Un modèle universaliste, donc français

C'est la formule de Louis-Georges Tin, invité hier à Carhaix pour le débat : "la France avec son exception culturelle est-elle euro-compatible ?"

Après le débat du matin en breton sur les 400 numéros de la revue littéraire mensuelle "Al Liamm", c'est au tour de la politique culturelle de s'inviter au festival.

Le thème en étant l'Europe cette année, il était naturel d'inviter Sharif Gemie, professeur d'Histoire moderne au Pays de Galles et Louis-Georges Tin, de Martinique.

Ce dernier, agrégé et docteur-ès-Lettres, est l'auteur de nombreux livres dont "De l'esclavage aux réparations". Très activement engagé dans la lutte contre les discriminations raciales et sexuelles, il est président du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France). Dans le dernier livre paru aux Presses Universitaires de Rennes (PUR), sous la direction de Ronan le Coadic, il pourfend l'anti-communautarisme. ("De la domination à la reconnaissance").

Ici, il intervient après Agnès le Brun sur un point intéressant qui ne tient pas que de l'anecdote : pourquoi la France n'a-t-elle pas réussi à obtenir que les Jeux Olympiques se passent à Paris ?

La stratégie "universaliste" de la France sonne faux, et il le prouve dans cette vidéo en concluant : " la France s'empêche de comprendre cette diversité du monde".