Un débat de fond hier soir à Quimper en prévision de la manifestation à Nantes le 27 pour une Br

Reportage publié le 17/09/14 1:33 dans La réunification par Christian Rogel pour Christian Rogel
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Le Comité Cornouaille de «Bretagne réunie» avait appelé, mardi 16 septembre, les Quimpérois à une réunion d'information sur la perspective de la réunification de la Bretagne. Plus d'une centaine de personnes sont venues, ce qui est peu habituel et, parmi elles, plusieurs personnalités locales, dont le maire de Quimper, Ludovic Jolivet.

Bretagne réunie est l'association qui depuis 40 ans organise différentes manifestations pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne et dont les dernières ont connu des affluences sans précédent (12 000 et 17 000 en 2014).

Trois orateurs principaux ont, développé, chacun de leur point de vue, les arguments sur la nécessité pour la Bretagne d'être rassemblée, afin de faire face aux évolutions mondiales en cours.

Malo Bouëssel du Bourg, directeur de « Produit en Bretagne », a pointé la nécessité pour la Bretagne d'avoir une image forte et de développer ses atouts maritimes. « Produit en Bretagne », association d'acteurs économiques bretons, a été amené à conseiller les Normands sur la marque « Bienvenue en Normandie » et a pris des contacts pour assister la création d'une marque « Val-de-Loire ». L'association agit sur l'ensemble de la Bretagne et sera représentée, de manière forte et pour la première fois, à la manifestation du 27 septembre à Nantes.

Emmanuel Morucci, sociologue , conférencier de la Commission européenne et président de la Maison de l'Europe de Bretagne Ouest, insistait sur la place privilégiée qui va être donnée aux Régions qui seront, sur certains sujets, consultées et écoutées par la Commission européenne. Seules, les Régions montrant une réelle cohérence et une véritable cohésion humaine pourront tenir leur rôle dans un gouvernement de l'Europe par subsidiarité. Il ajoutait que la Réunification ne supprimerait pas toute coopération interrégionale.

Tudi Kernalegenn, politologue à Science-Po Rennes, a montré que ce qui va compter réellement, c'est la capacité des Bretons à exprimer leur avis sur la Réunification, car, jusqu'ici, le découpage de la Bretagne s'est opéré dans un entre-soi entre notables nantais et autorités gouvernementales. Il est certain que des logiques de pouvoir, l'un de haut en bas et l'autre de bas en haut s'affrontent, mais, que le premières sont de moins en moins efficaces. Devant un front uni, un gouvernement tend à être pragmatique.

En conclusion, Jean-François Le Bihan, président de «Bretagne réunie», a indiqué que la création d'une région Val-de-Loire pourrait satisfaire, en terme d'image et de cohésion, les habitants de la Région Centre et des bord de la Maine (49), de la Sarthe (72) et de la Mayenne (53).

D'ores et déjà, la manifestation du 27 septembre s'annonce comme une réussite sans précédent avec 50 cars convergeant sur Nantes et de nombreuses personnalités de la politique, de l'économie et de la culture y seront présentes ou prendront une position de soutien.

Christian Rogel


Vos commentaires :
Colette TRUBLET
Dimanche 22 décembre 2024
Cette argumentation me fait du bien au c½ur, à l'esprit, à l'âme et ... au porte-monnaie. Il semble que la marche en avant des Bretons (de souche et d'adoption) s'intensifie et se précise. Je me sens mieux après toutes ces années de mort apparente; Vais-je ne plus avoir à me défendre d'espérer notre réunification ? Réponse à l'article trop Lyrique? trop personnelle? Tant pis, j'ose!

Job LE GAC
Dimanche 22 décembre 2024
Soyons parmi les premiers 100.000 manifestants le 27 septembre prochain à Nantes ! !! . ..

Un objectif de plus en plus facile à atteindre !


Yann LeBleiz
Dimanche 22 décembre 2024
@ Emmanuel MORUCCI

Très bon discours, à la fois rassurant, pédagogique et moteur.

Par contre une remarque, vous dites :
«L'Etat nation français, nous l'avons voulu...» Cette affirmation n'est pas exact! La population bretonne n'ont jamais voulu ni souhaité la disparition de la Bretagne pour créer un Etat-Nation et une identité artificielle.

Hors, c'est bien ce qu'on entend régulièrement chez les politiciens.

Si cela avait été vrai, pour ce faire, il aurait fallu que le Parlement de Bretagne se prononce dans ce sens. Ce qu'il n'a jamais fait, ayant été interdit de siéger.
La Révolution n'excuse pas la violation unilatérale des libertés pour la Bretagne!

N'oublions pas trop vite que la Bretagne (province étrangère) disposait d'un statut bien plus autonome que l'Ecosse actuelle qui est déjà très autonome (notamment sur la fiscalité)!

Je pense qu'on peut défendre la Bretagne, sans mettre de voile pudique qui induise en erreur nos citoyens. Un français sincère ne s'en offusquera pas!

J'ai l'impression que Malo Bouëssel du Bourg était plus clair, mais sans jamais être blessant, sur la réalité que la France impose à la Bretagne et sur le futur légitime.

En tout cas, ce sont des vidéos comme on aimerait en voir plus dans les médias en Bretagne!


Alwenn
Dimanche 22 décembre 2024
Le journal Les Echos a déjà fusionner la région Bretagne avec les PDL :

«La région Bretagne - Pays-de-la-Loire vue par dix personnalités clefs»

Voir le site


Christian Rogel
Dimanche 22 décembre 2024
@Alwenn
Le plus curieux dans l'art. des Echos est l'affirmation par Hubert de Boisredon (actionnaire d'Armor, à Nantes) que le Club des Trente s'est ouvert aux Pays-de-la-Loire. En réalité, peut-être à quelques entrepreneurs de Nantes.
Ce qu'on sait de ce club très discret : une soixantaine de membres, dont 1/3 en IdF. Les 7 ou 8 personnes connues dirigent des entreprises en Bretagne, hors LA.
Argument tordu pour le GO : de nombreuses associations bretonnes sont imlantés en LA, donc Bretagne et PdL sont liées !

Alwenn
Dimanche 22 décembre 2024
C'est encore pire que ce matin. Les Echos ont mis le paquet :

par qui sont-ils payé ?

Spécial Régions - Bretagne - Pays de la Loire : Le futur se lève à l'Ouest

Voir le site

Ca c'est une tres très très grosse saloperie.

Bravo la presse franssaise, mais atention, on va pas se laisser faire.


Ar Vran
Dimanche 22 décembre 2024
@Alwenn

les liens que vous mettez ne sont accessibles qu'aux abonnés des Echos.
Pour votre information ce que vous dites sur la Bretagne fait partie d'un cahier spécial que les Echos ont lancé en le déclinant par un découpage technocrate.
Pour l'ïle de France, l'article met fortement en évidence que la métropole francilliene est le moteur de la France. ET qu'à ce titre, il est normal que l'Etat lui consacre la majorité des investissements.
Afin que (vous lisez bien) que Paris puisse lutter et retrouver sa place de métropole mondiale (rien que cela).
En d'autres temps, ce genre de prose m'aurait penser à la Pravda.
Les actionnaires des Echos me déçoivent de plus en plus car même ce quotidien qui était une référence en économie devient de plus en plus jacobin (tout comme d'ailleurs s'est transformé le mensuel Capital). Je suis même au stade où je doûte maintenant de l'objectivité des autres articles économiques. C'est triste. Il va donc falloir trouver un autre quotidien économique de langue française....ou alors en créer un?


Alwenn
Dimanche 22 décembre 2024
@ Ar Vran

Les articles étaient «gratuits» au début, puis sont devenus payants.

«Pour l'ïle de France, l'article met fortement en évidence que la métropole francilliene est le moteur de la France. ET qu'à ce titre, il est normal que l'Etat lui consacre la majorité des investissements.
Afin que (vous lisez bien) que Paris puisse lutter et retrouver sa place de métropole mondiale (rien que cela).»

C'est la manière de penser des élites françaises, dans tous les domaines.


Emmanuel Morucci
Dimanche 22 décembre 2024
On voit comment, sur les cartes et arguments des Echos combien l'ouest breton, Finistère et Côtes d'Armor en particulier sont oubliés des schémas déjà en place. La carte de développement ferroviaire publiée ces jours ci le prouve encore plus. Donc attention particulière à un développement harmonieux de l'ensemble du territoire de Bretagne, autour de ses trois métropoles et de ses intercommunalités.

Ar Vran
Dimanche 22 décembre 2024
LOL ! mort de rire
Je viens juste de m'apercevoir que Mr Le Bras qui se prétend par sa formation et son statut d'expert économique a plus de 70 ans. Est-ce le grand âge qui le rend un peu gâteux? Que fait-il encore à occuper un poste de pseudo-expert à cet âge alors que beaucoup de ses collègues profitent d'une retraite bien méritée? Et en plus avec nos sous car il s'agit d'un emploi public.

Pour info, Mr Auxiette a 73 ans. Et ces gens là osent nous donner des leçons sur l'avenir alors qu'ils ne seront plus de ce monde en 2032, soit 500 ans après le pseudo traité d'union.
LOL je dis!


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