Le Parti Breton appelle ses adhérents et sympathisants à se rendre tous, sans défaillance, à la manifestation du 27 septembre à Nantes. L'existence même de la Bretagne est en jeu car c'est sa destruction et sa disparition qui est voulue par certains.
Le Parti Breton ne peut accepter ni le statu quo, qui prive la Bretagne d'une partie de son territoire, ni le risque de fusion avec les Pays de la Loire et le Centre, qui signifierait une dilution dans un ensemble technocratique incohérent.
Les enjeux sont fondamentaux et se situent à tous les niveaux, c'est pourquoi nous devrons être 100 000 dans les rues de Nantes le 27 septembre en mobilisant autour de nous notre famille, nos amis... Tous les Bretons sont concernés.
Claudine Perron
Vice Présidente du Parti Breton
■Bien sûr, il y a les modalités de ce référendum. Organisé par l'Etat français, il peut être dangereux. Un piège.
Mais qu'on entende au moins dans les débats entre Bretons la demande d'un référendum que sur les départements bretons, sans taux minimal de participation.
Comme 44=bzh et Bretagne réunie en fait. Les représentants associatifs les plus légitimes sur le discours et la durée pour ce combat. Merci à eux.
Le débat concerne en premier lieu les Bretons, le référendum, les cinq départements bretons. La France doit se positionner comme respectueuse de la volonté populaire, dans un esprit de redistribuer les cartes et prendre le virage (enfin) d'une démocratie véritable. A force d'idolâtrer l'Allemagne sans jamais en appliquer les méthodes (Ländern, compétences régionales), nous allons louper le train de la reprise...
Sinon je partage votre point de vue sur les équilibres territoriaux et les institutions. Il faut rapprocher les centres de décisions des citoyens, des entrepreneurs, des investisseurs pour que les initiatives reçoivent rapidement un «oui» ou un «non» et ne pas patienter parfois des années... Et aussi repérer rapidement les responsables d'erreurs etc. Bref, libérer les énergies.
@SPERED DIEUB
Le fait est que sur ce référendum, les participants pro-bretons seraient majoritairement écrasant. Les motivés, quoi. Mais peut-être une forte minorité dans le total des votants. Comme vous l'écrivez justement, 80% d'abstentions ne serait pas étonnant.
La plupart des Nantais n'ont pas vraiment d'avis mais à part les employés et subventionnés, impossible de trouver un «je suis ligérien». Ou alors, si le terme est utilisé depuis 10 ans et la propagande OF, c'est en se référant uniquement au 44.
Il y a les néo-Nantais issus des PdL qui peuvent renâcler mais dans le fond, ils se moquent des PdL. Pour eux, l'important c'est le lien Nantes+leur département. Et tout juste peuvent-ils être vexé.
Sinon, les Parisiens. Je pense aussi qu'ils seraient plutôt pro-bretons.
Mais voilà, c'est lié à mon expérience où justement j'en parle très souvent autour de moi. Mes interlocuteurs réagissent souvent par politesse quand ils ne sont pas d'accord avec moi. Parfois par hypocrisie quand je sens une personne fondamentalement opposée mais sans arguments qui ne veut pas perdre la face.
Sur les oppositions Haute/Basse BZH, là encore, il ne faut pas en faire tout un fromage...
Ou alors on se retrouve avec certains intervenants ici qui veulent la fusion et se pensent plus bretons que les bigoudens...
En dehors du folklore (la «vraie» Bretagne), c'est encore l'Etat central qui manipule. Quand un Brestois voit que JMA, maire plus de 20 ans à Nantes, veut la disparition de la Bretagne, il peut penser que les Nantais sont d'accord. Que les Nantais jouent double-jeu etc.
Non, pour moi, le seul risque du référendum, c'est un cas comme celui de l'Alsace. Une majorité de votants pour l'union mais une procédure spéciale concoctée par Paris pour invalider les référendums d'initiatives locales. C'est tellement boulonné que même quand les grands partis ont soutenus ce vote, ils se sont retrouvés pris dans leur propre piège !
Ils sont tellement mauvais... Il n'y a qu'à voir l'écart entre un Guichard et un Auxiette, les blanches vermines. Le niveau s'est effondré. C'est bon pour la Bretagne.
Moi, le décret de réunification, je le prends sans sourciller.
Mais je trouve triste et démoralisant que dans l'activisme breton, on ait peur.