D'après Légende de la Mort d'Anatole Le Braz, Achille Grimaud nous emmène au c½ur des légendes Bretonnes.
« Lorsque les hommes partaient en mer, les femmes se trouvaient près du feu. Ça causait de la bague en or. Mona Paranthoën, jeune couturière de Quimper, ne disait rien, mais n'en pensait pas moins. Une bague en or n'est pas faite pour pourrir dans une tombe mais pour briller au soleil en pleine lumière. Mona est restée tard à la veillée, elle a marché sur la plage des Trépassés, attendu que la lune soit bien pleine. Elle s'est mise à genoux devant la tombe du capitaine, pas pour prier mais pour creuser. Elle raclait le sable tout en répétant : Pourvu que je touche du bois ! Pourvu que je touche du bois ! » La mémoire des bretonnes est infinie comme leurs rêves… La légende est chez ce peuple à l'état de création perpétuelle, plus on puise, plus les récits abondent, intarissables comme jaillis des vertigineuses profondeurs de l'humanité.
Cette soirée est organisée en partenariat avec les Deiziou
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