… LA PROMESSE D'UN TRAIT DE CRAYON DE PLUS ?
Force est de constater que les politiques de droite comme de gauche ou d'ailleurs, «cornaqués» par la Haute Administration et noyés dans le verbiage des médias parisiens sont complètement coupés du “Pays” réel qu'ils assurent pourtant servir…
À qui le feront-ils encore croire ?
La Bretagne n'habite pas ce “pays”, ce n'est pas le «sien» ! Celui qu'elle habite est fait de différences et de diversités dans des lieux aux racines enfoncées dans l'histoire. Il est fait aussi de décisions à être prises ici, ce qu'elle demande de plus en plus fort. Des décisions depuis trop longtemps prises à Paris, en dépit du bon sens, par des gens qui ne la connaissent pas. La suppression de la moitié des régions ? Cette décision à l'emporte-pièce ne correspond pas à ce que veulent les Bretons pour la Bretagne.
De quelle réforme parle-t-on ? Celle qui, d'un trait de crayon va effacer la moitié des régions ? Et créer autant de traumatismes et de refus que le trait de crayon d'un fonctionnaire qui coupa la Bretagne en deux en 1941, imposé et maintenu depuis de la manière la plus antidémocratique qui soit.
Changer de gouvernement ? À quoi cela sert-il si aucune réforme rapide du millefeuille administratif n'est faite. Car le mal infligé par la centralisation chaque jour est dans la dérive des budgets de fonctionnement à multiples niveaux. Les économies demandées à juste titre par l'Europe se trouvent là, d'abord.
Une réforme rapide est à faire. Sinon c'est amener à compresser un peu plus ceux qui travaillent, pressurer les contribuables pour conserver l'état actuel ! À savoir le «job» des élus et le monde des attachés de tout acabit qui les sert. Et l'on voit déjà des élus freiner des deux pieds pour ne rien changer. Car ce système des partis et des carrières dans lequel ils évoluent est en fait, leur «Pays»… C'est leur Hexagone, qui n'a rien de géographique, mais un pays fictif fait d'indemnités, d'émoluments, de dédommagements : ce n'est pas celui des électeurs qui se déplacent, ou ne se déplacent plus, éc½urés par leur promesses électorales vite jetées à la poubelle, les urnes ramassées … ou le discours de politique générale voté.
L'unité historique et démocratique de la Bretagne s'inscrit dans ce nouveau monde à créer, maintenant et vite. Et cela avec la vision qu'ont les Bretons de leur pays et leur décision de recouvrer leur géographie et leur histoire. Une volonté à respecter.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la manifestation à Nantes le samedi 19 avril 2014 à 15h - Place de Bretagne - afin de retrouver notre pays historique, pouvoir y travailler, y vivre, y décider, enfin!
■