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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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L'information et le soutien à la création culturelle en région sont l'objet depuis plusieurs mois d'attaques concertées, tant à la radio (réseau France Bleu) qu'à la télévision (France 3), qui nous ramènent 40 ans en arrière, à une époque où, selon les propos du ministre de la Communication de l'époque, l'ORTF était « la voix de la France ». Ce faisant la France s'éloigne un peu plus des démocraties européennes, où les médias audiovisuels sont largement régionalisés, pour s'aligner sur la Russie de Poutine et l'Italie de Berlusconi. Ces manoeuvres parisiennes, motivées par des considérations politiciennes et mercantiles, donnent l'image d'une France d'un autre siècle, rancie.

En Bretagne, les personnels de FR3 et de France Bleu ont manifesté leur opposition à la confiscation par Paris de la tranche 12-14 H, à la mise en cause sur France 3 des émissions en breton du mercredi matin destinées aux plus jeunes et à la réduction de la place accordée aux musiques de Bretagne sur les stations de France Bleu Breiz Izel, Armorique et Loire Océan. Le directeur de France 3 Ouest, au moment de partir à la retraite, insiste sur le succès rencontré par son initiative de créer ce rendez-vous de la mi-journée. Le Conseil régional de Bretagne s'est élevé contre cette recentralisation des programmes dans une motion adoptée le 18 février et Michel Vauzelle, président de la Région PACA, a annoncé sur Europe 1 son intention de porter plainte auprès du CSA pour non-respect par FR3 de ses obligations de service public en région, inscrites dans son cahier des charges.

Les auditeurs et téléspectateurs bretons doivent dire Non à des dérives qui font que FR3 et France Bleu sont de moins en moins « un service public à caractère territorial, d’information et d’aide à la création culturelle en Région » et de plus en plus « un réseau centralisé avec décrochages régionaux. »

Pour une démocratisation des médias audiovisuels en région, une première manifestation aura lieu, samedi 25 mars, à 14 h 30, devant les locaux de Radio Breiz Izel, à Quimper, symbole de la décentralisation des moyens audiovisuels en Bretagne.

Cette manifestation répond à l’appel de la « Coordination des Auditeurs de Radio France Bleu Breiz Izel pour la diffusion de programmes créés en Bretagne». Cet appel, ouvert aux organisations démocratiques et aux signatures individuelles, est soutenu dès à présent par l’UDB (Union démocratique bretonne), l’Appel de Carhaix, Diwan, Bemdez, Dihun, l’AEMB (Association des élus municipaux bretons),UGB (Union des enseignants de breton), le Parti breton, Askol, Div yezh.

Sous le mot d’ordre « Pour une Radio Breiz-Izel digne de son nom », les manifestants demanderont que RBI, comme Frequenza Mora en Corse, n’ait pas à diffuser l’émission parisienne de Patrick Sabatier, car ce n’est pas ce que veulent les auditeurs bretons. Ils demanderont également que RBI ait les moyens de diffuser autant d’heures en langue bretonne que Frequenza Mora en langue corse (40% des programmes), en application du principe d'égalité pour les auditeurs de Bretagne. Ils demanderont enfin la création d’une radio régionale de service public émettant en français et en breton sur les cinq départements bretons, Loire-Atlantique incluse donc, conformément à la Charte culturelle de Bretagne de 1977 signée par le Conseil régional de Bretagne, les 5 Conseils généraux et l’Etat.

Pour le porte-parole Ronan Divard Herve ar Gall, Chargé du secteur Langue et Culture bretonnes Courriel : hele-gall@wanadoo.fr


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Mardi 30 avril 2024

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