Chants d'amour de Perse, chants d'amour et de trahison de Bretagne, un voyage magique
Annie Ebrel et sa collègue iranienne vont être enveloppées d'un «écrin de musique» aux multiples couleurs, aux multiples aspects : percussions de toutes sortes, flûtes de Sylvain Barou. Et portées par ces trois musiciens d'exception, les deux chanteuses alternent chants d'amour persans et gwerzioù.
Une traduction d'un poème persan, envoyé par Jakez
Gaucher :
Près de la Mosquée bleue
D'Ispahan
Souffle chaud
Du désert blanc
Sur les mosaïques bleues
Incrustées de diamants
Brillent les feux
Du désert blanc
Le Souffle chaud
Du sable d'or
Fondant
Sous le Soleil d'Ispahan
Sous les Rayons
Nacrés de blanc
Murmures
De douces lourdeurs
D'écrasantes chaleurs
Souffle le vent
Du désert blanc
Dans les ruelles
D'Ispahan
Souffle radiant
Le sable blanc
Étouffant
Le monde s'endort
Sous la lourdeur
Du Vent d'Amour
Dans le Ciel blanc
Souffle le vent
Du désert blanc
Tout blanc
Tout blanc
Silence du vent
Lourdeur du vent
Sous le soleil
D'Ispahan
Dans la torpeur
Douce chaleur
Le monde s'endort
Le monde attend
La caravane au pas lent
Dans le silence
Du désert blanc
Le monde s'éveille
Le monde attend
Les hommes au bleu turban
Sous les chaleurs
Du monde blanc
S'avancent au loin
Les hommes blancs
Nappés de bleu
Aux yeux de vent
Et les chameaux
Au pas si lent
Si lent
Fendent le vent
Fendent le temps
Sur la Route d'Ispahan
Sur le chemin tout blanc
Tout blanc
Viennent du désert
Les rêves blancs
Nacrés de bleu
Nacrés de vent
Leurs voiles dansent dans le vent
Du désert blanc
Leur chant s'envole
Dans le vent
Sous les étoiles
Du vent
Dans les ruelles
De sable blanc
Accourent les foules
Accourent les gens
Les cris s'élèvent
Mêlés aux chants
Des rêves
Des rêves d'antan
Et les prières
Sans fin s'élèvent
Dans les volutes
Du Temps
Dans les volutes
d'Ispahan
Dans les étoiles
Du Temps
D'antan . . .
Vents solaires
Vents stellaires
Les poussières d'or
Recouvrent la ville
Endormie
Au milieu de la nuit...
Traduction en persan par Mme Maneji Nouri-Ortéga
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