Pour le 70ème anniversaire de la mort de Max Jacob, des étudiants en pâtisserie-boulangerie et en arts appliqués du Lycée Le Paraclet, à Quimper, ont monté un projet commun, dans le cadre de ce qu'on appelle un « workshop ».
Le poète Max Jacob a vécu toute son enfance au 8, rue du Parc à Quimper. Pendant plus de 50 ans, cette vaste maison, qui abritait aussi l'atelier de tailleur de ses parents, a été laissée à l'abandon, mais, récemment, l'ensemble a été réhabilité pour en faire un restaurant et un salon de thé, «Chez Max», siège de petites sessions culturelles.
Jean Jullien, créateur du logo du restaurant et d'une fresque qui habite l'espace de la cour, retranscrit subtilement l'univers du lieu et du personnage à travers un langage graphique sobre faisant apparaître une réflexion sémiotique habile.
Les étudiants ont pour objectif, en s'appuyant sur la pratique créative de Jean Jullien dans le prolongement de son travail de valorisation du restaurant « Chez Max », de proposer une interprétation graphique autour des 70 ans de la disparition de Max Jacob.
Le Paraclet abrite deux pôles de formation, arts appliqués et restauration, ce qui permet de proposer un projet interdisciplinaire original.
L'aboutissement du projet sera présenté le 2 avril par un vernissage au restaurant « Chez Max », rue du Parc, à Quimper. Il sera composé d'un travail sur le chocolat à partir d'une production graphique.
Ce même jour, une convention de partenariat sera signée entre le directeur du lycée Le Paraclet et les entreprises collaborant au projet. Cette convention permettra de favoriser les échanges entre l'établissement et les entreprises.
Christian Rogel
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