Le gouvernement socialiste de M. Valls solidaire de Madrid contre les Catalans
Loin d'avoir le sens démocratique des Britanniques, le gouvernement français s'est aligné sur le négationisme de Madrid. Lors d'un déplacement en Espagne cet été, le premier ministre Manuel Valls, lui-même Catalan, a déclaré à la presse espagnole le 24 juillet, suite à une entrevue avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, "vouloir une Espagne forte et unie" et a même essayé d'apeurer les Catalans, qui on le sait sont majoritairement pour l'indépendance, "Il se trompe celui qui pense que la séparation (de la Catalogne) n'aura pas de conséquences sur l'économie, sur l'appartenance à la zone euro et à l'Union européenne". Comme si l'économie française avait des leçons à donner à la Catalogne, qui, on le sait, ne s'en sort pas si mal que ça.
Manuel Valls a appelé les dirigeants européens à faire face aux "défis" indépendantistes qui surgissent en Europe et cela, a-t-il dit, "pour défendre le projet européen commun". "L'UE est un projet extraordinaire qui peut être détruit par les velléités indépendantistes" a déclaré Valls à ses collègues socialistes espagnols du PSOE.
Pour Valls, faire entrer la Bosnie, la Serbie, bientôt l'Ukraine, ne pose aucun problème, mais y faire entrer l'Ecosse et la Catalogne, c'est la fin du monde. La fin de leur monde certainement. A noter qu'aucune de ces déclarations de Valls en Espagne n'ont été reprises par la presse française.
■plait.