En ayant organisé un referendum pour l'avenir de L'Écosse, la Grande-Bretagne donne une très grande leçon de démocratie entre autre à l'État français.
En Écosse, même si le Non l'a emporté, le débat a été animé et serein. Il débouchera quoiqu'il en soit sur un surplus d'autonomie pour la nation écossaise. Il a permis à tous, au sein de la Grande-Bretagne, de rediscuter le projet commun.
Quand on voit que, pendant ce temps, malgré la demande du peuple et les nombreuses manifestations, l'État français est incapable de proposer un referendum au sujet de la réunification bretonne, on réalise que la démocratie est bien malade en France.
Ainsi, pendant qu'ailleurs on débat et on vote sur des sujets fondamentaux pour l'organisation de l'Europe de demain, l'État central parisien et ses relais locaux en sont encore à réviser et trafiquer les Histoires des territoires, à inventer des empilements de structures administratives coûteux et improductifs.
Cette improvisation politique perpétuelle, ce mépris affiché pour les Bretonnes et les Bretons, leur Histoire et leur avenir, cette infantilisation permanente, ne peuvent plus durer. Nos amis britanniques nous ont montré que d'autres voies étaient possibles. L'État français ne pourra plus continuer de nier l'évidence que tous ses voisins ont intégré depuis longtemps : un pouvoir régional fort rapproche le citoyen des prises de décision, il lui donne à nouveau envie de voter, de débattre. Ce mode fédéral est le seul garant, face à la décrépitude des États-Nations, d'un avenir réellement démocratique pour l'Europe de demain. Et c'est seulement à partir de cette base saine, en tenant compte des intérêts de tous les territoires, de tous les citoyens, qu'un sursaut économique est possible pour notre continent.
Caroline Ollivro, présidente de Breizh Europa
■Elle n'est pas malade, elle n'existe pas pour les Bretons qui sont soumis à une entreprise de génocide (culturel).
Je commence à me demander si la Bretagne ne devrait pas demande le rattachement au Commonwealth.
Il est vrai que se poserait alors le problème de l'attachement des bretons non pas à la France mais aux subventions et à l'assistanat.
En fait, les éléments constitutifs du patriotisme français, pour les bretons ou pour d'autres, c'est la sécu, les allocs, et les milliers de subvention de toutes sortes.
Le clientélisme est la base de la République Française.
Que va-t-il se passer quand il n'y aura plus d'argent ?
...et ce temps approche à grande vitesse...