Le 11 décembre 2013, l'Assemblée Nationale était saisie du projet de loi sur les métropoles.
A cette occasion des députés bretons ont déposé un amendement pour faire sauter les verrous qui empêchent la réunification de la Bretagne. Il s'agit du véto de la région des Pays de la Loire d'abord, qui est contraire à la Constitution et des obstacles techniques à la tenue d'un référendum ensuite.
Communiqué de presseCet amendement a été initié par Messieurs LE FUR (UMP) et MOLAC (EELV apparenté UDB), suivis Messieurs BENOIT (UDI), et URVOAS (Parti socialiste). Messieurs MOLAC et BENOIT avaient entraîné avec eux les groupes EELV, UDI et UMP. Au total 243 signatures.
Le Conseil d'Administration de Bretagne Réunie a été en permanence à leurs côtés pour les soutenir et les assister.
Mais sur les 243 députés bien peu étaient dans l'hémicycle au moment du vote et le gouvernement avait préparé la riposte.
Madame la Ministre LEBRANCHU a émis un avis défavorable au nom du gouvernement.
Curieux retournement d'une ministre qui appelle à voter contre un amendement identique à celui qu'elle avait voté avec énergie quand elle était dans l'opposition.
Le résultat est sans appel : l'amendement qui aurait permis à la Loire-Atlantique de retrouver la Bretagne est rejeté et celui qui permettra de fusionner les régions Bretagne et Pays de Loire sans consulter la population est adopté.
Le gouvernement a ce qu'il voulait, les métropoles et demain le Grand Ouest.
La Bretagne, elle, n'aura rien et la Constitution demeure violée sans honte.
Pourtant tout n'est pas négatif. Après 3 tentatives depuis mars 2013 ce sont cette fois 243 députés qui ont signé pour que la Bretagne et la Loire Atlantique soient seules à décider de leur réunion et beaucoup non signataires lui auraient été favorables sans les pressions d'un Premier Ministre, hostile à la Bretagne.
Par ailleurs un amendement a tout de même été adopté qui permettra à 10% des membres de l'assemblée régionale ou départementale de saisir l'assemblée de la question de la réunification.
La Bretagne n'a plus rien à attendre de cette mandature tant que Jean Marc AYRAULT est Premier Ministre.
La Bretagne a la Constitution pour elle et continuera à demander qu'elle soit appliquée.
Il y aura prochainement de nouvelles batailles parlementaires. Monsieur URVOAS a déjà annoncé la prochaine pour mars 2014. Nous y serons nous ne laisserons aucun répit au pouvoir et nous gagnerons.
Jean-François Le Bihan, Président BP 49032 44090 Nantes Cedex 1
■Mais cet exemple est suffisamment éloquent pour prouver, s'il en était encore besoin, combien il est judicieux de «jacobiner» un pays, pour empêcher la Démocratie d'améliorer ce qui peut L'être !
Nous ne sommes pas en «démocratie» mais bel et bien en «autocratie» . . .; c'est à se dégouter de la «République» . ..
. la Réunification bretonne est une condition indispensable à l'avenir de la péninsule et à une démocratie respirable.
. la question de la Réunification bretonne est transversale. Elle ne relève pas du clivage politique habituel droite-gauche, exception politico-culturelle française tout-à-fait nuisible et dont il faudra bien un jour se débarrasser. Avant que ce système ne fasse trop de casse!
La morale de l'Histoire est que les «Bonnets Rouges» ont devant eux un boulevard pour faire germer et porter les ultimes espoirs démocratiques dans ce pays.
Force d'initiative, ils ne doivent pas, ils ne peuvent pas être ignorés par les structures et autres acteurs de la société. Cela a clairement été évoqué au micro à Karaez.
Breizh he pemp departamant a vevo! Breizh a fell dezhi bevañ!
La Bretagne (5 departements) vivra! Elle veut vivre!
Je suis écoeuré et c'est un euphémisme de l'attitude de Marylise Lebranchu:
- maintenant qu'elle est au gouvernement elle n'est plus trop favorable à la réunification de la Bretagne car elle vient de découvrir qu'il y a un risque de fracture pointe Bretagne/Est de la Bretagne : elle vivait au pôle Nord ou à Morlaix les années précédentes ? Ou sur Mars lorsqu'elle votait l'amendement présenté sous le précédent gouvernement ?
- moi qui suis finistérien je trouve lamentable qu'elle sous-entende que la majorité des Finistériens est contre cette réunification en voyant Rennes comme un mur et Rennes/Nantes comme un encore plus grand mur. Son argument ne tient pas car c'est dans le Finistère que le plus grand nombre de communes ont fait un voeu en faveur de la réunification de la Bretagne
- et en plus elle prépare maintenant, elle aussi, le Grand-Ouest en parlant de ne pas s'arrêter aux limites historiques de la Bretagne et cela sans peur de se contredire quant à la marginalisation de la pointe Bretagne
Bien sûr je ne suis pas dupe, elle est au gouvernement sous les ordres de Jean-Marc Ayrault l'un des plus farouches opposants à la réunification de la Bretagne mais s'écraser et retourner sa veste à ce point-là je n'en reviens pas.
IMPORTANT:
Nos opposants jouent maintenant sur l'un des seuls arguments contre la réunification qui peut sembler légitime au premier abord : le risque de marginalisation de la pointe Bretagne face à l'axe Rennes/Nantes: il faut ABSOLUMENT contre-argumenter en expliquant que si la Bretagne n'est pas réunifiée, on aura à terme un Grand-Ouest où la pointe Bretagne sera à coup sûr marginalisée car encore plus excentrée dans cette grande région sans identité où l'axe sera Rennes /Nantes/Angers/Le Mans.
En voici une nouvelle preuve.
J'écrivais ce qui suit le 29 janvier 2006
« La Bretagne toujours sous le Régime de Vichy!"
Après le débat, voire la controverse, concernant l’existence de l’article de loi portant sur « le rôle positif de la colonisation » le président de la République vient de prendre, en saisissant le Conseil Constitutionnel en vue de son abrogation, une décision qui sera de nature à créer, il l’a lui - même déclaré : «le rassemblement de la Nation sur son histoire »
Tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une idée forte de la République ne peuvent que s’en féliciter.
S’agissant d’un problème de démocratie et de respect des droits de l’Homme, l’association Blanc C’est Exprimé a souvent, comme de nombreuses associations, attiré l’attention sur un déni de justice qui perdure depuis le 30 juin 1941, bafoue et porte atteinte au droit à la diversité culturelle et linguistique et renie les conventions européennes que la France a signées et particulièrement celle de Pierre Mendès-France de 1952.
Ce qui pourrait être la cause de l’émergence d’un communautarisme qui doit être condamné car on en connaît les graves dangers.
Mais condamner le communautarisme c’est aussi ne pas accepter de lui donner les raisons qui lui permettent de se justifier, d’exister.
Il s’agit du décret de Vichy, signé par Pétain et Darlan, qui a séparé la Loire - Inférieure de la Bretagne administrative.
Or comme le déclarait Monsieur Jospin lors du procès du préfet Papon « le régime de VICHY était une négation de la République» et Jean-Pierre Chevènement qui affirmait «la condamnation nette, sans ambiguïté, de toutes les mesures prises par PETAIN sous le régime de VICHY»…
Malgré ces déclarations, les partis politiques, pour des raisons fallacieuses, ne tiennent pas compte de la volonté, exprimée sur le terrain par leurs propres élus, par différents votes en faveur de la réunification.
Ils refusent cette dernière à 75% des Bretons de Loire - Atlantique qui la souhaitent.
En ne mettant pas fin à cette situation, la République donne depuis plus de 60 ans sa caution à une décision de Pétain, « la Bretagne et les Bretons sont toujours, à cet égard, sous le régime de Vichy »
Il en est appelé à la haute autorité du chef de l’Etat pour qu’il prenne la décision, comme pour l’abrogation de l’article de loi concernant la colonisation, qui permette que « le rassemblement de la Nation sur son histoire » puisse réellement se réaliser.
« Ce qu’un décret a fait, un décret peut le défaire. »
La propagande est parfois si grossière que l'on ne peut se tromper sur ses objectifs! Ou du moins l'on a peut de risques/chances de faire d'erreurs en émettant certaines hypothèses quant aux intentions réelles de «nos meilleurs ennemis»; ce qui devrait engendrer des réaction appropriées aux intentions soupçonnées ou tellement évidentes.
Même au risque d'un peu se tromper, cela aurait au moins la force de prévenir l'adversaire de notre vigilance et détermination..
«Une image valant 10 000 mots», la présentation depuis quelques années, des «cartes/image météo et d'infos régionales »liant« la région administrative de Bretagne à cette région à l'Histoire fantôme des PdlL aurait dû entraîner les convictions sur cette volonté à peine cachée du »Grantoueste«, de »vouestitiser«.Et l'utilisation pléthorique un peu partout de ce exécrable de Grand Ouest! Une carte de France j'ai trouvé, où seule l'Île de France portait son nom, de plus historique.
Ces bulletins d'infos et météo, encore présentés en fin de chaque semaine, une fois en »Pays de la Loire-Bretagne« et une autre fois en »Bretagne-Pays de la Loire« confirmait à chaque fois la proposition/dévoilement (certainement mûrie depuis longtemps) d'un élu de Loire Atlantique en 2007. Celle-ci exprimée lors d'une table ronde de l'émission Transbordeur de TéléNantes(?), était qu'un projet d'une telle région »devrait satisfaire les Bretons quant à «certaines» de leurs revendications«...
Une réaction »type Bonnets Rouges« aurait dû avoir existé depuis des années, mais les temps _une fois de plus_ et l'écotaxe n'étaient pas venus. Car présidentielles, législatives, et autres élections sans avenir pour nous, »encrassaient« les neurones!!! Comme d'hab...depuis de trop nombreuses décennies...
Ce qui fait que nous sommes toujours quasiment au même point. Les quelques réactions/explosions sporadiques de colère ne les dérangent pas plus que cela, car elles n'ont pas de détermination dans le temps, pas de persévérance dans l»'intensité de la revendication...Pas d'unité!...Pas d'objectifs clairs! Pas ou peu d'effets sur les revendications essentielles, qui seules peuvent tenter d'apporter des réponses à toutes les autres.!!!
Est-ce à la fin toujours une partie de poker-menteur? Et pigeons à plumer?
Mme Marylise Lebranchu, ministre : Très franchement, en tant que membre du Gouvernement, je n’ai pas de mandat pour faire autre chose que de m’opposer à ces amendements.
Lorsque la question a été inscrite à l’ordre du jour de deux assemblées, un certain nombre d’études économiques ont été conduites. Il est très difficile pour moi de le dire parce que je suis membre du Gouvernement, j’avais défendu à un moment donné cette position, et je me suis rendu compte avec de bons économistes aménageurs du territoire que la barrière Rennes-Nantes était favorable sur le plan économique à Brest, Quimper, Vannes, Lorient, Nantes et Rennes mais défavorable à une zone allant de Lamballe à Saint-Brieuc. C’est un élément que nous n’avions jamais étudié ensemble.
Il faut donc remettre la question à l’ordre du jour et bien étudier les conséquences en termes d’équilibre économique. Quand je suis dans le Finistère, j’entends beaucoup parler, par exemple, de la barrière de Rennes. Les Finistériens pensent dans leur très grande majorité qu’il y a une barrière au niveau de Rennes, que le sud s’en sort mieux que le nord et qu’une barrière Rennes-Nantes serait encore plus forte. Il serait donc intéressant d’avoir des études d’impact car on envisagerait alors peut-être un autre périmètre que le seul périmètre historique.»
Elle entend parler de la «barrière de Rennes», mais pas du centralisme francilien. Vraiment aucune honte. Plus une voix dans les urnes pour ces gens-là.
Tous les débats sont ici :
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Non pas du tout. Cela reste un définition. Pour moi, le fait de se revendiquer comme Breton ne veut pas dire être anti-France. C'est différent. Par exemple de nombreux bonnets rouges se revendiquent français mais d'abord breton. Ce qui les rejoignent est donc qu'ils mettent en avant leur identité de Breton et veulent décider au pays.
L'autre catégorie est celle des gens qui préfèrent se définir d'abord «français», voire ensuite s'il y a de la place «breton», mais jamais en sentiment identitaire. Ils préfèrent recevoir leurs ordres de Paris et s'en trouvent confortés.
Quant à votre dernière question, je ne vois pas où est le problème, car si on se définit comme Breton, on vote pour des Bretons qui se revendiquent comme tels et défendent d'abord la Bretagne avant de penser Paris...
En revanche pour les élections locales ,genre municipales, on vote pour ceux qui connaissent bien leur ville (que l'on soit de Nantes, de Brest, ou d'ailleurs en Bretagne)...
Jusqu'à présent, à ma connaissance, seule Nantes a été le lieu de toutes les manif pour la Réunification.
A croire que la Bretagne B4 est contente de son statut de petite région.
Ce n'est, malheureusement, que de façade et je l'ai déjà dit, il ne s'agit souvent, que de «simple gesticulation...intelligente.»
Le jour où tous les parlementaires bretons, de quelque bord ils soient, parce qu'il y a parmi eux des Femmes et des Hommes de qualité, menaceront de «démissionner TOUS ENSEMBLE avec leurs suppléant» pour démontrer leur véritable attachement à la Bretagne... alors là, ils feront vraiment acte d'engagement véritable respectable et seront crédibles.
Alors qu'ils ne sont même pas capables, aujourd'hui, de créer un «Groupe interparlementaire Breton»...«
Ils le feraient qu'ils pourraient être rejoints dans cette démarche par de nombreux collègues d'autres Régions qui ne supportent plus d'être »gouvernés" par Paris et sa Haute administration.