Et une première : cette fois ça ne tombe pas “d'en-haut ” ! Car si Manuel Valls a “décidé” d'effacer la moitié des régions, c'est contraint et forcé… par le poids des masses agissantes et quarante ans d'endettement sans répit.
En effet, il ne faut pas faire entrer des impositions stérilisantes, même si le moins d'impôt promis en période électorale européenne ne convainc personne, et prôner des économies drastiques ! Puis laisser grand ouvert les robinets multiples du millefeuille administratif qui ne profite qu'aux castes des grands de la politique ou du haut fonctionnariat !
Voilà pourquoi Manuel Valls doit réformer et écouter ceux qui payent.
Mais comment se faire entendre en ce mois de mai où il faut absolument aller voter pour la Bretagne malgré cette circonscription électorale tracée au gré d'un fonctionnaire décidé à nous décourager d'aller aux urnes ! Oui ! Il faut absolument aller voter pour les nôtres car le choix breton pour ces européennes existe ! Rien à voir avec les partis dont le siège est invariablement parisien.
Paris qui n'entend que la force de la masse des manifestants bretons, - entre 20 et 30 000 à Kemper début novembre, 40 000 à Karaez le 30 du même mois, 20 000 à Nantes en mi-avril et n'oublions pas le “Guingamp/Rennes” avec 80 000 supporters debout dans le Stade de France à Paris, la garde républicaine au garde-à-vous et le président de la république écoutant Nolwenn Le Roy chanter le Bro Gozh Ma Zadoù, notre hymne national : tout cela il faut y avoir participé ou l'avoir vu pour y croire.
Tout cela, c'est nous les Bretons, qui l'avons amené.
Alors les yeux se dessillent, lorsque noir sur blanc, on voit Auxiette et ses improbables Pays- de-la-Loire s'allier à Ségolène Royal pour annexer la Loire-Atlantique à la Charente !!!
Où va-t-on ?
Car la question ne se pose pas : Nantes en son c½ur abrite depuis des siècles le château des ducs de Bretagne, siège historique de l'exécutif de la Bretagne jusqu'en fin du XVème siècle. Rennes était le siège du parlement consultatif médiéval des trois corps : les nobles, le haut clergé et le tiers-état.
C'était à l'heure de l'Europe féodale…
Mais aujourd'hui point de tournoi ou de mariage arrangé ! Mais soudain un négoce pataugeant entre nantis du pouvoir qui, par médias interposés, coupent et tranchent au sabre dans les Marches de Bretagne sans entendre la voix des Bretons ? Démocratie où êtes-vous ?
Ce “cirque” de la politique française, façon 20ème siècle attardé dans le 18ème siècle, nous prend pour qui ? Non seulement, on a changé de siècle mais une autre ère sociétale s'ouvre un peu plus chaque jour. Et ce monde qui est le leur est en train de mourir.
Et il faudrait les entendre ? Jamais ! Car depuis la nuit des temps, Nantes est en Bretagne.
Alors dès maintenant, des réformes avec élections régionales en 2015. Pourquoi leur report en 2016 ? Pour ménager les conservateurs nostalgiques qui reprendraient du poil de la bête ?
■Cet homme à été formaté par les humanités socialistes..comme d'autres( et ces gens sont «à vie»)
Le breton doit à tout prix rentrer dans le moule et cela est une pensée et un concept d'état souverain( n'oublions pas que l'unicité et l'indivisibilité de la république est un concept qu'il faut absolument impregner ...nous sommes quelque part les derniers réfractaires à ces
théories aberrantes...car nous ne sommes plus dans une théorie de «l'homme»...nous sommes dans des théories d'asservissement.
Tout cela bien sûr au lendemain des élections européennes : Voir le site
Mon avis c'est que toute cette mascarade est montée de toute pièce depuis des semaines, le but est de détruire la Bretagne en tant qu'institution politique et d'essayer de nous faire avaler cette énormité. Auxiette est dans le rôle du méchant.
Cerise sur le gâteau : le maire de Brest qui indique qu'il est hors de question de redécouper les régions et donc la Région PdlL. Le PS s'enfonce et n'a rien compris. Leurs métropoles, c'est ça qui crée en partie du mécontentetement dans l'«Ouest». Ils veulent sur des îles qui pompent tout, sans voir autour d'eux.
La Bretagne occidentale et Rennes ressortiront affaiblis de cette fusion, la Bretagne sera rangé au rang de Berry ou Dauphiné (but de l'opération) avec une identité culturelle qui se limitera au Finistère.
Pour le 44, on aura bien sûr le maintien des structures PdlL pré-éxistantes, c'est la base de leur deal = Rennes et Nantes conservent leur pré-carré, Nantes chapeautant malgré tout l'ensemble.
Vous remarquerez que systématiquement ces élus rejettent totalement l'argument historique breton, populaire ou culturel pour leur fusion. Pourtant il n'y a que des villes bretonnes qui sont concernées dans leur déclaration.