Philippe Grosvalet dénonce les violences de la manifestation anti-aéroport

Communiqué de presse publié le 23/02/14 0:48 dans Environnement par Philippe Grosvalet pour Philippe Grosvalet
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Communiqué de presse, samedi 22 février 2014, 18 h 48

Le président du Département réclame le démarrage des travaux du futur aéroport.

Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique, déplore les affrontements et les exactions qui ont accompagné le cortège réuni ce samedi 22 février dans les rues de Nantes pour s'opposer au futur aéroport du Grand Ouest :

Après plusieurs mois de dialogue, les opposants à l'aéroport du Grand Ouest se sont exprimés ce samedi 22 février dans les rues de Nantes d'une bien triste manière. Alors qu'ils n'ont pas réussi à obtenir gain de cause sur le plan légal, ils ont choisi de porter leur combat sur un terrain intolérable : celui de la violence et des dégradations.

Ils avaient le droit d'exprimer leur désaccord. Mais nous ne pouvons admettre les affrontements et les exactions commis au fil de leur cortège.

En agissant ainsi, ils ne respectent pas le territoire. J'en veux pour preuve le saccage de la vitrine Oh La La ! (1) qui n'a rien à voir avec le futur aéroport mais qui avait le seul tort d'être sur le chemin des casseurs et de vouloir promouvoir les charmes de notre département pour le compte de Loire-Atlantique développement (LAD).

Si l'opposition à l'aéroport du Grand Ouest se radicalise ainsi, c'est sans doute parce que la mobilisation faiblit : les manifestants n'étaient pas aussi nombreux que ce qu'espéraient les organisateurs du rassemblement de ce 22 février 2014.

Dès lors, je demande le démarrage des travaux du futur aéroport dans les meilleurs délais. Cela fait trop longtemps que les habitants de la Loire-Atlantique attendent cette formidable opportunité de développement et d'attractivité pour leur département.

Philippe Grosvalet, président du Conseil général de Loire-Atlantique

(1) Note ABP : OH LA L.A. ! est la boutique Office de tourisme de la Loire-Atlantique sise allée Brancas près de la station tram et bus de la place du Commerce.


Vos commentaires :
Caroline Le Douarin
Vendredi 15 novembre 2024
Mais monsieur Grosvalet, ouvrez les yeux.
Les casseurs ne sont PAS les manifestants anti-aéroport, mais des gens à la solde du gouvernement, à la solde et complices de ceux qui sont pour l'aéroport.
Personne n'est plus dupe de ces manigances de nos jours dont la presse aux ordres se repaît, masquant ainsi adroitement les vrais buts de la manifestation.
Personne sauf vous ?

Ker itron al lann
Vendredi 15 novembre 2024
Vous avez totalement raison. Oui à notre aéroport â NDDL! Et que les travaux commencent enfin...
Nos ELUS ont notre entier soutien. Quant aux responsables de cette foire, ils devront payer. L'ère de l'impunité est révolue.
Quant aux prétendus écolos, qu'ils s'attendent â payer le prix fort aux prochaines élections. De Rugy n'est rien sans le soutien du PS. Il est temps de le lui rappeler définitivement.
La hache de guerre est déterrée!
Stormomp betek an trec.h!

ArKall
Vendredi 15 novembre 2024
J'étais place du commerce lorsque nous avons vu arriver une horde de très jeunes gens tous vêtus de la même tenue noire et masqués, les sacs à dos pleins de pavés qu'ils se sont échangé au vu de tous, les CRS à 50 m d'eux, ont laissé faire alors que des manifestants pacifiques leur ont demandé d'intervenir tant qu'il était encore temps. Les CRS étant déployés partout, il était facile à ce stade de les encercler pour les empêcher de nuire. Ne pas les interpeller et les laisser commettre leurs exactions n'était-il pas la meilleure façon pour les pro-aéroport de discréditer un mouvement par ailleurs très pacifique et bon enfant.
Pour preuve ;les titres des journaux de la veille annonçaient qu'il y aurait des dégâts .En laissant le défilé passer devant la vitrine de Vinci on était sur du résultat . Sont contents les pro-aéroports. Quand on veut tuer son chien.....
Quand Mr Ayrault est venu au Sillon de Bretagne je me suis fait arrêter pendant 3 heures à cause du simple fait de porter une écharpe avec des hermines . Je ne manifestais même pas.
J'aurais dû porter une tenue noire, un masque, et un sac à dos plein de pavés d'autre à à la main et je serai passé inaperçu . Enfin tout dépend du parti ou on se trouve.

Ed Du
Vendredi 15 novembre 2024
Maintenant c'est clair au moins d'où vient la provocation!

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