Une nouvelle destruction de maison sur le lieu de l'aéroport de Notre-Dame des Landes ?

Communiqué de presse publié le 18/04/14 21:19 dans Justice et injustices par Anne-Marie Chabod pour Anne-Marie Chabod
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Saint-Jean du Tertre les restes de la maison détruite en janvier 2013.
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L'ACIPA transmet à leur demande le communiqué de presse des occupants de la maison de Saint-Jean du Tertre.

Communiqué de presse, vendredi 18 avril 2014

Malgré les annonces du gouvernement et de la mairie de Nantes, visant à « ne pas débuter les travaux avant l'épuisement des recours juridiques », la société AGO (Aéroport du Grand Ouest) et l'État menacent de détruire une nouvelle maison : c'est la dernière ferme de Saint-Jean du Tertre sur la commune de Vigneux-de-Bretagne.

Nous l'occupons depuis le 14 avril avec le soutien de COPAIN, de l'ACIPA et d'occupants de la ZAD (Zone à Défendre).

L'objectif est de rénover la ferme pour pouvoir réinstaller des activités agricoles.

Nous sommes passés en procès aujourd'hui vendredi 18 avril, et le rendu sera donné mardi 22 avril à 15 h.

D'après AGO, l'intervention aurait lieu dès le 23 avril. Pour nous cette destruction c'est le début des travaux !

Une conférence de presse se tiendra mardi 22 avril à 11 h à Saint-Jean du Tertre.

Nous restons vigilants et tenons ferme !

Signé Les occupants de Saint-Jean du Tertre

Contacts presse : 06 88 54 35 97 et 06 21 04 76 84

Notes par ABP

(voir le site) de la ZAD, page des Chantiers à Saint-Jean-du-Tertre du 5 au 9 juin 2013.

(voir le site) de Paroles de campagne, sur une maison détruite en janvier 2013.

Une nouvelle maison a été détruite sur la zone du projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Il s'agissait d'une ancienne ferme en pierre située au lieu dit Saint-Jean du Tertre sur la commune de Vigneux-de-Bretagne. Elle comportait maison, étable, hangar et garage. Ses habitants l'ont quittée le 11 janvier.

Aucune perturbation ou agitation n'a été signalée et, dans la semaine, les 15, 16 et 17 janvier, police, pelleteuse et camions ont fait leur sale travail. Il ne reste pas un caillou, pas même de quoi caler une roue de car de garde mobile.

C'est ainsi la 14e destruction au compteur de M. le préfet, alors que l'hiver fait rage et que des personnes sont sans logis.