Considérations naturalistes et hydrologiques. Aéroport de Notre-Dame des Landes

Communiqué de presse publié le 24/02/14 19:20 dans Environnement par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Un triton à Notre-Dame des Landes.
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À Notre-Dame des Landes.
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Rassemblement-pique-nique du 28 août 2010 à La Vache rit sur le site prévu pour l'aéroport.
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Rassemblement-pique-nique du 28 août 2010 à La Vache rit. Plus de bétail ?
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Rassemblement du 17 nov. 2011 à Notre-Dame des Landes. Le beurre NDDL dans l'épicerie du bourg. Donc plus de beurre ?
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Notre-Dame des-Landes 14 octobre 2008 veut la qualité de vie.
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Notre-Dame des Landes 14 octobre 2008. Les tritons faisaient déjà parler d'eux en 2008. Slogan inspiré de mai 68 Sous les pavés la plage.

Toutes les images de violence et de casse sur lesquelles la presse nationale s'est focalisée ont largement occulté les raisons premières de cette manifestation du 22 février à Nantes : le désastre écologique que serait la construction de cet aéroport.


Il a paru important de mettre (remettre ?) ces raisons en lumière, tels qu'exposées par des personnes compétentes, ceci ici en écho à la lettre ouverte de Françoise Verchère (voir notre article)

N'écrit-t-elle pas ceci ?

« Évidemment, cela permettra d'occulter une fois encore le fond du dossier » et « ... la destruction du bocage de Notre Dame des Landes et de la vie qu'il abrite serait, elle aussi, irréversible » ou encore « les images de la “guérilla urbaine” dont vous avez parlé seront reprises à l'envi plus que celles du char-triton, des 520 tracteurs présents ».

Elle souhaite que soit prise « la seule décision raisonnable : respecter la loi sur l'eau, améliorer l'aéroport de Nantes-Atlantique et rendre sa sérénité à Notre Dame des Landes pour que la ZAD redevienne une campagne où vivre et travailler ».

Les raisons premières du refus de l'aéroport

Le refus consiste à ne pas accepter que des milliers d'hectares de terres agricoles soient perdus avec la confiscation de leurs terres aux agriculteurs, que des terres soient rendues imperméables par bitumage (on parle de 1.650 + 1.220 hectares) et qu'elles ne jouent plus leur rôle de régulation hydraulique. Avec les précipitations abondantes de cet hiver c'est encore plus évident...

Le refus consiste aussi à ne pas accepter que des espèces rares disparaissent.

Les conséquences de l'imperméabilisation des terres par le bitume

En [[hydrologie]] le site Reporterre explique cet impact néfaste.

- (voir le site) où Camille Martin n'hésite pas à titrer, le 10 février Les précipitations actuelles remettent en cause le projet d'aéroport.

Extrait « Les inondations résultent de l'accroissement des précipitations conjugué à l'imperméabilisation des sols. Le changement climatique devrait augmenter les précipitations violentes, comme celles que subit l'ouest de la France. Prévenir les inondations à l'avenir implique donc de réduire l'artificialisation des terres ».

Suit une étude méticuleuse sur le rôle des bassins versants.

Extrait « Que se passe-t-il quand les bassins versants sont artificialisés par des constructions et revêtements de bitume ou de goudron ? Les terres des bassins versants absorbent moins d'eau et celle-ci ruisselle en plus grande quantité vers l'aval, où elle augmente les risques d'inondation. Autrement dit, les sols sont “imperméabilisés” et cela accroit le ruissellement ».

Le point de vue des naturalistes sur la faune

(voir notre article) pour l'annonce de la réunion à Nantes et (voir le site) des Naturalistes en lutte pour le reportage sur cette réunion.

et (voir le site) des Naturalistes en lutte.

Extrait : « Ce contexte géoclimatique est très particulier et il est donc illusoire d'envisager de compenser la perte ou la dégradation de tels secteurs et des espèces qu'ils hébergent ».

La lettre de la Société herpétologique de France au ministre de l'Environnement en février 2014 en PDF

Pour confirmation, l'extrait du PDF : Le projet d'aéroport se situe dans un paysage de bocage qui comporte une vaste zone humide, dont la richesse spécifique et les abondances en Amphibiens ont été reconnues et soulignées, de tels secteurs étant devenus aujourd'hui rares au niveau régional voire national. Le secteur en question accueille 10 espèces d'Amphibiens et un hybride, et 10 espèces de Reptiles, c'est-à-dire pratiquement toutes les espèces susceptibles d'être présentes dans ce type de milieu dans cette région !

De plus, le déplacement d'individus n'est pas nécessairement une mesure de conservation efficace.

Lettre signée de Jacques Castanet, professeur honoraire Université Pierre et Marie Curie, président de la SHF ; de Olivier Lourdais, chargé de recherches au CNRS, et Jean-Pierre Vacher, doctorant en biologie, responsables de la commission conservation. Avec 6 copies.

Maryvonne Cadiou

Avec quelques photos extraites de (voir notre article) : le rassemblement du 17 novembre 2011 et (voir notre article) : le pique nique d'Europe Écologie du 28 août 2010.


Vos commentaires :
Ed Du
Vendredi 22 novembre 2024
Maryvonne Cadiou,
Pourquoi ne pas faire appel à l'UNESCO pour sauver Notre Dame des Landes?

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