(Élection du Parlement provisoire Breton, premier communiqué)
Depuis son annexion brutale et illégale par la France, la Bretagne est sous une administration française qui la gère a minima, la gardant sous un étouffoir de contraintes et d'interdits, mais captant toujours à son profit notre manne fiscale qui ferait de notre pays réunifié et autonome (ou plus) une puissance non négligeable en Europe et dans le Monde.
Que d'énergie utilisée en vain à travers manifestations, pétitions et lettres ouvertes, depuis de nombreuses décennies, pour réclamer au régime colonial d'occupation, autoproclamé « République des Droits de l'Homme », le simple respect de nos droits à disposer de nous-même en tant que peuple breton autrefois souverain, et aujourd'hui bafoué dans les moindres de ses revendications, par des partis hexagonaux toujours jacobins, sourds et aveugles, méprisants et destructeurs, face à notre droit de reconnaissance et d'existence. Le point d'orgue de cette négation française à l'égard de notre peuple est actuellement la volonté de certains ténors socialistes (entre autres) de vouloir soit faire disparaître la Bretagne , son identité, son histoire, son nom, dans une nouvelle construction « Grand Ouest » illégitime, sans histoire, culture, cohérence ; soit de la laisser dans son amputation actuelle, privée du pays nantais : l'absurdité de l'administration jacobine dans toute sa splendeur destructrice ! Heureusement de nombreuses voix s'élèvent aussi pour réclamer en toutes justice et démocratie, le seul aménagement possible nous concernant: la Réunification de la Bretagne !
Dans cette problématique de la Réunification, nous observons que les « élus Bretons » ne sont malheureusement qu'une poignée à défendre les intérêts bretons : effectivement, par simple souci de carrière ou par le jeu de la manipulation médiatique française influant les élections en Bretagne, la majorité des « élus bretons » travaillent davantage pour les intérêts français en Bretagne, que pour nos intérêts bretons, ici et maintenant. Devant cet état de fait, certains d'entre nous, associations culturelles et partis politiques continuent à espérer et à demander, d'autres ont compris depuis longtemps que notre salut ne viendra que de nous-mêmes ! Notre association KAD, Kelc'h An Dael, est de ceux-là : notre objectif depuis le début de notre jeune existence, (le 2 mai 2012), est de (re)créer un Parlement Breton composé de vrais élus du peuple breton et non de valets commandités par Paris.
Nous avons déjà rédigé en 2013 un code électoral détaillé, expliquant la procédure que nous voulons utiliser pour ces élections nationales et parlementaires bretonnes, et qui sera rendu public en temps voulu selon le calendrier ci-dessous :
- De septembre 2014 à mars 2015 : communication et publicité envers le peuple breton de cette volonté de procéder à des élections nationales parlementaires en Bretagne, afin de mobiliser à la fois un début de corps électoral et les futurs candidats potentiels.
- De mars 2015 à septembre 2016 : constitution des différentes listes de candidatures composées de membres de la société civile bretonne non jacobine (associations culturelles et partis politiques, candidatures papillons…), et constitution des listes électorales, le tout sur les cinq départements et la diaspora bretonne.
- Octobre 2016 : publication des listes de candidatures, par voies de presse, postales et Internet.
- Novembre 2016 : mise en place du vote (trois types de vote avec assesseurs et scrutateurs nommés par KAD et par chaque liste de candidatures : urnes physiques dans les principales villes de Bretagne, courrier postal avec double lettre interne dont la lettre d'identification et la lettre neutre de vote redirigée vers urne physique, vote Internet avec double pièce jointe dont la pièce d'identification, et la pièce neutre de vote redirigée vers un mail de dépouillement.)
- Décembre 2016 : annonce des résultats et mise en place d'abord pour trois ans du premier Parlement national de Bretagne depuis l789.
- Ce Parlement provisoire de Bretagne, qui pourra s'adjoindre la collaboration d'experts en tous domaines, fonctionnera d'abord comme un « shadow cabinet » ou « assemblée parallèle », proposant ses solutions bretonnes au peuple breton, qui pourra comparer avec les solutions jacobines en Bretagne…
- Au fil du temps et des élections suivantes, ce Parlement déjà légitime prendra force et vigueur, pour devenir un jour un véritable Parlement de Bretagne.
- Son rôle sera également de rédiger une Constitution de Bretagne, améliorable au fil du temps, et de mettre en place les prémices d'un gouvernement exécutif à travers des commissions internes ou ministères en son sein.
Certes, beaucoup d'adversaires à ce projet vont se dresser devant nous à la simple lecture de ce communiqué : aux ennemis jacobins français d'abord, qui vont nous opposer leurs arguments d'illégalité et d'irrecevabilité constitutionnelle (française), nous répondrons par l'illégalité de leur présence française en Bretagne, de leur imposition fiscale illégale depuis plus de 500 ans en nos foyers, et nous leur dresserons la liste de dégâts et destructions en tous genres commis en notre Pays toujours souverain au nom du Droit International des Peuples à s'auto-administrer. Cette liste pourra avoir son pendant chiffré de réparations en cas d'éventuels conflits juridiques : dans ce cas une longue liste de requêtes en réparation leur sera adressée ! Aux ennemis bretons de l'intérieur, parfois pourtant militants bretons, nous attendons l'expression écrite de leurs arguments partisans et suicidaires pour leur répondre au coup par coup. Le principal argument sera sans doute de leur dire, que plutôt que de critiquer vainement de l'extérieur, mieux vaudrait se présenter à ces élections nationales bretonnes afin d'influencer les choses de l'intérieur par le vote démocratique et légitime
Nous avons cessé de rêver et nous agissons, aussi nous ne nous attendons pas à une grande affluence à ces premières élections nationales bretonnes, tant en nombre de candidats qu'en nombre d'électeurs. Aussi le nombre d'élus sera limité et dépendant du nombre de candidats, afin que le vote puisse rester sélectif. C'est pourquoi la première assemblée nationale parlementaire bretonne ne siégera que trois ans, afin de permettre rapidement à tous les dubitatifs de qualité de rejoindre ce grand projet pour la démocratie bretonne.
Nos prochains communiqués rentreront petit à petit dans les détails de ces élections et seront participatifs, car nous attendons le soutien et la compréhension d'un nombre grandissant de nos compatriotes qui ont déjà la charge de partager cette information !
« Si Bretagne se bat, la liberté est au bout ! » disait notre barde Glenmor !
Oui mais quand ? Demain, dans 10 ans, un siècle ?
Le « combat » que nous proposons commence aujourd'hui, maintenant, avec sa première grande étape en novembre 2016, et il est pacifique et démocratique ! A qui fera-t-il peur ?
Sans doute aux naïfs manipulés et aux corrompus complices, mais pas à la grande majorité des Bretons, qui sont ni l'un ni l'autre, nous osons l'espérer !
KAD
Le 19/7/14.
Le site Internet: (voir le site)
■Cela me paraît simple . . .; Si «nos» élus ne font pas le travail pour lequel ils ont été élus, il nous faudra leur promettre, de grandes vacances .. !
Notre vision de l'Europe n'est pas avec celle des frontières des Etats colonisateurs du 19 et 20 ème siècle.
OUI, je suis pour lancer les élections du parlement Breton à l'automne 2014 pour préparer les élections 2015.
Les partis français sont repliés sur leurs avantages-en personnels politiques planqués,en bureaux,en finances payés par les contribuables et discutés dans les sectes et clubs républicains souterrains.
Ce sont des notables du 21 ème siècle.Les bretons qui les suivent sont des complices.J'ai accompagné une expérience de 1977 à 1983 sur St Nazer,et je m'en suis éloigné en 1984(UDB).J'ai eu raison.
Un de mes beaux frères- Algérien (79 ans)-m'a toujours dit il faut vivre debout, quitte à mourir debout!
Construisons nos structures indépendantes de l'état français,mais avec les autres peuples d'Europe.C'est obligé!
Qu'en pensent nos organisations diverses bretonnes Entreprises,Organisations politiques,associatives diverses ?Auront elles le courage d'aller plus loin ?
A quand l'Assemblée Bretonne,
Tout ce qui montre notre détermination est bon à prendre
Qui aurait pu croire que d'enfiler un bonnet rouge aurait eu un tel retentissement.
Cela ne nous empêche en rien, en parallèle, de continuer un travail de fond par les voix classiques.
Pour nous faire entendre , il nous faudra inventer et surprendre même pour réussir dans les élections classiques. Les bonnets rouges ont surpris et le résultat aux européennes ne fut pas si mauvais par rapport à nos habitudes....
Un certain nombre de gens veulent sortir des carcans,comme dit Alwenn et ne plus voter pour des soit-disant bretons qui perdent leur conviction en montant dans un TGV. Leur conviction restant à la maison.
Essayons de nouvelles idées
BEVET BREIZH
Par ailleurs, à Jakez LHERITIER, je dirai que je suis entièrement d'accord avec lui quand il affirme qu'il faut construire «nos structures indépendantes de l'état français,mais avec les autres peuples d'Europe», cependant, il faut préciser que, dans l'Union Européenne telle qu'elle existe aujourd'hui, une telle entreprise serait totalement inutile : l'U.E. étant devenue l'exact inverse de ce qu'elle aurait dû devenir (c'est-à-dire une puissance internationale de premier ordre, mais qui n'interviendrait que très peu dans le droit interne de ses Etats-membres), la participation d'une Bretagne indépendante à une telle mascarade serait nuisible à tout le monde. Une réforme de l'organisation Communautaire est aujourd'hui tout aussi nécessaire que l'est celle de l'Etat français.
3 points seront néanmoins difficiles :
1) les élus n'auront aucune reconnaissance officielle internationale,
2) les élus ne disposeront d'aucun budget/portefeuille officiel,
3) les médias subventionnés n'informeront jamais sur cette initiative.
Point positif, les élus seront néanmoins issus d'une élection ouverte aux citoyens, et la légitimité de ce parlement sera proportionnel au nombre de citoyens votant! (d'où l'importance de la communication!)
Etant donné ces points, il me semble que le champs des actions ouvertes à ces élus sera limité à l'action morale! C'est peu, mais c'est également beaucoup (c'est par exemple la fonction première du Président fédéral Allemand, position loin d'être négligeable!).
Si ces élus parviennent à écrire une constitution bretonne qui parle aux bretons, la contribution sera énorme!
Cela permettra également à chacun de mieux identifier les écarts entre la démocratie française (aux accents toujours plus prononcés d'une «oligarchie de fait» Voir le site et la démocratie telle que comprise et souhaitée par les citoyens bretons.
Si la chose est faite avec sérieux, responsabilités et dialogue avec le peuple, il n'est pas impossible qu'une constitution bretonne entre dans les symboles de la Bretagne institutionnelle en reconstruction à l'égal du Drapeau National (Gwenn&Du), de l'hymne national (Bro Gozh), de la reconnaissance nationale (l'ordre de l'Hermine).
L'objectif sacré serait que les citoyens bretons s'approprie leur constitution, tout comme les catalans se sont appropriés la leur et que la référence aux valeurs de cette constitution deviennent incontournables pour tout élu en Bretagne (même de la République).
* (pour information, la constitution catalane est illégale pour Madrid, mais néanmoins appliqué par le gouvernement catalan et cela d'autant plus que les citoyens catalans se reconnaissent dans ses valeurs! Les Catalans rappelant par le fait à Madrid que la démocratie légitime est issu du peuple et seulement du peuple).
Pour une constitution c'est facile.
Il suffit de prendre le modèle de la suisse en remplaçant les 22 cantons par les 9 pays bretons et en reprenant le système des votations à initiative populaire.
Alors on pourra se sentir en démocratie.
Avant de se lancer dans des campagnes électorales où l'EMSAV se ferait laminer, il faut reconquérir l'espace publique et le c½ur des bretons en contrant la «propaganda staffel» française.
Il faut posséder des médias indépendants : radio, télévision, un VRAI journal, en les créant de toutes pièces ou en les noyautant.
Les catalans, les basques, et les écossais bénéficient d'une presse libre. La France, quant à elle, est un espace «soviétique» où le débat est banni.
Pour forcer le barrage de la «Pravda» hexagonale, il faut des «sous». C'est le nerf de la guerre.
Il faut en obtenir en sollicitant non seulement la participation de riches bretons (il y en a) et d'entrepreneurs qui pourraient être favorables à l'émancipation mais également demander de l'aide à l'étranger.
Il faut en effet avoir conscience que beaucoup d'états européens sont très agacés par la Ripoublique Française qui, indirectement, fout le reste du continent dans la merde.
L'arrogance des français est de moins en moins supportée.
Il faut également se livrer à une guerilla pacifique avec les autorités locales franchouillardes.
Les Bonnets rouges font peur aux jacobins. Il faut maintenir la pression.
La création d'une association puissante exigeant le respect des noms de lieux et l'emploi unique de noms appartenant à l'Histoire bretonne ou celtique ainsi qu'au patrimoine breton pour nos rues et nos avenues pourrait être un exemple. Plus d'avenues GAMBETTA ou de boulevard JEAN JAURES !...
Ce serait l'affirmation publique de notre spécificité, un moyen pédagogique d'apprendre leur Histoire aux bretons et une celtisation du paysage.
Il faut «mettre le paquet» sur les jeunes : aider les écoles DIWAN à encore grandir, disposer de nos propres réseaux de juristes et d'économistes sérieux.
Reprendre les idées de la IIIème République française (qui a détruit notre culture) pour faire apparaître un patriotisme breton, prendre des leçons chez les catalans et les écossais, impliquer l'Irlande dans nos affaires, faire du lobbying...
On peut trouver d'autres idées... les celtes ont de l'imagination.
Je trouve d'ailleurs que l'agence BRETAGNE PRESSE est une réussite à reproduire dans d'autres domaines.