Ces jours-ci, le vrai et son contraire nous ont été servis avec un cynisme digne des pires décisions staliniennes : promesses de réformes avec dégraissage du mille-feuille de ses départements, diminution du nombre des régions laissant espérer un respect de l'histoire des peuples avec une réunification de la Bretagne souhaitée depuis plus de soixante dix ans. Un président de la république, restant dans le flou artistique comme d'habitude, tout en disant qu'il faut aller vers les réformes de l'État ,
- et pour cause, il faudrait trouver 65 milliards d'économie en 3 ans ! -
Mais balayant l'histoire de Bretagne d'un revers de mépris, pas une once de démocratie dans le propos, faisant fi de désirs populaires largement exprimer par sondages depuis des lustres, Jean-Marc Ayrault déclare :
“qu'on n'allait pas prendre des bouts de régions pour les mettre avec une autre” !
Au nom de qui et de quoi s'arroge-t-il le droit de trancher dans le vif d'une décision qui ne peut être que collective et démocratiquement respectée ?
Cela dépasse tout entendement républicain et vaut rupture de pacte européen de la part de l'État français. Cette déclaration ne restera pas sans lendemain.
Qu'on se le dise !
■Non, arrêtons de nous leurrer: nous sommes entre les griffes d'un pays qui nous a envahis à la fin du quinzième siècle et qui n'a pas encore totalement réussi à nous phagocyter. Il n'a pas encore complètement réussi à tuer la langue et le sentiment breton est encore très fort sur tout le territoire,
même sur la partie qui en a été abusivement détachée.
Notre adversaire s'imagine qu'il va finalement venir à bout de l'identité bretonne, en mettant en oeuvre tous les moyens que l'appareil d'Etat met à sa disposition. Les apparences semblent parfois lui donner raison. En réalité, il se met le doigt dans l'oeil profondément, comme le mouvement des Bonnets Rouges l'a montré et
continuera de le montrer. La Bretagne se réveille. Notre peuple finira bien par trouver les chemins de l'indépendance. Laissons les jacobins cuire dans leur jus !
Quand je pense que j'habite, tant à Nantes, qu'à Sarzeau Suscinio, à deux pas de Z'AYRAULT !!!
On souffre !
Je l'ai croisé à maintes reprises et j'étais atterré à chaque fois !
Il était glaçant !