Un collectif pour le retour de l'enseignement du breton à l'Université de Nantes. Rencontre en deu

reportage publié le 8/12/13 13:11 dans Cultures par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Metig Raynaudon, Tudi François-Merlet et Anthony Hamelin du Collectif pour le retour de l’enseignement du breton à l’Université de Nantes. 2013.
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Le café L’Absence de nuit. Près de l’École nationale d’architecture dans l’Île de Nantes. Oeuvre de l’atelier Van Lieshout de Rotterdam créée pour Estuaire 2009.
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Le café L’Absence de jour.
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Le café L’Absence de dos.
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Ce petit volume est aisément chauffé au bois. Le poêle d’une brocante de Hollande.
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Le Collectif Du breton à la fac de Nantes s’affiche.
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Metig Raynaudon, Tudi François-Merlet et Anthony Hamelin du Collectif pour le retour de l’enseignement du breton à l’Université de Nantes. 2013.
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Un Collectif s'est constitué pour porter la revendication du retour de l'enseignement du breton à l'Université de Nantes.

La réunion de lancement a eu lieu lundi 25 novembre dernier rue Harouys à Ty Keltiek et rassemblait une trentaine de participants venus d'horizons différents (établissements scolaires bilingues, syndicats, associations, partis politiques, étudiants, adhérents individuels) (voir notre article) (1)

L'enseignement du breton à l'Université de Nantes. Repères

Le breton était enseigné à l'Université de Nantes depuis 1995, non sans un combat préalable - voir PDF3 - en tant que diplôme universitaire. Cela dura 9 ans. L'enseignement a été arrêté à la rentrée 2004. Les raisons n'en ont pas été communiquées.

Les étudiants qui en avaient les moyens sont alors allés finir leur cursus à Rennes ou à Brest. Les autres ont arrêté leurs études ou se sont dirigés vers d'autres branches.

Il y eut une pétition à signer en 2005 à l'Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique sise à Nantes (immeuble de la médiathèque). Elle recueillit 5.000 signatures. Depuis, Skrabelaou, l'association montée en réaction à la suppression des cours, tenta une action en justice contre l'Université, pensant que l'arrêt en cours de cursus est illégal. Mais un avocat spécialisé lui a déclaré que l'Université avait pris toutes les précautions pour rester dans son droit et le projet d'action en justice tomba à l'eau. Huit ans après, une nouvelle équipe reprend le flambeau de la revendication.

Trois jeunes Nantais présentent l'action du collectif

Nantes Multimédia a rencontré vendredi pour ABP trois des membres du Collectif au café L'Absence (2) dans l'Île de Nantes, près de l'école d'architecture. Trois jeunes Nantais d'à peine plus de 20 ans, Tudi François-Merlet et Metig Raynaudon, étudiants bretonnants - Metig est étudiante en Droit, Tudi en Sciences Politiques, avec Anthony Hamelin (3), qui travaille dans un laboratoire d'analyses dans le domaine de l'environnement - ont développé, dans les 2 videos, beaucoup d'éléments des documents, joints en PDF 1 et 2.

Ce sont le communiqué et le dossier de presse constitués par le collectif. Ils comprennent l'exposé du contexte et des motifs, l'objectif de la revendication, les moyens envisagés pour y parvenir ainsi qu'un calendrier prévisionnel.

Soutien et adhérents

Le Collectif pour le retour de l'enseignement du breton à l'Université de Nantes a reçu le soutien du sénateur de Loire-Atlantique [[Ronan Dantec]], des députés [[Paul Molac]] (Morbihan) et [[François de Rugy]] (Loire-Atlantique).

Il comporte des membres individuels, des étudiants, surtout de Nantes mais aussi de partout en Bretagne, des associations culturelles et linguistiques et de l'enseignement bilingue... En font partie aussi Ai'tà, l'Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique, les Jeunes de l'UDB, le SLB ([[Sindicad Labourerien Breizh]]) branche de Nantes, Kentelioù an Noz, le centre Yezhoù ha Sevenadur (Centre culturel breton et celtique) de Saint-Herblain etc.

Dans le calendrier prévisionnel

Page 5 du PDF 2, on notera que le collectif sera présent à la réunion Bretagne 2030 à Nantes le 11 décembre (voir notre article) , et que le 25 janvier il tiendra une réunion publique à l'Université.

Le collectif soutient aussi

Le collectif demande d'ajouter, ici par la voix de Tudi, qu'« il partage pleinement l'indignation des étudiants de l'Université au sujet de la récente annonce de suppression de filières dans le cadre de la LRU » (Lois des Réformes Universitaires). Tudi conclut, « Nous réaffirmons notre détermination à poursuivre le combat et nous soutiendrons la mobilisation à venir ».

Contacts

Collectif pour du breton à la fac

Tudi François-Merlet 06 36 58 33 70 et bretonalafac@gmail.com

(voir le site) page bretonalafac sur facebook et @bretonalafac sur twitter.

Adhérent à l'Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique 24 quai de la Fosse à Nantes : (voir le site)

Notes

(1) et (voir notre article) qui propose par (voir le site) de revenir sur le sujet depuis les débuts. De manière très édifiante. Nous joignons le PDF (n° 3).

(2) L'histoire de ce café récent vaut d'être brièvement contée. Voir photos 4 à 7 et (voir le site) et (voir le site) de l’[[Atelier Van Lieshout]].

(3) Anthony Hamelin est aussi passionné par l'histoire médiévale de la Bretagne, il fait partie de Lances de Bretagne, une association basée en Ille-et-Vilaine qui a des adhérents dans toute la Bretagne et regroupe des associations de reconstitutions historiques médiévales (voir le site) Il fait aussi partie de Le Phénix et l'Hermine (voir le site) une association de même type basée dans le pays nantais.


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