plus souvent de refuge pour des politiciens en fin de parcours voulant continuer à bénéficier des prébendes de la République et cela, ajouté à une sur- représentation des notables, donne une Chambre très conservatrice, en grand décalage avec la société. Le Sénat est ainsi le lieu où règne le dogme jacobin le plus fermé s'opposant à toute évolution véritablement démocratique, notamment au niveau de la dévolution des pouvoirs et la reconnaissance des droits des minorités nationales dans l'hexagone.
Le Parti Breton souhaite donc la suppression du Sénat, institution réactionnaire, coûteuse et inutile et son remplacement par une Assemblée des Régions et des Territoires autonomes. En Bretagne, c'est ce modèle fédéral que le Parti Breton a inscrit dans son programme politique : en complément d'une Assemblée nationale bretonne, le Parti Breton préconise une deuxième chambre qui représenterait directement les différents pays de Bretagne.
Le vote aux élections sénatoriales est obligatoire.
En Bretagne, c'est parmi les conseillers municipaux de base que se trouvent les élus les plus libres vis-à-vis des états majors parisiens, les plus soucieux de défendre les services publics, l'économie et les droits culturels des Bretons. Les élus du Parti Breton les invitent à marquer leur différence, à ne pas participer à la mascarade des élections sénatoriales en mettant simplement une enveloppe vide dans l'urne ainsi qu'ils le feront eux-mêmes.
Le Parti Breton fait toutefois une exception pour le Finistère, en soutenant la candidature de Christian Troadec pour les raisons qu'il a indiquées dans un communiqué précédent.
Le Bureau Politique du Parti Breton
■À SPERED DIEUB :
Je crois qu'il nous faut revoir notre positionnement face à l'Europe. Tirons les leçons des échecs québécois, écossais et du future échec catalan : l'Europe et surtout la mondialisation qu'elle promeut risquent de détruire très rapidement les identités locales.