Après le rassemblement d'environ 50 personnes avec drapeaux bretons devant le château des ducs de Bretagne, à l'appel de Bretagne Réunie autour de la statue d'Anne de Bretagne par [[Jean Fréour]] et le dépôt d'une gerbe (voir notre article) eut lieu la messe du souvenir (voir notre article) des 500 ans du décès d'Anne de Bretagne, la dernière duchesse des Bretons née au château ducal de Nantes en 1477, morte au château de Blois le 9 janvier 1514 (voir notre article) et (voir le site) d'infobretagne.
Chacun se rendit pour 18 h dans la chapelle de l'Immaculée (1) rue Malherbe à l'est du château. Très belle et lumineuse, récemment restaurée, ses vitraux étincelaient dehors à la tombée de la nuit grâce à l'éclairage intérieur (voir notre article) pour photos.
Bien cachée hors d'un lieu de passage courant - le Faubourg Richebourg au XVe – elle fut une vraie découverte pour de nombreux fidèles qui auront envie de la visiter en détail (voir notre article)
Près de 120 fidèles ont assisté à la messe. Ce qui est peu, mais remarquable vu l'indigence des annonces presse (sur le site de Ouest France ne figure que l'annonce de celle de Saint-Brieuc. Aucune pour la messe de Nantes, et aucun reportage).
La bannière Anne de Bretagne 2014 avait été déposée sur les marches de l'autel par Jacky Flippot du Comité Anne de Bretagne.
Le père Serge Leray, vicaire épiscopal, chancelier du diocèse de Nantes (voir le site) était assisté du recteur de la cathédrale Hubert Champenois. Le prêtre personnalisa l'office chaque fois que possible autour d'Anne de Bretagne, il mentionna [[Françoise de Dinan]], la gouvernante très pieuse qui éduqua la duchesse dès 1488. Il évoqua « le Tro Breiz d'Anne de Bretagne comme un acte de foi ». D'ailleurs « Anne est souvent représentée à genoux, comme sur son tombeau à Saint-Denis », ajouta-t-il. « Ce sont des représentations conventionnelles à l'époque mais qui montrent très bien la vie de foi d'Anne ». Il rappelle les multiples morts qui ont jalonné son existence, revenant sur la mort de ses parents, de Charles VIII, de ses nombreux enfants (10 sur 12)...
Le père Hubert Champenois précisa que sera donnée une messe des funérailles à la cathédrale de Nantes le 5 avril à 20 h 30 (voir le site) en lisant le texte de la photo 9. Précisons la direction de Denis Raisin-Dadre, avec la participation exceptionnelle de Philipp Vallepin, récitant, et Yann-Fañch Kemener, chanteur breton.
Le cantique breton Jesuz, pegen braz eo (2) était au programme (ph. 7).
Le Da feiz hon tadoù koz (À la foi de nos ancêtres) (voir le site) conclut la messe, annoncé ainsi par le père Leray : « On se quitte avec le Da feiz hon tadoù koz à l'orgue par Gabriel Niel, organiste de la cathédrale et de la chapelle, qui connaît bien les cantiques traditionnels bretons ».
À la sortie l'on put voir un drapeau breton déployé, le Kroaz Du (ph. 8).
(1) Chapelle de l'Immaculée (voir le site)
(2) Jésus, comme il est grand ou Jezuz, pegen braz eo (voir le site) est une variante du cantique Ar baradoz (Le paradis) (voir le site) . Il est attribué à Saint Hervé mais plus vraisemblablement il a été écrit par le père [[Michel Le Nobletz]] au XVIIe siècle.
■On ressent quand même un sentiment pas net quant à cette messe. Elle a eu lieu, certes mais aurait pu être nettement mieux :
Les paroles des cantiques bretons n'étaient pas sur la feuille donnée aux fidèles...
Voir le PDF 1 qui a été corrigé, merci.
Si les Bretons connaissent les airs, ils ne chantent pas forcément les paroles des cantiques tous les jours sous la douche !
C'était du A5. Il aurait fallu un format A4, mais l'Église n'a pas de sous, c'est bien connu...
Il faut espérer maintenant que le recteur de la cathédrale de Nantes ne récidivera pas sa remarque politique lors du concert du 5 avril.
Qui pourrait l'avertir de sa “maladresse” ?
Réservations ici :
Voir le site
0240357643