Régions : la tutelle se renforce.
« Impact... négatif pour l'avenir ! »
Voici une nouvelle preuve, s'il en était besoin, que la France est un Pays qui, - au lieu de réformer ses structures poussiéreuses - perdure dans ses erreurs dogmatiques et s'embourbe dans une ankylosante et poussive Administration.
Au moment où tout devrait être fait pour « libérer les énergies, les compétences, » et réaliser l'avènement d'un « Vrai pouvoir régional responsable» les élus des Régions... des « Provinces » ne sont pas respectés... la tutelle s'affirme un peu plus sur eux et les citoyens !
Cela justifie pleinement que les Bretons comme les habitants des autres Régions puissent « avoir la tête prés du Bonnet... rouge ! »
Lu ce matin dans la lettre de Alternatives Economiques
Ah ! « centralisme...pas démocratique » ...quand tu nous tiens.
A quand l'élection des Préfets au suffrage universel ?
Saint-Brieuc le 6 décembre 2013
■Jusqu'à la Révolution Française, la Bretagne était désignée comme «Province réputée étrangère» et apparaissait comme nettement distincte du territoire vraiment français sur les anciennes cartes. Malgré l'occultation de l'histoire de la Bretagne, ceci a laissé des traces, confuses le plus souvent, dans la conscience collective, mais bien réelles. D'un point de vue simplement pragmatique, l'ignorer est une sottise.
Gérard parle des préfets. A ce propos, un ami danois, que je connais depuis le temps où nous fréquentions tous les deux le Quartier Latin, et qui, depuis, a fait une belle carrière comme ambassadeur de son pays, m'a dit un jour: «J'adore la France, mais je ne pourrais pas vivre dans un pays où des gens non élus se voient investis de pouvoirs considérables sans avoir à en rendre compte devant la population. C'est profondément anti-démocratique.» Il pensait aux préfets naturellement. Si ces gens-là avaient une once d'esprit républicain, ils changeraient de métier !
«Si ces gens-là avaient une once d'esprit républicain, ils changeraient de métier !»
Chose qu'ils ne feront jamais car ce qui caractérise ce corps de métier est leur suffisance et leur sentiment (partagé avec les autres «hauts fonctionnaires») qu'ils sont «au-dessus» de la populace car eux ont fait l'ENA et les grandes écoles. Même si certains d'entre eux peuvent être biens, leur gros problème est qu'ils ont été «formatés» à l'école républicaine de France, donc irrécupérables.
Sans véritable rapport de force, la gouvernance française ne changera pas car la haute administration veille à ses privilèges ! et pire elle ne comprendra jamais que la population puisse contester son pouvoir. Puisque cela ne fait partie de son formatage.
Au pire ils considèrent toute manifestation comme une jacquerie, que l'on peut éteindre à coup de dilutions de subventions et promesses mirifiques que seuls les initiés peuvent comprendre.
Par conséquent leur parler de la Bretagne comme une puissance souveraine, c''est perdre du temps. Autant le consacrer à apprendre à faire parler un âne, vous aurez plus de succès...
Il n'y a hélas qu'une seule chose qu'ils connaissent, c'est le rapport de force qui existe dans la durée
Et c'est cela qu'il faut continuer . On en est qu'au début...
Je voudrais confirmer à Marc qu'il s'agissait de ma part d'un trait...d'humour!
Je l'invite à lire, sur mon site le texte : Voir le site
Je pense que si nous voulons des Régions responsables, ces dernières n'ont pas besoin de «questeurs!» qui ne sont pas tenus à assumer les décisions qu'ils sont amenés à prendre.
Or celles-ci vont parfois à l'encontre - à terme - des intérêts mêmes des dites Régions.
Cela n'enlève rien aux compétences de certains.
Je rappelle que le recteur n’est pas autre chose qu’un membre de la haute administration de l’Education Nationale. Il n'est que de passage en «Province» dans une carrière.
Il en est de bons mais aussi de mauvais.
Il n’est qu’une « courroie de transmission » et les seules initiatives qu’il pourrait avoir, qui seraient contraires à ce qui lui est demandé d’appliquer, le seraient au nom du « courage, de l’indépendance d’esprit, du respect de la diversité... et de la mission qui est, fondamentalement, la sienne »
Ce qui n'est pas le fait de tous.
Rares sont les valets qui s’érigent contre les maîtres...jacobins !
Au moment où l'étude Pisa met en évidence les problèmes de l’Education Nationale je souligne que pour moi ces derniers procèdent, non pas des enseignants (même s’il y en a qui sont à critiquer comme dans toute structure) mais bien « l’Etat-major pléthorique de l’Armée de la rue de Grenelle » qui impose au gré de ses décisions souvent ubuesques à ceux qui sont prés du terrain, des élèves, des parents... des programmes «caméléons» et autres directives de crânes d’½ufs dogmatiques et éloignés des réalités.
Pour avoir travaillé au plus prés avec ce ministère en 1985 et 1986, j’étais d’accord avec Claude Allègre lorsqu’il avait déclaré «vouloir dégraisser le mammouth.»
Car c’est bien de cela qu’il voulait parler... mais les syndicats parisiens ont volontairement tronqué sa pensée. Voir le site
Il faut dans le domaine de l’Education, comme dans de très nombreux autres, ramener le pouvoir de décisions au plus prés de ceux qui connaissent et vivent les problèmes.
En fait réaliser une vraie décentralisation et non pas une «déconcentration»...