Adoption, PMA, GPA... La famille en questions

Agenda publié le 11/11/13 0:22 dans Cultures par René Bantegnie pour René Bantegnie
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Dominique Mehl

Conférence-débat le lundi 25 novembre 2013 à 20h00

Salle du Chapeau rouge, 1 rue du Paradis à Quimper

L'association «La liberté de l'esprit» invite Dominique Mehl pour animer cette conférence

Dominique Mehl est sociologue et directrice de recherche au CNRS, spécialisée sur les questions de bioéthique et de procréation médicalement assistée (PMA). Elle suit les questions de la filiation et de l'enfantement par don depuis la naissance d'Amandine par fécondation in vitro (en 1982) jusqu'aux révisions des lois de bioéthique.

La famille change dans ses configurations et dans ses modes de constitution. A l'aube de l'élaboration d'une loi sur la famille, de nombreuses questions sont soulevées sur les «nouvelles» familles. Cette conférence cherche à dépassionner le débat pour comprendre ce qui se joue derrière les pratiques et techniques actuelles pour devenir parent, en termes de droit comme de devoirs.

Nous essayerons au cours de cette conférence de mieux comprendre les nouvelles formes familiales (familles recomposées, adoption, mariage pour tous, homoparentalité...) et les nombreuses questions posées aux parents d'abord, aux enfants, au législateur comme à la société toute entière.

  • Qu'entend-on au juste par PMA et par GPA ? A ne pas les définir, ne risque-t-on pas des amalgames ? Quel sens donner à la filiation, en cas d'adoption ou de don de sperme pour des couples stériles ?

  • Faut-il légiférer sur le droit à la Procréation Médicalement Assistée ou laisser l'accès libre à la PMA ? Qu'en est-il de la Gestation pour autrui (mères porteuses) ? Ne risque-t-on pas une marchandisation du corps ?

  • Qu'est-ce qui est aujourd'hui interdit et autorisé en matière d'adoption et de PMA ? Les lois de bioéthique vont-elles trop loin ou pas assez loin ? Faut-il opposer le droit des parents et le droit des enfants ?

  • Pourquoi ce débat est-il aussi passionné et controversé ? Comment peut-on analyser les arguments des uns et des autres ? Qu'en est-il dans les pays voisins ? Les femmes et les hommes ont-ils la même vision de ces problèmes ?

Entrée: 8 ¤ - 6 ¤ pour les adhérents - 3 ¤ pour étudiants et chômeurs


Vos commentaires :
Yann Maneguen
Vendredi 15 novembre 2024
Voilà un bel exemple de la culture de mort qui avance à peine masquée.
Il y a beaucoup à dire sur le libellé de cette proposition de conférence-«débat»

Je n'en rétient que deux au hasard :
- on ne peut parler de «droit» à l'enfant ;
- si il est vrai que l'on voit apparaitre différents types de «familles», ce ne sont que des métastases de la famille naturelle instituée dans la Bible : un père et une mère et leurs enfants.

La PMA et la GPA sont totalement illégitimes du point de vue de la loi naturelle, tout comme le divorce et l'avortement d'ailleurs. Dans le cas de la PMA GPA on refuse volontairement à l'enfant de naître dans le cadre naturel. L'étape suivante on la connait : il n'aura plus de vraie famille donc plus de racines donc il sera un bon petit homme bien lobotisé.


Rémi Mer
Vendredi 15 novembre 2024
L’association La liberté de l’esprit a été créée pour favoriser le débat public sur des thèmes de société, c’est-à-dire susciter l’expression de points de vue dans leur diversité, mais aussi dans le respect mutuel, le respect des différences de culture (ou de religion). Le thème de notre prochaine conférence -la famille- intervient à un moment de notre histoire où les repères familiaux sont en train de changer ; c’est une réalité, pourquoi le nier, en France comme partout dans le monde. Ce n’est donc pas une spécificité de nos cultures occidentales, et encore moins l’apanage d’un courant de pensée ou d’une religion, quelle qu’elle soit. Au demeurant, on observe que l’Eglise catholique elle-même prend l’initiative de consulter sur ce thème. Plus près de nous, la France prépare une refonte du droit de la famille pour prendre en compte cette réalité sociale dans sa diversité et sa complexité.
Le thème de la famille suscite des opinions parfois tranchées, y compris au sein des familles comme des couples. Chacun d’entre nous a son idée sur la question; mais à l’écoute des autres, on se surprend à découvrir des dimensions que l’on n’avait pas soupçonnées, d’ordre psychologique, sociologique, politique, voire éthique.
Il nous faut donc prendre le temps d’écouter (et donc de respecter) les opinions différentes, voire divergentes. Notre but n’est pas de rechercher le consensus à tout prix, ni d’éviter des expressions contradictoires, mais de donner à chacun les éléments-clé de compréhension des origines et des conséquences de ces évolutions sociales. Nous voulons un débat ouvert, sans apriori, respectueux de toutes les opinions, sans jugement ni anathème (au sens littéral, excommunication ou réprobation publique), sans angélisme non plus. Au risque de devoir changer d’avis sur la question. Le débat peut être parfois difficile, il n’en alors que plus nécessaire. Dans le respect d’autrui et de chacun.
Rémi Mer, président.

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