Du 14 au 28 Janvier, le vingtième Taol Kurun va résonner en pays de Quimperlé. Une façon de revenir aux origines du festival, avec des témoins privilégiés.
1994, la guerre des écoles bat son plein à Quimperlé. Inaugurée par Louis le Pensec en 1989, et le maire d'alors, Guy Savin, l'école grandit très vite et les 45 enfants sont logés dans une maison trop petite. On leur refuse la table de la cantine publique. Alors, que faire ?
Jean-Yves Cozan et les cadres de Diwan Breizh, vont aider les jeunes parents à organiser un gala de soutien dans la ville, la salle du Koad Kaer accueillera ce soir-là plus de monde que jamais, plus que pour la Mano Negra qui était resté l'événement quimperlois le plus marquant.
On ne saura jamais s'ils étaient 1500 ou 2000, en tous cas les inondations obligèrent l'évacuation de la salle à 21h00 avec le bagade de Quimperlé et les barques des pompiers qui aidaient les participants à regagner le parking de leurs voitures, souvent les pneus dans l'eau... comme celle de Dan ar Bras qui n'avait pas pu repartir.
Un des acteurs de ce premier «Taol Kurun» est Jean-Yves Cozan, le «député Diwan». Il raconte ici comment le petit Gildas Cozan, alors à l'école Diwan, avait, pour beaucoup, été considéré comme son petit-fils. Remember ...
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