« BRETAGNE 2030 »
« Je te rêve Bretagne »...
J'ai été informé à la fin de la semaine dernière, par le Club de Bretagne, de l'organisation à Paris,le mercredi 9 octobre 2013, de la démarche initiée par le Conseil régional qui propose à toutes les Bretonnes et tous les Bretons, et plus largement à tous les amoureux de la Bretagne, d'imaginer le visage de la à l'horizon 2030.
Breton, n'étant pas en capacité d'être présent à Paris, je tiens toutefois à apporter ma contribution à cette initiative.
Au début des années 60, à Brest, j'ai eu la chance de côtoyer le maire, Maître Lombard, et de m'imprégner, grâce à lui, de l'esprit pour l'avenir de la Bretagne, de la démarche initiée par Monsieur Martray et ses amis au sein du CELIB.
En dehors de leur volonté décentralisatrice, au nombre des idées qui avaient germé, il avait été envisagé, « pour faire vivre toute la Bretagne » de réaliser un aéroport ...en plein Centre de la Bretagne. Une voie de chemin de fer était imaginée dans le même esprit. Ce qui aurait peut-être permis, lorsque l'on connaît les activités des entreprises, leur dimension et leur essaimage sur l'ensemble du territoire, la mise en place du« ferroutage » lorsque cela a été évoqué, au Conseil régional, en 1995.
La création d'une route centrale aménagée partant de Châteaulin et reliée au nord et au sud, « en arête de poisson » vers Morlaix, Lorient, Saint-Brieuc, Rennes. En fait la R.N. 164 actuelle...qui serait peut-être achevée maintenant.
Depuis je n'ai eu de cesse, comme beaucoup d'autres Bretons, d'agir, dans la mesure de mes capacités, pour que leur dessein prenne corps.
En décembre 1993 - c'était il y a 22 ans - j'ai participé à la session extraordinaire réunissant, à Brest, le Conseil régional et le Conseil Economique de Bretagne, en présence de représentants de l'Etat concernant... « l'aménagement du Territoire à l'Horizon 2015. »
L'un des participants avait déclaré : « Cela donne à l'exercice un caractère... d'équilibrisme »
Aujourd'hui, en 2013, il nous est proposé de réfléchir sur « la BRETAGNE en 2030 » soit dans 17 ans !
Je serais pleinement convaincu d'une telle démarche si je n'avais pas la possibilité de regarder dans le rétroviseur et d'analyser ce que la Bretagne a eu à connaître par rapport à ce qui a été énoncé au cours de cette journée.
Or le bilan qui n'est sans doute pas totalement négatif, est en effet très en deçà des espoirs qui avaient été formulés.
Pour autant je vais m'attacher à matérialiser... « en faisant un rêve, » mes souhaits pour « la Bretagne en 2030. »
Si toutefois son nom n'est pas éradiqué d'ici là au nom de l'avènement d'un « Grand-Ouest » ubuesque, imaginé par un anonyme technocrate de la défunte DATAR, qui avance toujours, mais « masquée. »
Mon rêve éveillé je vais le faire en m'efforçant de ne pas oublier les nombreux paramètres à prendre en compte. A savoir les réalités régionales, nationales et internationales économiques, politiques, institutionnelles, sociales, culturelles environnementales, territoriales.
Cela en n'oubliant jamais que la Bretagne est une péninsule, qui plus est, très excentrée par rapport aux grands centres d'activité européens. Sauf par la mer et les airs.
« Je te rêve donc, Bretagne 2030» ...
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« Je te rêve Bretagne » ... ayant, en ton sein, retrouvé Ta Loire-Atlantique et ayant gommé l'infamie et les discriminations culturelles, linguistiques connues pendant plus de 70 ans.
L'Allemagne, Elle, a été réunifiée après seulement... 41 ans de séparation, Ce dont s'est félicitée la République française.
« Je te rêve Bretagne »... heureuse, enfin, comme toutes les autres Régions, de la signature de la « ratification de la Charte européenne des langues régionales et/ou minoritaires »
« Je te rêve Bretagne »... enfin Majeure, ayant acquis ton autonomie, libérée de la tutelle du carcan parisien et étatique, soucieuse, dans un esprit de solidarité, de coopérations interrégionales.
« Je te rêve Bretagne »...dotée d'un véritable « Pouvoir régional » n'ayant plus de représentants, cumulards, « régionalistes en Bretagne et Jacobins à Paris,» mais des élus prêts à accepter, pour le bien de la Région, les indispensables réformes les concernant, pour que ton développement puisse s'exprimer pleinement en gérant les finances de ta Région « en bon père de famille » et en refusant de voir les Bretons abonder aux folies centralisatrices, batraciennes, boulimiques du Grand Paris...
« Je te rêve Bretagne »... bénéficiant d'une fiscalité propre et de moyens appropriés pour mener à bien des politiques dynamiques sans subir le poids de l'inertie et allégée, enfin, de la pesanteur des multiples composantes d'un millefeuille institutionnel et bureaucratique, en s'appuyant sur la richesse du tissu des Villes moyennes, des Communautés de Communes, de Pays et d'agglomérations grâce un « système de péréquation, solidaire, concernant les ressources fiscales territoriales » entre ses Institutions et les Métropoles,,
« Je te rêve Bretagne »... riche du développement équilibré de tes territoires avec des Métropoles ayant retrouvé le sens de la dimension humaine. Pour éviter les fléaux de la concentration, de l'insécurité, de l'exclusion, du mal être et de la désertification des campagnes et des villes moyennes.
« Je te rêve Bretagne »... privilégiant l'essor de la Bretagne Intérieure « Territoire d'équilibre» en créant une Zone franches partiellement défiscalisées dans l'esprit de la démarche « Bretagne 21° Siècle » engagée en 1998 par Yves Rocher, Joseph Martray, Guy Plunier. Cela pour réaliser un indispensable rééquilibrage de l'aménagement du territoire de la Bretagne qui ne peut se passer de « son c½ur.» et pour prendre en compte l'étude du Conseil économique et social de Bretagne (« Prospective de la démographie de la Bretagne à l'horizon 2020 ») en ce qui concerne les risques d'accélération du processus de désertification de la Bretagne centrale.
« Je te rêve Bretagne »...créant, pour la Bretagne Intérieure, pour permettre aux habitants de « Vivre et travailler au Pays, » à partir d'entreprises existantes, à créer ou à attirer, qui ont dans leur ligne de production de nombreuses opérations d'usinage avant d'arriver au produit fini (outillage, textile, mécanique de précision…) « un réseau de « travailleurs ou de travailleuses à domicile. » Le principe étant de remettre le matin, à leur domicile, la « matière à ouvrer » à des personnes, dotées des matériels et équipements nécessaires, soit pour de la fabrication d'éléments ou de montage à réaliser. Le travail élaboré étant collecté le soir.
« Je te rêve Bretagne »... en capacité de lancer, en toute liberté, un « grand emprunt breton » pour développer une économie au service des entreprises, des emplois, de la Région,
« Je te rêve Bretagne »... devenue véritable « Région d'Europe, » sauvée de la « noyade» dans le cloaque bureaucratique d'un « OUEST » nébuleux, dotée d'un nombre de parlementaires correspondant à ton statut pour oublier qu'aujourd'hui, avec tes plus de 4.500.000 habitants... tu as le même nombre de députés européens que MALTE avec ses 410.000 habitants,
« Je te rêve Bretagne »... qui n'acceptant pas être un réservoir fragile de matières premières, accélère en permanence, grâce au réseau de tous tes technopoles de recherche et d'innovations, la recherche de valeurs ajoutées et la création de filières qu'elles touchent à la mer, à la terre...à l'exploitation de ton sous-sol, en créant les accompagnements et synergies nécessaires pour l'épanouissement, dans un esprit de développement durable, des entreprises de tous les secteurs d'activités.
« Je te rêve Bretagne »... ayant assuré la reconquête totale de ta «Maritimité» et de tous les centres de décision qui lui sont liés et dont tu as été dépecée par le pouvoir central, développant toutes les activités énergétiques et autres ressources économiques liées à l'Or bleu, le cabotage, la pêche, le nautisme et t'ouvrant plus encore vers le Grand large, vers les autres Continents dans le cadre de l'Arc Atlantique...
« Je te rêve Bretagne »... redonnant son indépendance et tout son dynamisme à la vie associative « non partisane » en général et culturelle en particulier, au bénéfice de ton identité, de ta diversité, de ton rayonnement, de ton économie et de la Démocratie participative grâce à l'accès permanent, pour les élus, aux avis des citoyens. Cela pour que tes élus restent en lien étroit avec les réalités du terrain.
« Je te rêve Bretagne »... aménageant le canal de Nantes à Brest pour lui donner une véritable dimension économique liée aux transports de marchandises, de matières premières et au tourisme
« Je te rêve Bretagne »... terre de respect de l'écologie et de la défense de l'environnement -redevenues transversales pour touts les Bretons conscients de l'indispensable développement durable de toutes les activités liées à l'économie.
« Je te rêve Bretagne »... ayant acquis l'inscription des Marches de Bretagne au Patrimoine Mondial de l'UNESCO,,
« Je te rêve Bretagne »... fédérée, unie pour atteindre les mêmes objectifs, autour de tous les Bretons oublieux de leurs luttes intestines, leurs clivages, leurs divisions d'apparence et leurs appartenances à des chapelles... qui ne sont belles, on le sait en Bretagne, que lorsqu'il s'agit de celles qui enrichissent ton superbe Patrimoine.
« Je te rêve Bretagne »... non pas en 2030...
Mais... AUJOURD'HUI!
« Là où il y a une volonté... il y a un chemin ! » Lénine.
■Clin d'oeil au dernier article de JPLM, et pourquoi pas à Beijin ?
Il y a des symboles qui en disent long.
Quelle misère !
Il est évident que je ne pense pas à l'E.N.A.pour «mener la Bretagne» vers d nouveaux horizons... La lecture de ce qui suit peut confirmer ce que je dis :
" Cette distinction est dommageable, car, selon les chiffres figurant dans le rapport d’activité de l’ENA, l’école compte tout de même 215 fonctionnaires employés par l’Ecole pour 80 élèves français en formation initiale, 29 étrangers, et 211 stagiaires en formation continue (à qui l’école assure une moyenne de 35 jours de formation).
Autrement dit, l’ENA compte en gros un fonctionnaire à temps plein pour 1,5 élèves formés, en comptant très large. Un record ! Qui ne tient d’ailleurs pas compte des charters d’enseignants qui font le voyage Paris-Strasbourg spécialement pour une ou deux heures de cours, aux frais du contribuable.
Une étude de 2009 publiée par l’IFRAP soutenait que le coût moyen d’un élève de l’ENA s’approchait plus des 130 000 euros. Là encore, le chiffre surprend un peu, car il situerait, grosso modo, le coût global de la formation annuelle des élèves à environ 13 millions d’euros.
Selon la méthode que l’on choisit, étant donné que la formation des élèves dure deux ans, on pourrait même imaginer, en appliquant les chiffres de l’IFRAP, que le coût global des énarques soit de 26 millions d’euros, donc 13 millions par an pour chaque promotion.
Voir le site
Je suis persuadé en lisant vos propos que vous ne pensez pas et ne dites pas qu'il faille... attendre... et attendre quoi?
Me concernant je serais heureux que vous exposiez vos propositions, à moins bien sûr, que ce qu'est et va devenir la Bretagne corresponde à ce que vous souhaitez?
Cordialement
« Je te rêve Bretagne »... non pas en 2030...
Mais... AUJOURD'HUI!
«Mais ils (les Français) ont suscité la terreur en massacrant à plusieurs reprises la population de bourgs qui faisaient mine de résister, comme à Monte San Giovanni, le 10 février 1495: les sept cents habitants (tiens, un peu plus qu'à Oradour) sont passés par les armes et la petite ville est livrée aux flammes.»
Dieu merci, Charles VIII et ses successeurs ont été chassés d'Italie, sans quoi les Italiens d'aujourd'hui
en seraient aussi à «rêver à ce que serait l'Italie dans 30 ans» !
A ma connaissance, le territoire des Mauges désigne communément aujourd'hui le Sud-Ouest de l'Anjou (49, et désigne plus précisément historiquement une région située au Sud de la Loire qui allait de la Sèvre Nantaise aux abords d'Angers et Pont-de-Cé, au sud de la Loire, mais sans le choletais. Soit une région aujourd'hui à cheval sur le Vignoble Nantais et les Mauges (angevines).
Il est très curieux de faire du Pays d'Ancenis,situé exclusivement au Nord de la Loire, un territoire dénominé «Mauges»...à la limite pour le Vignoble cela se justifierait +.
Il appartient aux Bretons Femmes et Hommes, de se mobiliser pour, dans une même volonté, faire en sorte que leurs espoirs soient couronnés de succès.
Il faut changer notre gouvernance et aussi les comportements partisans, les alliances opportunistes guidées par une volonté de pouvoir ou de promotion sociale.
Soit que l'on souhaite et croît à la Bretagne et alors on travaille pour Elle ou alors pour soi et ses petits intérêts particuliers!
Pour cela il faut accepter les «traversées du Désert» qui sont difficiles mais permettent de rester «Soi- même»...et libre.
Aujourd'hui le temps nous est compté pour réussir..
WHY ? TELL ME WHY
Je m'apercois que tous les minables , le rebut des ïntellectuels" finissent en politique , et se font elire , en mentant au bon peuple qui pense etre libre avec un bulletin en mains .Oh! Humanite comme tu es decevante .
J'ajoute à tout ce qui a été dit le fait qu'il appartient, dés maintenant, au monde économique de se faire entendre car l'avenir ne se fera pas sans Lui..
La Bretagne (son économie et ses emplois) va en effet subir prochainement une atteinte grave de plein fouet avec la mise en place de l'Ecotaxe.
Or tout en étant pour l'Ecologie et la défense de l'environnement nier cela est nier, au minimum le fait qu'Elle est une péninsule.
Lorsque l'on veut affaiblir une résistance on la prive de ses ressources.
On ne traite pas, en effet, une entorse en coupant la jambe du patient!
Il serait bon d'entendre aujourd'hui la voix de tous les Magistrats et Hommes de Justice de Bretagne qui ont bénéficié de la solidarité des Bretons lorsqu'il y a eu une volonté de l'Etat, dans le cadre de la réforme judiciaire, de détacherplus encore le département de la Loire - Atlantique de son appartenance au ressort de la cour d’appel de Rennes.
Il faut redonner, en Bretagne, tout son sens au mot Solidarité.
Donc ré-unification obligatoire, dévolution dans tous les domaines et à moyen terme: Indépendance dans une Fédération Européenne!
Toute tentative en Bretagne et à l'extérieur d'éparpillement, de division par multiplication de structures ou d'imposer des idéologies clivantes en opposition permanente, doit-être considérée comme contraire aux intérêts bretons et combattue en conséquence du moins jusqu'à que dévolution et processus d'indépendance soient acquis.
Ensuite??? ALEA JACTA EST... mais plus intelligemment qu'aujourd'hui je l'espère.
Notre situation économique culturelle et politique actuelle illustre dans toute sa brutalité, ce que l'hexagone inflige à la Bretagne depuis le faux contrat d'union de 1532 et des lâchetés nocturnes du 4 Août 1789...
Il est bien beau de jouer à la méthode Coué pendant des heures, des mois, des années : ça ne marche pas , les Bretons ne sont pas intéressés par l'autonomie, ou tout du moins il n'y a plus aucune CONTRE-SOCIETE comme avant 1918 ? 1945 ? voire années 1960
la contre société était le monde catholique versus l'etat laïc.
Aujourd'hui les Bretons sont partie intégrantes de cet Etat Laïc, ayant remplacé leur monde «catholique» par un monde «social-bien pensant», à base de charité «laïque», ils sont assimilés quoi.
de plus, assimilés culturellement mais aussi SOCIETALEMENT, Il n'y a plus de 2eme voie, de vie parallele à celle voulue par l'Etat.
L'Emsav a voulu en créer une mais ça ne marche pas car elle essaie de transcender les clivages profonds de cette césure à la françaises : les conservateurs contre les socialisants laiques.
des gens de l'emsav a gauche ne voudront pas frayer avec ceux de droite memme si aujourdhui c'est inconscient ou du à la famille de chacun.
donc pas de contre société possible car la langue ça ne suffit pas, il faut une vision du futur.
La breizh attitude qu'on essaie de nous vendre même au sein de l'emsav (la Bretagen est ouverte et patati patata) ne sert à rien car c'est une version bretonnante de la version française du futur.
Alors ? je pense pour ma part que la refondation bretonne doit être faite sur des bases conservatrices au sens nobles du terme :
- apprentissage de notre histoire
- respect de nos valeurs chretiennes
- apprentissage de la langue bretonne et /ou gallo selon les sensibilités
Il faut avant tout se former, car notre patrimoine ne se transmet plus naturellement (langues) et notre histoire ne se transmet pas à l'ecole.
Alors après transformer ça en politique à mon sens prendrait des générations.
Il y a donc aussi la divine surprise : un parti qui gonflerait ses scores par je ne sais quel miracle.
A mon sens c'est impossible, tout part de la société pour se traduire en votes. il n'y a plus dans la société de quoi generer un parti autonomiste à 10, ou 20 %
.
qu'en pensez vous ?
Tous ceux qui font semblant d’être à la pointe du combat breton et qui profitent sans en avoir l’air d’y toucher, de l’Hypermarket hexagonal.
Ceux de l’emsav devenue la belle au bois dormant s’il en est, qu’ils soient permanents de partis, de syndicats inféodés, d’associations et d’écoles etc… qui d’une manière ou d’une autre tirent petits ou grands bénéfices de leur situation qu’après tout ils ne veulent pas trop voir changer. Quand encore, cerise sur le kouign-amann, ils ne servent pas davantage leurs syndicats, partis et idéologies _donc le Grand Prédateur_ que la cause bretonne revendiquée par eux, et opportunément car pourvoyeuse maintenant de revenus, de postes rémunérateurs !
Les marchands et industriels, qui de tous temps et en tous lieux ne veulent que tirer profit de leurs activités sans le plus souvent tenir compte des aspects destructeurs de certaines de leurs pratiques, approvisionnements, fabrications. Souvent ne voyant pas qu’ils appauvrissent parallèlement leurs propres clientèles
Et les clercs,… Et tant d’autres !
La honte d’être et de se dire breton et de le défendre, la non-connaissance de son Histoire et de son apport.
Bien entendus « nos » élus et leur employeur le Grand Prédateur, sur qui nous avons déjà beaucoup écrit…
Mais dans les « Temps Aventureux » qui viennent ils sauront s’adapter, ou tenteront de le faire en résistants de la dernière heure.
Tout cela est devenu une force de destruction d’appoint d’importance et que nous ne pouvons négliger et sous estimer.
Et beaucoup plus encore ! Eugène et Pierre dans vos domaines vous y voyez beaucoup d’autres raisons de ce _et ceux_ qui tue la Bretagne.
Je viens de prendre connaissance de votre commentaire Ex site… Globalement d’accord avec vous, mais il m’est difficile d’entendre que tout serait jouer…
Je ne me rappelle ni de l'auteur ni du message, je répondais à nos 2 Dupont et Dupond nationaux (Bretons) que sont Pierre Camaret et Eugene Le Tollec (Que je salue cordialement au passage car je suis plutôt d'accord avec eux avec le bémol que moi j'ai moins d'optimisme que ces deux jeunes là !)
Je leur répondai en substance qu'eux deux y croyaient puisqu'ils participaient beaucoup au forum alors que moi je suis beaucoup plus pessimistes sur la conscience identitaire bretonne !
Merci
Le combat pour «plus de pouvoir», «reprendre son destin en main» est totalement torpillé par l'orientation européiste qui envoie strictement le message inverse...l'électeur moyen n'y comprend plus rien, à quoi bon Bruxelles quand on a Paris ? De plus ce n'est pas motivant...franchement dire à un jeune «je suis pour une Europe fédérale où la Bretagne sera une petite crotte bien sage dans son coin, avec deux trois compétences (anecdotiques au final) en plus, plus ou moins identiques des régions voisines» soit très captivant.
Nos voisins britanniques qui sont eux aussi dans une situation géographique excentrée en Europe, sont-ils de chauds européens ? Moi j'ai tendance à penser qu'en matière de défense d'intérêts, de stratégie, de lucidité, les britanniques voient souvent assez justes et moi je vois bien des similarités avec la Bretagne en raison de cette situation géographique.
Par ailleurs la France a toujours joué un rôle moteur dans la construction européenne et je ne vois pas bien par quelle baguette magique l'Europe viendrait en renfort de la Bretagne ??
J'ai l'impression que ce message européen en Bretagne ne renvoie pas à une analyse pragmatique ou stratégique mais à une rengaine religieuse catholique complexé. Ex-bretagne parle de message de rupture «Etat laic/ religion en Bretagne» mais moi je crois justement que c'est le vieux fond religieux catho qui relie encore la Bretagne à la France et à l'Europe.
Le fédéralisme signifie déjà un droit très limité des Etats à pouvoir sortir de l'Union, un droit de l'Europe à arbitrer en derniers recours sur toute décision politique majeure, conflit, une soumission des constitutions des Etats à une constitution européenne. En réalité toutes les décisions importantes, économiques et fiscales notamment, seraient prises à l'échelon européen. C'est d'ailleurs déjà un peu le cas d'ailleurs (la politique fiscale depuis 2010 en France était toute tracée et n'a pas changé avec la présidentielle, il y a une bonne raison européenne à cela).
Ensuite, dans une Europe qui a vocation naturelle à aller de l'Islande à la frontière russe, qui seront les Etats fédérés à votre avis ?
La France, l'Ukraine, la Pologne ou bien la Bretagne, la Silésie, la Crimée ? Franchement ?
Qui aura adhéré historiquement à l'UE et aura la légitimité : la Bretagne et la Crimée, ou bien la France et l'Ukraine ?
Quel sera l'intérêt de l'UE : Une trentaine d'Etats membres ou bien 400 Etats types landers allemands ?
Vous voyez déjà le positionnement de l'UE sur le dossier catalan, alors qu'il y a pourtant une forte mobilisation populaire catalane, un fort européisme catalan, une richesse économique catalane.. cela ne me laisse guère optimiste sur la suite.
Il y a beaucoup de monde à Bruxelles pour découper les états hors-UE en rondelles (sur injonctions de l'OTAN), par contre dés qu'il s'agit d'un Etat membre, on change de son de cloche, on rappelle les «heures sombres de l'histoire», l' «Etat de droit» et la souveraineté des états membres sur leurs propres frontières...