Le rideau est levé, place aux pantalonnades.
A gauche, deux listes :
- Le poussiéreux Parti Communiste, allié à Mélenchon, va prêcher aux « nigauds » de Bretons la parole de la France une, indivisible, centraliste, celle des « Lumières » éclairant les sauvages des colonies.
- Le Parti Socialiste qui brille actuellement autant par son incompétence que par son affairisme, ses malversations, et ses histoires de m½urs… avec à sa tête l'inconnu Simon Uzenat, parfait produit parachuté de la cooptation ou du clientélisme pratiqué dans les formations dirigeantes. Un PS jusque-là représenté par son leader historique Nicolas Le Quintrec, qui après avoir briqué pendant des années les portiques ornés de l'enseigne à la rose, en imaginant sûrement lustrer les souliers des grands pontes de la rue de Solferino, se trouve écarté du jour au lendemain par le jeune poulain nommé de Paris. C'était l'opposition, car il y avait une opposition à Vannes, on ne vous avait pas dit ? En seconde position, Marion Le Berre, la gauche « citoyenne », bien sage, bien fidèle et surtout bien bobo : quand une urbaniste débarque à Vannes pour surfer sur la spéculation immobilière… de gauche.
Au centre, une liste :
- celle des perdants, les anciens serviteurs, parfois zélés, jetés à la rue comme des malpropres de leur parti respectif. Derrière le pâlot Nicolas Le Quintrec, on trouve en seconde position Anne Camus, désavouée par les Verts puis par Bretagne écologie, puis en troisième position Jean-Jacques Page, qui défendait jadis corps et âme les intérêts de l'Union Démocratique Bretonne, d'EELV et du PS, mis récemment à la porte des régionalistes pour avoir osé soutenir d'autres candidats que ses « vieux copains ». Tous trois sont élus au conseil municipal et sortent d'une longue léthargie. Un soubresaut aussi brutal qu'incontrôlé puisque la gauche vannetaise de toujours est désormais au centre et va tenter de faire une percée. Ils ont une posture sérieuse et ne se moquent surtout pas de leurs ex-électeurs…
A droite,
- Vincent Salette… ?
- David Robo, maire actuel, apparemment émancipé de François Goulard, représentant de l'UMP, de son affairisme et de cet Etat qui nous ruine. L'UMP règne en maître sur Vannes depuis fort longtemps. Pour en mesurer l'étendu des dégâts, nous invitons tout un chacun à visiter notre site : (voir le site)
- Bertrand Iragne du Front National, la France de Marine Le Pen qui n'a qu'un souhait : celui de voir la Bretagne disparaître dans un monde français, où mêmes les Bretons sont des étrangers à rayer de la carte.
Tous ces candidats sont les fidèles vassaux du centralisme, de l'uniformité, de la fabrique à citoyens, consommateurs parfaits et silencieux. Ce sont eux les responsables de notre faillite, de l'exode des jeunes, du chômage… Ils ont ruiné nos repères, nos solidarités, notre culture.
Pourtant, dans cette mascarade, tout le monde il est gentil, tout le monde il est breton ! Sur chaque prospectus figure des slogans en breton pour des élus qu'on n'a pour la plupart jamais vu intervenir en faveur du breton et dans aucune activité culturelle bretonne. Certains de leurs soutiens, comme André Gall, ancien maire d'Arradon, ont toujours refusé d'apposer le Gwenn-ha-du sur leur mairie.
Alors ne vous trompez pas, ne croyez pas des bonimenteurs.
- Plutôt que de voter majoritairement à chaque fois pour l'un des deux partis monopolisant les médias, en jouant ainsi à un éternel ping-pong politique ;
- Plutôt que de se plaindre de la politique en place et, pourtant, plébisciter toujours les mêmes !
- Plutôt que de choisir un candidat se targuant de ses relations parisiennes, en vérité contre nos intérêts ;
- Plutôt que de penser que tel ou tel candidat lié à l'un des partis centralistes portera la voix de l'emploi, du pouvoir d'achat, de nos retraites, etc. Ces partis français franciliens sont responsables de notre agonie en pompant nos forces, notre fiscalité et nos richesses, en faisant taire nos valeurs ;
- Plutôt que de mettre en avant l'affairisme contre l'honnêteté (l'UMP et le PS ont un lourd passé en ce domaine, et cet héritage leur permet de se maintenir !) ;
- Plutôt que de choisir une formation politique qui nous empêche de voir au-delà des mers ;
- Plutôt que d'abandonner la Bretagne à la spéculation immobilière ;
- Plutôt que d'encourager l'action de l'ensemble des partis politiques freinant ici toute initiative ;
Arrêtons de croire des foutaises et de plébisciter les barrages à notre développement. Lorgnez les nouveaux pays émergeants en Europe, ils snobent la fameuse « crise ». Choisir la voix de la Bretagne est la seule voie pour vivre sereinement au présent et pour assurer l'avenir de tous, le reste n'est que tromperie. Soutenez, adhérez à Vannes 2014.
Pour Vannes 2014,
Judith Lanune.
■cela me rappelle marie le pen, version bretagne