Le Parti Breton/Strollad Breizh est opposé à l'organisation d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique. La Bretagne est Bretagne de Nantes à Brest et de Clisson à St Malo. Toute partition de son territoire de la part des partis politiques français, depuis Pétain et les nazis en passant par les partis politiques de droite et maintenant le PS, démontre la volonté farouche de l'Etat français de la faire disparaître.
Le débat ouvert à l'occasion de la réforme territoriale a encore permis à certains élus, de gauche comme de droite, d'exprimer clairement leur hostilité à l'encontre de la Bretagne, qui leur semble un danger pour l'unité de la France. Les renoncements, traitrises récents de nombre d'élus bretons du parti socialiste démontrent bien la force des instances parisiennes sur ce sujet. Comment ferions-nous confiance à ces mêmes élus et à leurs collaborateurs pour organiser un référendum ? Comment les dés ne seraient-ils pas pipés ? Demande-t-on aux Parisiens à quelle région ils veulent se rattacher ?
Les derniers sondages montrent qu'aujourd'hui encore une grande majorité des Bretons, dont les habitants de Loire-Atlantique, souhaitent retrouver leur pays uni. Ils se sentent plus forts ensemble pour affronter la situation et l'avenir économique difficile dont sont responsables les partis au pouvoir. Ils comprennent que seules les régions à forte identité peuvent promouvoir leur économie dans le système mondialisé actuel.
Les Bretons doivent comprendre que seule la victoire de partis politiques bretons aux prochaines élections, notamment régionales, pourra leur éviter la DISPARITION DEFINITIVE de la Bretagne.
Le bureau politique du Parti Breton
■Par ailleurs le référendum renforcerait la dimension démocratique des débats, ce qui est un élément ESSENTIEL de dynamisation de la vie politique en Bretagne et en France. Si un référendum est organisé sur la réunification, un Grand-Ouest ne pourra plus être imposé sans l'avis des bretons.
En Ecosse les écossais votent pour un parti souverainiste, mais l'indépendance ou non de celle-ci ne peut être accordée que par un référendum indiscutable et non par des arrangements d'appareils politiques.
Il faut arrêter avec la «LA multiculturelle», c'est de la propagande parisienne. La LA n'est pas plus multiculturel aujourd'hui qu'hier, et par forcément plus que le 35.
Certes c'est un carrefour depuis la nuit des temps, mais si l'on compare à Cardiff (Capital du Pays de Galles) qui est peuplée à 60% d'anglais, on est très loin du compte.
Connaissez-vous des minorités nationales françaises s'affirmant comme telle en Bretagne? Moi, je n'en connais pas! (Et si cela existait, rien ne prouve qu'elles seraient hostiles à la réunification!).
Un référendum n'est valable que si les institutions organisatrices sont «neutres». Hors, l'Etat français ne cache absolument pas son parti pris, c'est à dire son hostilité à cette réunification.
Je vous rappelle, que la France considère le référendum en Crimée comme illégal, au titre qu'il est organisé par les russes de Crimée avec le soutiens de la Russie, sans participation internationale et onusienne et sans accord de l'Ukraine...!
Le référendum écossais se fait avec une validation du gouvernement écossais (un gvt actuellement indépendantiste), les anglais ne décident pas unilatéralement.
Pourquoi les bretons accepteraient une méthodologie de référendum que les autres nations refusent???
Si un référendum devait avoir lieu, je ne reconnaîtrai jamais ses résultats. Ce qu'un décret et autres actes non démocratiques ont établi, un nouveau décret doit les annuler et rétablir la Bretagne dans son état antérieur. Que feront ceux qui, Bretons et réclamant un référendum comme des cabris, s'il entérine la situation actuelle ??? Accepteront-ils ce qui en découlerait ?
Quant aux soi-disant partis bretons ils n'existent pas ! Incapables depuis toujours de faire front commun ils ne sont pas là, ils ne pèsent rien dans ce moment politique actuel qui voit le mouvement des Bonnets Rouges et la régionalisation qui va prendre une grande importance. Ils ratent toutes les marches, toutes les étapes depuis des décennies et ne donnent aucune garantie pour l'avenir!
Nous avançons sans eux, il aurait mieux valu, parfois qu'ils n'aient pas existé !...
Ils ne sont pas là, ils ont tout fait pour cela ! Ce n'est pas le peuple Breton le principal responsable de leurs choix, de leurs errements. Ils ont été l'exemple pour le peuple breton de ce qu'il ne fallait pas faire !
Un référendum organisé par les autorités françaises serait, dès le départ, entaché de partialité. Comment faire confiance à des gens qui ont organisé depuis des décennies la débretonnisation de la Loire-Atlantique, qui ont implanté de façon délibérée des populations non-bretonnes dans cette partie de la Bretagne, qui nous montrent sans arrêt, à la télévision et ailleurs, des cartes d'une Bretagne tronquée ? Comment faire confiance à des menteurs patentés ?
Ne parlons pas de démocratie en France ! Qui, pour peu qu'il ait vécu dans des pays se rapprochant de cet idéal, peut croire que la France est un pays démocratique ?
Il est tout à fait exact, comme le dit Léon-Paul Creton, que vouloir un référendum serait «donner la reconnaissance démocratique et une légitimation à un fait totalitaire».
Ce fait totalitaire, c'est le décret Pétain-Darlan du 30 juin 1941. Il faut savoir que le gouvernement français de l'époque a d'abord soumis son projet (quelle veulerie ! Quelle bassesse !) aux autorités allemandes, en l'occurrence à l'Obergruppenführer Werner Best, chef de la Gestapo pour l'Ouest de la France. Que nous dit ce «brave homme» ?
«C'est à cette époque que le gouvernement français procéda à une réforme de l'organisation administrative créant des »régions« regroupant plusieurs départements avec à la tête de leur administration des »préfets régionaux«. Avant que cette organisation ne reçoive notre aval pour la zone occupée, il nous fallut examiner ce qu'elle impliquait pour les intérêts de l'Occupation ainsi que pour ceux du territoire occupé.»
( 52 J 158 Fonds Henri Fréville à Rennes).
Voilà le péché originel des «Pays de la Loire», la tache qu'on ne fera pas disparaître, pas plus que Lady Macbeth ne pouvait faire disparaître la tache de sang qui souillait «sa petite main» !
Veut-on, par un référendum, donner «la légitimation démocratique» à ce qu'a approuvé Werner Best, ex-adjoint de Reynhard Heydrich responsable des Einsatzgruppen qui liquidaient Juifs et autres indésirables sur les arrières de la Wehrmacht en Pologne et ailleurs ? Rappelons aussi qu'après avoir brillamment travaillé en France, Werner Best a été envoyé au Danemark pour y mettre en oeuvre la déportation des Juifs. Condamné à mort par un tribunal danois à la Libération, il s'en est finalement tiré avec une peine de prison. Quelles références pour celui qui a, pour ainsi dire, porté les «Pays de la Loire» sur les fonds baptismaux !
P.S. Bien sûr, le projet de démembrer la Bretagne était dans les cartons depuis longtemps. Il n'empêche qu'on peut dire: «Clémentel en a rêvé, Pétain l'a fait !»
Merci pour la référence. La plus grande prudence est de mise cependant pour ce qui concerne les articles publiés par Wikipedia sur le mouvement breton. On y sent la «patte» d'une personne qui, en mélangeant habilement le vrai et le faux, en entretenant des ambiguïtés (par exemple, elle laisse entendre que Yvonnig Gicquel aurait participé à une réunion avec le Préfet Quenette en 1942, alors qu'il est né en 1933), vise essentiellement à jeter le discrédit sur tout ce qui se réclame de l'identité bretonne. Une obsession véritablement pathologique !
Imaginons le cas le plus simple où seule la Loire-Atlantique serait amenée à se prononcer, ce serait à priori le plus équitable car cela évite une ingérence des PdL comme de B4 du strict point théorique.
Sauf qu'il y a quand même un problème de l'ingérence des politiciens dans la communication pour ne pas dire dans l'intoxication des élus des PdL sur la campagne précédant la consultation. En d'autres termes les seuls responsables de la défiance qu'on doit avoir vis-à-vis des baronnies en place sont les barons eux-mêmes. Comment faire confiance à des élus qui n'auront eu de cesse que de débretonniser la Loire-Atlantique dès l'instant où ce département s'est retrouvé dans le giron d'une « région » qui ne s'appelle plus Bretagne.
Pourquoi demain ces élus deviendraient neutres par magie alors qu'ils ont consacré d'énormes budgets aux frais des contribuables pour « ligériser » le plus grand département breton. Subventionnant FR3 pdl, des radios locales, des journaux, des sites internet, les écoles, qui peut croire que tout ceci deviendrait neutre du jour au lendemain. Et quand bien même une garantie institutionnelle de neutralité serait assurée en période de campagne comment effacer les séquelles de plusieurs générations d'intoxication.
Aujourd'hui, il n'est pas un jour sans que des partisans de la fusion ne déplorent la volonté majoritaire des Bretons en faveur de la réunification de préférence à la fusion. Se posent-ils la question de leur responsabilité. Depuis que les circonscriptions d'action régionales ont été confiées à des barons (Guichard en tête), et à sa suite (Fillon, Harousseau, Auxiette), ceux n'ont fonctionné que pour détruire des réalités humaines, sociales et historiques et maintenant ils voudraient pleurer sur la défiance des Bretons à leur égard.
Quelle confiance accorder à une assemblée décidant des intérêts bretons dont les élus seraient Sarthois, Angevins, Vendéens mais aussi à ces quelques élus bretons, arrivistes, lâches, prêts à vendre la Bretagne pour un poste. Regardez ces députés ou autres ministres qui se veulent plus « nationaux » que Bretons (Marylise Lebranchu, Ph Noguès), ces élus locaux qui tournent le dos en même temps que leur veste pour un sucre d'orge à la Présidence des Métropoles de l'Ouest (François Cuillandre), ces autres maires récemment élus qui attendent leur récompense sans que ça gène de trahir l'attente de leurs électeurs (Nathalie Appéré, Johanna Rolland, .
La liste serait interminable mais on ne pourrait pas oublier Claudy Lebreton président de l'assemblée des départements de France (ADF) et du CG 22 qui comme son nom ne l'indique pas est natif de la Sarthe de Conlie. Anecdote secondaire sans doute mais peut être pas que symbolique qui vaut tout un programme !
J'ai parlé de l'évolution démographique dans le sens fort accroissement récent dans un contexte de non-appartenance à la collectivité politique «Bretagne». Le 44 représentait en 2010, 28,82 % de la Bretagne Historique, en 2013 on doit être au moins à 30 %.
Quelques données démographiques de 1801 à 2010 :
- Total Bretagne historique :
1801 : 2 202 715
1866 : 2 999 594 ( + 36,19 % en 65 ans)
1954 : 3 072 378 ( + 2,43 % en 88 ans)
2010 : 4 498 773 ( + 46,45 % en 56 ans)
- Classement des départements :
Précision : il y a 5 départements en Bretagne historique, donc à répartition égale on aurait théoriquement 20 % de la population par départements.
Je mets pour chaque département le % de celui-ci sur le Total de la Bretagne historique et entre parenthèses son classement.
COTES D'ARMOR (COTES-DU-NORD en 1791)
1801 : 22,89 % (1er)
1866 : 21,38 % (2ème)
1954 : 16,38 % (5ème et dernier)
2010 : 13,15 % (5ème et dernier)
évolution 1801-2010 : + 17,32 %
FINISTERE
1801 : 19,93 % (3ème)
1866 : 22,09 % (1er)
1954 : 23,69 % (2ème)
2010 : 19,95 % (3ème)
évolution 1801-2010 : + 104,45 %
ILLE-ET-VILAINE
1801 : 22,19 % (2ème)
1866 : 19,76 % (4ème)
1954 : 19,10 % (3ème)
2010 : 21,96 % (2ème)
évolution 1801-2010 : + 102,14 %
LOIRE-ATLANTIQUE (LOIRE-INFERIEURE en 1791)
1801 : 16,77 % (5ème et dernier)
1866 : 20,08 % (3ème)
1954 : 23,88 % (1er)
2010 : 28,82 % (1er)
évolution 1801-2010 : + 250,76 %
MORBIHAN
1801 : 18,21 % (4ème)
1866 : 16,71 % (5ème et dernier)
1954 : 16,96 % (4ème)
2010 : 16,12 % (4ème)
évolution 1801-2010 : + 80,71 %
Autres données :
- La taux de natalité en Région administrative est actuellement inférieur à la moyenne française (une révolution). L'augmentation est dons liée à un solde d'arrivées nettement positif par rapport aux départs (immigration).
- En Loire-Atlantique (population multipliée par 3,5 en deux siècles), la part des bretons «administratifs» dans les nouveaux arrivants tourne autour de 8 % depuis le début des années 2000
- Le poids démographique de la Bretagne historiquement de langue bretonne sur le Total Bretagne historique est en très forte diminution sur les 60 dernières années (période qui correspond à la fin de la transmission de la langue):
BASSE-BRETAGNE «ELARGIE» (22-29-56)
1801 : 61,04 %
1866 : 60,17 %
1954 : 57,02 %
2010 : 49,22 %
HAUTE-BRETAGNE «FRONTALIERE» (35-44)
1801 : 38,96 %
1866 : 39,83 %
1954 : 42,98 %
2010 : 50,78 %
- Lorsque les régions administratives ont été mises en place, la plus grande ville de la Région Bretagne n'était pas Rennes, mais Brest. On voit que dans le système français, le statut de capitale régionale a permis le développement de villes (Montpellier, Orléans etc) qui n'avaient au départ qu'une importance moyenne voire très limitée.
**** . Et cela les jacobins , le savent tres bien.
Les mouvements français étaient-ils unanimes en 39-45, sur l'Algérie etc ??
Concernant la stratégie, je constate juste que les Partis bretons ont quasiment tous les mêmes objectifs de base pour la Bretagne, ce qui diffère entre eux c'est surtout leur positionnement vis à vis des Partis français. Pour ma part je me suis déjà exprimé = 0 alliance avec les Partis parisiens (essentiel), et deux Partis suffiraient amplement (gauche/droite). Un Troadec pourrait très bien représenter la gauche bretonne par exemple.