On connaît la haine démesurée du Nouvel Observateur contre la Bretagne et les Bretons qui a culminé il n'y a pas si longtemps avec un article immonde contre Nolwenn Leroy (voir notre article) .
Le Nouvel Observateur récidive. En organisant un sondage sur la fusion des Pays de la Loire avec la Bretagne (voir le site) , le journal «Le Nouvel Observateur» qu'on devrait plutôt appeler «Le Nouveau Serviteur» (de l'État et du parti socialiste car il faut bien mériter ses subventions), a proféré une belle supercherie. Il s'agit de demander aux Français un avis sur des territoires et sur une histoire qu'ils ne connaissent pas et qui ne les concernent pas directement.
Non seulement l'option «réunification» est oblitérée d'une façon scandaleuse après 60 ans de revendications bretonnes mais la pertinence du sondage s'inscrit dans le timing parfait d'une campagne pro-fusion Bretagne - Pays de la Loire menée par Jean-Marc Ayrault.
L'avis de l'ensemble des Français sur le sort des régions Bretagne et Pays de la Loire n'a aucune pertinence. Pas plus que la fusion entre les régions Lorraine et Alsace. C 'est comme si on avait demandé aux Français ou aux Allemands leur avis lors du référendum organisé dans la Sarre en 1955 (la Sarre a choisi la RFA).
Il y a pourtant un sondage récent, paru dans Le Télégramme du 3 juillet, indiquant une majorité des Bretons pour la réunification.
Avec 77 % des habitants de la région Bretagne et 70 % des habitants de la Loire-Atlantique pour la réunification de ce département à la Bretagne, et même 58 % des Ligériens prêts à abandonner le 44 pour former une autre région Val de Loire.
On notera simplement, que dans tous les sondages récents, y compris ceux du Télégramme et de Ouest France, les questions sont volontairement séparées. À aucun moment, dans aucun média, sauf des média en ligne, on a demandé aux Bretons de choisir entre les 3 options débattues à tout bout de champ en ce moment. Êtes-vous pour le statu quo ? pour la fusion ? ou pour la réunification. C'est pourtant un sondage simple à faire mais l'État et ses média fidèles connaissent le résultat. La réunification l'emporte et cela dérange le pouvoir et ses plans de dissolution complète de la Bretagne dans un no man's land.
■L'article du Nouvel Obs indique : «71% des Ligériens sont favorables à l'union avec la Bretagne, 63% des Bretons sont favorables à l'union avec les Pays de la Loire» et affirme «Une union libre et heureuse»
Mais dessous l'article, ils proposent un sondage (6830 personnes pour l'instant) qui donne : «64% OPPOSES à cette union forcée», et seulement 4% de sans opinion.
Donc, dans le même article, il y a une opposition totale entre l'article et le sondage qui l'accompagne!
Liberté de la presse, démocratie?????
(Si les médias ne prennent pas leur responsabilité, ces mots n'auront bientôt plus de sens au sein au sein de la République).
Ce qui est grave, c'est que OUI les bretons et leurs voisins veulent travailler ensemble (ils ont toujours fait) mais l'état est en train de créer une opposition (un conflit) là ou ils n'y en avait pas!
Et pourquoi l'Etat fait-il cela?
Par peur d'une Bretagne économiquement et politique puissante (comme vient de l'avouer Ouest-France).
Voir le site
Etes vous pour la fusion Bretagne Pays de Loire ?
Votant : 7975
Pour : 32
Contre : 64
Ne sais pas : 3
64% contre la fusion ! Qu'on se le dise !
Donc même le nouvelobs n'arrive pas à faire un sondage favorable à la fusion
Ce que propose le gouvernement est en réalité une REGRESSION avec bétonnage antidémocratique de leurs fusions non-désirées. Les populations ne seraient plus consultables, il faudrait que la région amputée y soit favorable aux 2/3 (!!!), et le droit d'option serait interdit après 2020 (aujourd'hui il n'y a aucune limite dans le temps).
Cette clause des 2/3 est clairement ANTI BRETONNE, nous vise tout particulièrement et prouve les idées malintentionnées du gouvernement à notre égard. Cette clause empêcherait toute possibilité de parvenir à la Bretagne souhaitée par 75 % des bretons qu'ils soient en B4 ou en Loire-Atlantique et quelque soit la configuration territoriale. Elle est d'ailleurs soutenue par le député Conseiller régional saumurois UDI Michel Piron...
Pourquoi les médias ne le disent-ils pas ? Pourquoi cultivent-ils la désinformation à ce point ?? Car non seulement il s'agit d'une régression, mais en plus le gouvernement communique actuellement sur un «droit», une «souplesse» pour calmer les oppositions aux fusions non-désirées avec une totale mauvaise foi.
Ceux que vous appelez les partisans de la B4 (Bretagne administrative actuelle, soir quatre départements), c'est à dire les partisans du statu-quo, adoptent cette position faute de mieux. Et en espérant que la situation se débloque.
En réalité, tout le monde est partisan de la Bretagne à CINQ. C'est à dire de la Bretagne réunifiée (dans laquelle la Loire-Atlantique est réintégrée) ou encore de la Bretagne géographique, ou encore de la Bretagne historique.
Bref, vous savez cela. Puisque vous prenez un pseudo breton et nantais. Alors à quoi jouez-vous?
On peut être nantais ou non, breton ou non, simple habitant pour quelques années ou ancré par chaînage générationnel, simple visiteur distancié ou citoyen concerné et impliqué.
Où vous situez-vous?
Si vous ne vous situez nulle part - ce qui est possible - au moins essayez de comprendre la réalité et la gravité de la situation.
Dans tous les cas, il s'agit de l'avenir de la Bretagne. Est-ce audible pour vous? Bez e vez anv eus dazont Breizh. Rik!
Le Gwenn-ha-du est parfaitement à sa place à Nantes. Mais cela ne suffit pas. Il est temps que Nantes retrouve sa place géographique. Pour l'instant une poignée d'élus locaux, adversaires déclarés ou larvés de la Bretagne, s'y refusent.
Pourtant, qui que l'on soit, on peut aimer la Bretagne, de Brest à Nantes, comme réalité éprouvée et promise à un bel avenir.
A l'inverse un montage administratif grotesque reste une pure chimère technocratique, marquée du sceau pétainiste de surcroît.
L'histoire, la géographie, l'enthousiasme et le vouloir-vivre prévaudront sur la naphtaline... Gant an istor, an douaroniezh, ar startijenn, hag ar galon asambles e savo an trec'h.