Lettre ouverte au président du Conseil national des barreaux

Communiqué de presse publié le 25/03/14 19:47 dans Justice et injustices par Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants
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Docteur Pascal Dazin

président de l’Alphabet du Respect des Enfants

La Hulotte des Frots 22940 PLAINTEL

Lettre ouverte du 25/03/14 à Jean-Marie Burguburu,

président du Conseil national des barreaux.

Monsieur le président du Conseil national des barreaux d’avocats français,

Dans le cadre d’un très probable scandale d’état de plus où une complicité entre un magistrat de cassation et un chef d’état semble probable, le CNB a plaidé il y a quelques jours que les avocats français ne seraient pas au-dessus des lois et n’ont jamais demandé d’impunité.

Il s’agit d’un v½u pieux, que toutes les réalités historiques démentent. D’ailleurs, pire qu’un v½u pieux, il s’agit plus exactement d’une plaidoirie corporatiste faite entre avocats au sujet d’avocats : le chef d’état rappelle qu’il est lui- même avocat, que son fils est avocat (il omet de dire que la mère de ce jeune homme est avocate elle aussi), et l’ancien chef d’état suspect de trafic d’influence avec un complice magistrat se targuait volontiers d’être avocat, fils d’avocate, ayant un brillant fils presque avocat, et défendu par un ami avocat qui partage bien entendu les valeurs judiciaires en toute connaissance des réalités et pratiques derrière les grands mots et les belles phrases électoralistes.

V½u pieux et plaidoirie corporatiste : oui. Mais il n’est pas suffisant de décrire ainsi ces propos qui indigneront tout citoyen ayant subi les foudres de la justice familiale française, intrusive, violant grossièrement chaque jour le savoir-vivre et la CIDE afin d’alimenter en affaires faciles, sans risques, et sans aucune responsabilité dans les très nombreux effets nocifs sur la santé physique, mentale et financière des parents capturés sous prétexte de droit des femmes et de droit des enfants.

Car pour bien décrire cette plaidoirie ronflante et auto-satisfaite tenue devant la presse entre avocats et au sujet des avocats, il faut aussi ajouter que c’est une contre-information notoire.

En témoigne le dossier ci-joint par lequel j’ai transmis quelques éléments au barreau breton compétent.

Au début des faits délictueux à mon encontre, en tant que père, médecin du travail et responsable associatif très actif, des auxiliaires de justice bretons, dont un fut incarcéré simultabément pour escroqueries, ne supportèrent pas mes activités associatives visant à la déjudiciarisation massive des séparations parentales. Ils se rendirent, et sans aucun risque, coupables de mon expulsion professionnelle illégale en tant que médecin du travail, juste après que j’aie été banalement expulsé de mes responsabilités parentales par l’appareil judiciaire matrimonial. Je n’ai jamais trouvé une seule porte judiciaire professionnelle pour le faire valoir: tous les procureurs et juges que j’ai tenté de saisir pour cette expulsion professionnelle ourdie par quelques complices principalement judiciaires ont oublié de me répondre. Même mon avocate d’alors, appartenant au même cabinet que l’avocat assurant la présidence de fait du service de médecine du travail, me dissuada de contacter les Prud’hommes, quand elle m’aperçut, effondré, devant la porte de cet organe de justice non professionnel

Après seize années, soit exactement le même laps de temps qui sépara la disparition d’Edmond Dantès et la résurgence du comte de Monte Christo revenant se rappeler à la mémoire de tous ceux qui avaient ruiné son existence, et avant tout des hommes de loi crapuleux mais très protégés, j’ai enfin saisi la justice prud’homale. Avec un dossier accablant, où figurait notamment la prise en considération par un juge pénal du motif exact de mon expulsion professionnelle.

Au fur et à mesure que les travaux des quatre Conseillers prud’homaux avançaient, ce fut la panique dans le cabinet d’avocats en question, qui multiplièrent les pressions sur deux faux témoins dont un principal, la directrice administrative, subornée et subordonnée, pour quelle mente, se démente, mente autre chose, à tel point que l’un des conseillers prud’homaux sur quatre qui vota contre moi tint à préciser qu’il était stupéfait par le nombre de mensonges proférés par le faux témoin.

Les Prud'hommes ayant rendu une ordonnance dite «de partage des voix», une juge professionnelle fut saisie en vue de départage, et c’est là que tout dérapa à nouveau mais de plus belle, la juge d’instance se faisait la complice grossière du cabinet d’avocats, inventant avec eux une mise en scène ridicule afin de contrer à la hâte un dernier élément lui aussi accablant que je venais d’introduire : le trio juge, avocats et faux témoins produisit un ultime faux témoignage surprise, aussi farfelu que grotesque, y compris dans sa mise en scène lors de l’audience. D’ailleurs, j’en fis officiellement part à la juge, lui disant qu’elle était complice d’une escroquerie, qu’elle n’avait plus sa place dans la magistrature et ne l’avait même pas dans une troupe de théâtre tant la comédie à trois escrocs avait été grossière! Bien conseillée, après délibération en sourdine avec le cabinet d’avocats félon, elle ne réagit pas, ne portant même pas plainte pour « outrage à magistrat », qui eût été notoire si je n’avais toutes les preuves de sa culpabilité active en complicité d’une bande organisée d’escrocs judiciaires surprotégés par tout l’appareil judiciaire local. Elle se contenta de gommer totalement cette mascarade de l’ordonnance rendue, elle qui avait interrompu les débats après cette bouffonnerie, en s’exclamant que tout s’éclairait enfin!

Puis je portai plainte, mais à grand peine au vu des réactions de procureurs, contre la juge escroc (mais le même jour, une heure après mon dépôt de plainte, un procureur qui aime le travail vite et bien fait interdit de délocaliser l’escroquerie judiciaire !), contre les avocats suborneurs, et contre le faux témoin subordonné et suborné. Trois juges d’instruction se succédèrent en un si court laps de temps, comme pour me faire à chaque fois recommencer ma petite chanson et faire mine de ne rien y comprendre) , se saisissant à leur façon corporatiste de mes dossiers : les instructions furent menées à décharge exclusive qu’un enfant de douze ans un peu éveillé remarqueraient sans peine, la juge principale, depuis partie très loin, voulant bien croire avec une naïveté désarmante et fort étonnante dans ce corps de métier, tout ce que ses collègues de travail et faux témoins subornés lui racontaient, sans qu’ils apportent la moindre preuve de leur amnésie collective, de leurs faux souvenirs se contredisant les uns les autres, acceptant qu’il n’y ait plus aucune pièce de mon dossier sauf des lettres de calomnies à mon encontre –totalement préfabriquées pour les besoins de leur cause, et juste bonnes à faire valoir comme attestations crapuleuses dans une affaire de séparation parentale envenimée par les professionnels du genre- Au final, l’instruction à dé »charge exclusive me donna donc entièrement tort : les robes noires coupables d’escroqueries répétées et de subornation pour masquer mon ancien licenciement abusif sont « de blanches colombes » comme le plaide l’un d’eux, et moi, la blouse blanche, j’ai l’âme aussi noire que leurs c½urs sont purs !

Fort de cette expérience ahurissante que même Racine n’avait imaginé en son siècle dans « les Plaideurs », constatant que les juges chargés de couvrir les avocats et leurs complices sont plus ridicules encore que le « Dandin de la farce », je ne pouvais donc vous laisser dire que les avocats ne sont pas au dessus des lois et qu’il ne s’agit pas d’une caste d’intouchables, comme vous l’avez communiqué dans des médias par trop complaisantes, ayant définitivement abandonné leur rôle d’investigation et leur devoir d’information.

Du reste, et Racine ne m’en voudra pas d’évoquer également Tartuffe, à travers la farce ridicule elle aussi que joue Maître Sarkozy : en France, le pouvoir judiciaire n’a rien de comparable avec la police politique communiste de jadis : il n’est absolument pas aux ordres des politiciens, ce serait plutôt l’inverse !

Et la communication du chef d’état actuel, Maître Hollande, n’est pas moins frelatée, pas moins viciée : il n’y a aucune indépendance entre les trois pouvoirs, mais en vérité une complicité entre eux sous couvert de déclaration d’indépendance, pour assurer l’impunité et la suprématie du pouvoir judiciaire, lequel est bel et bien le nouveau prédateur antisocial, l’outil pseudo-républicain de dé tricotage des acquis du CNR, le lobby dont le besoin de colonisation et de normalisation du peuple explique l’ arrogance et l’ impunité, unique en France, qui rappelle non la « Stasi », mais plutôt la mafia, exploitant des assujettis de force dans le silence complice du pouvoir politique lui aussi compromis.

D’ailleurs, pour qui réfléchit un peu à ce problème politique de premier plan, le constat est clair : aucune autre corporation n’est aussi protégée dans ses exactions, abus, immixtions et manipulations que l’appareil judiciaire. Qui ne comprend que dès lors et en toute logique, c’est le moins vertueux des pouvoirs qui attire, attise, flatte avant de tolérer puis de protéger les penchants pervers de ses membres, eux qui rendent chaque jour plus encore que la veille une somme magistrale d’ordonnances faisant les affaires des avocats, dans un pays dont il faut contenir les manifestations de colère et de désespoirs moraux et sociaux, sous prétexte de le protéger ?

Dès lors, le diagnostic du médecin spécialiste de la vie sociale que je suis est lui aussi limpide : nous somme en état d’aliénation judiciaire programmée, ayant totalement anéanti les clivages politiciens d’antan, en phase catastrophique de décadence post-sociale et même antisociale ; aux nouveaux mots de société doivent correspondre de nouveaux mots les traduisant : nous sommes placés sous la coupe d’une juristocratie post-nobiliaire qui se gargarise de lois, flatte les droits, méprise les devoirs, et se retranche derrière l’image d’un état de droit pour exploiter à son profit les tas de lois et les tas de droits.

Je vous remercie pour votre attention, et vous prie d’agréer, Monsieur le président du Conseil des barreaux, mes salutations distinguées.


Vos commentaires :
Dimanche 19 mai 2024
Pezh a gont Pascal Dazin ne ra ket nemet kadarniñ e bevomp e mesk touellerezh.
Ar politikerion ne reont ket pezh abalamour petra oent bet anwet pe dilennet. Ar skol a prient dilaboure ar c'hallaoued n'en deus ket ken fiziañs en o justiss…
A avokaded ne zifenn ket an dud, merañ a reont o garierenn, o arc'hant.
Trist eo erruet jeu e barzh ur bed aet de neuz.
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