La Cinémathèque de Bretagne projettera "Un village sans dimanche" le 5 juin à Nantes

Agenda publié le 31/05/14 0:00 dans Cultures par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Un village sans dimanche, film de Philippe Baron et Corinne Jacob (2012).
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Un village sans dimanche, film de Philippe Baron et Corinne Jacob (2012).
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Un village sans dimanche, film de Philippe Baron et Corinne Jacob (2012).

Signalé dans Entrefil de juin 2014.

Ce documentaire de Philippe Baron et Corinne Jacob sera projeté à l'Antenne de la Cinémathèque de Bretagne à Nantes le jeudi 5 juin 2014 à 18 h dans la série C'était hier en images.

Résumé par la Cinémathèque

Durant les années 1950, le maire socialiste d'une commune du Morbihan est en conflit avec les autorités ecclésiastiques.

L'affrontement s'envenime et va déboucher sur la fermeture de l'église. L'engagement social de la paroissienne Yvonne Hellou l'amène à une rupture avec l'Institution Catholique qui la marquera toute sa vie.

Le récit de cette lutte entre la République et le Clergé nous replonge dans une époque, pas si lointaine, où les églises étaient pleines et les villages bretons divisés entre “blancs” et “rouges”.

Sur France 3 Région Bretagne

Ce film fut diffusé sur cette chaîne le 2 novembre 2013 puis le 2 décembre 2013 :

(voir le site)

Avec le récit du dossier de presse et la vidéo de la bande annonce de 38'' après une pub.

Et voir (voir le site) de Dailymotion pour un extrait de 3 minutes posté par la Société civile des auteurs multimedia.

Plus sur le film

- (voir le site) de france bleu qui annonce en décembre 2012 : « Un documentaire tourné à Lanvenegen, dans le Centre Bretagne, connaît un succès inhabituel ».

Depuis sa sortie avant l'été, il a été vu par plus de 200.000 téléspectateurs. Au mois de novembre, plusieurs projections publiques ont refusé des spectateurs, notamment à Inzinzac-Lochrist, Kervignac ou Quimper.

Les ventes du DVD par internet s'envolent. C'est un documentaire qui raconte une querelle entre curé et municipalité, après guerre et qui probablement trouve un écho dans de nombreuses communes bretonnes.

- (voir le site) de Ouest France sur la projection du film en septembre 2012 à Gourin.

- Un grand prix du jury : (voir le site) de films en Bretagne qui annonce :

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le documentaire «Un Village sans dimanche» de Corinne Jacob et Philippe Baron a reçu le Grand prix du jury du 17e festival documentaire Territoires en images qui s'est déroulé à Paris les 5 et 6 avril 2013.

Ce documentaire de 52' (2012) a été produit par la société Vivement Lundi ! (1), en coproduction avec France 3 Bretagne et avec la participation de TVR, Ty Télé, Tébéo, du CNC, de la Région Bretagne, de la Procirep et de l'Angoa.

Antenne de Loire Atlantique

L'antenne de la Cinémathèque de Bretagne à Nantes se situe aux ADLA dans la rue reliant la rue Paul Bellamy et le quai de Versailles, en face de la clinique Saint Augustin.

Archives départementales de Loire-Atlantique

Entrée libre dans la limite des places disponibles (80 à 100)

6, rue de Bouillé, Nantes

02 51 72 96 89

Accès

Bus C2, 12 et 23, arrêt Bel Air, rue Paul Bellamy

(voir le site) des ADLA

Contact Cinémathèque : pascal.lemeur@loire-atlantique.fr

Note

(1) Une coproduction Vivement Lundi ! / France Télévisions avec la participation de TVR, Ty Télé, Tébéo avec le soutien de Centre National du Cinéma et de l'Image animée / Région Bretagne / Procirep - société des producteurs / Angoa.

- (voir le site) de la production.

Contact : vivement-lundi@wanadoo.fr

11, rue Denis Papin

35000 Rennes


Vos commentaires :
Job LE GAC
Vendredi 15 novembre 2024
A l'attention de tout un chacun :
- Je ne savais pas que Lanvénégen était situé en «centre Bretagne»?? . . .Je pensais plutôt entre le pays de Pont Aven et le Vannetais . ..

- « les villages bretons divisés entre “blancs” et “rouges”. » . .?? C'est aller un peu vite en besogne !! . .
En ce qui concerne Lanvénégen, il est bon de savoir ce qui suit :
Si, comme à peu près partout, on trouvait des gens de différentes obédiences, Lanvénégen était de ces communes où tout ce beau monde se mélangeait sans faire de vagues. Les «coups de gueules» venaient plutôt d'en haut, et chacun de suivre leur «patron» . . Chacun? pas exactement !
Ainsi, à Lanvénégen, à cette époque, il était commun de voir les garçons aller à la «communale» et les filles chez les s½urs . .
Ainsi, une s½ur bienveillante collectait des vêtements chez les plus riches pour les remettre à l'instituteur laïc, mais «sous couvert» de la tante et marraine de ma maman . . (cette dernière me l'a raconté bien des fois !)
A la fin des «hostilités», a été nommé un recteur, petit par sa taille mais un genre de colosse par ses actions. Je l'ai bien connu ! il s'agit du recteur LE POULICHET qui, à son arrivée, a trouvé un tas de betterave dans la cour du presbytère. En réponse à l'explication donnée, il s'est mis dans une certaine colère et a donné l'ordre de répartir équitablement les dites betteraves entre tous les personnes dans le besoin.
L'abbé Le Poulichet, vous savez, c'est celui qui a été à l'origine du championnat de sonneurs de couple à Gourin ! C'est aussi celui qui disait ses messes en breton, avec un rapide «résumé» de son sermon en français . . (belle époque non,? . .)
Yvonne Hellou était une belle personne s'il en était : pratiquante assidue, elle était tout aussi dévouée au service social de la mairie !
Elle ne s'est jamais remise de cette foutue aventure qui a débuté grâce aux décisions brutales de M. le Maire !
Je ne vais pas refaire l'histoire bien entendu, mais il me semble que ces informations permettront de mieux comprendre le film . .
Bien entendu, il y a eu bien d'autres épisodes qui mériteraient d'être contés, sachant que l'histoire commence pendant la guerre, et elle ne s'est terminée qu'une dizaine d'années plus tard . . .


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