La PMA : Paternité Maternellement Asphyxiée

Communiqué de presse publié le 22/09/13 12:44 dans Justice et injustices par Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants
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La légalisation de la « PMA pour les homosexuelles» sera illégale, discriminatoire envers le fait homosexuel et au total perverse.

Avant de développer l'argumentaire conduisant à ce diagnostic, il faut tout d'abord balayer la tartufferie ayant consisté à passer par la case « mariage homo » pour faire ensuite stratégiquement passer la pilule ou le suppositoire de la fécondation légalisée d'une femme souhaitant priver son enfant de père.

Que cette femme soit mariée ou pas au moment où elle prendrait ce droit n'a aucun intérêt, ne protège le futur enfant de rien, et ne rassure sur rien à son sujet, bien au contraire.

C'est même un argument tellement imbécile que c'est probablement la raison pour laquelle il a pu passer malgré les millions de manifestants entrevoyant une démarche non civilisée. Une partie de l'opinion, crédule ou naïve, n'y comprenant rien, a conclu qu'elle ne serait pas capable de comprendre, surtout dans un contexte idéologique où ceux qui entrevoyaient la duperie étaient avec une malhonnêteté intellectuelle consommée traités d' « homophobes » avec une brutalité anti-intellectuelle remarquable (à noter qu'il s'agit d'un néologisme signifiant littéralement : « ayant une peur panique de ce qui lui ressemble »…).

Depuis le début de notre Civilisation, des millions de bébés sont nés dans le mariage ou hors mariage sans que l'un des parents ou les deux sache(nt) qu'ils avaient conçu un enfant, et il n'existe d'ailleurs aucune étude démontrant que « les projets parentaux » préalables à conception garantiraient une meilleure éducation aux enfants à naître…

Il ou elle n'aurait pas compris grand-chose aux grandes manœuvres féministes intégristes, celle ou celui qui croirait que c'est par respect pour les homosexuels que le gouvernement a tant pesé pour faire passer une loi leur offrant la possibilité de se marier !

Car en réalité, le « fait homosexuel » a été tactiquement mis en avant, instrumentalisé, exploité de façon perverse, au nom de « l'égalité des droits » (sous entendus entre personnes et au-delà de leurs mœurs sexuelles) et exclusivement pour préparer la légalité de ce que des lobbies extrémistes appellent de leur vœux, par un acronyme volontairement obscurantiste : la « PMA ».

Dans la communication matraquée à l'envi, « PMA » signifie « Procréation Médicalement Assistée.

Non seulement on détourne les vrais ou faux besoins des homosexuels sous prétexte d' « égalité des droits », mais il faut en plus détourner la démarche médicale parfaitement éthique de « l'AMP », Assistance Médicale à la Procréation pour couples malades de stérilité.

La seule explication qui serait logique pour expliquer l'acronyme « PMA » serait de comprendre qu'une homosexuelle est malade de son homosexualité et doit être médicalement prise en charge, et que le seul traitement qui puisse la soulager serait de l'inséminer artificiellement par un procédé technique qui n'a rien de médical ni de déontologique…Tout en sachant qu'elle n'est pas du tout stérile !

D'ailleurs, comment les femmes non homosexuelles, ou se déclarant l'être, ou refusant légitimement de dévoiler leurs pratiques libidinales, ne se sentiraient-elles pas à leur tout grugées et… « Privées de droits » ?

Un inséminateur de femmes (pas forcément un médecin, car rien n'est thérapeutique ni même réellement médical dans la pratique de cette technique) pourrait-il refuser de féconder une femme ou de lui délivrer une pipette à usage personnel sous prétexte qu'elle n'est pas homosexuelle ou mariée avec une homosexuelle, ou pacsée, ou en concubinage, ou en résidences séparées mais ayant des relations charnelles de type lesbien?

Quelle discrimination selon les mœurs ce serait ! Quel scandale ne ferait-on dans les barreaux d'avocats « spécialistes des droits de la femmille » !

Bien sûr, la théorie du genre, négationniste de la réalité des gènes, vient opportunément au secours de l'amputation programmée de pères pour de pauvres enfants sacrifiés sur l'autel des besoins pervers misandres d'hommes et femmes déjantés ou simplement carriéristes politiciens.

Dès lors, la question de savoir de qui l'on se moque jusqu'à l'outrage et l'outrance se pose.

On se sert des homosexuels. Ce n'est pas nouveau, mais ce qui l'est quand même, c'est de faire semblant de vouloir « leur donner des droits » pour enjamber plus à l'aise la rivière dont notre civilisation ne reviendra pas, celle de l'euthanasie légalisée du père, enfin réduit à l'état de paillette au nom « du droit à l'égalité des homosexuels » : faire mine de les respecter pour se servir de leur image, ce n'est vraiment pas reluisant. Et envoyer chez le médecin une femme homosexuelle non stérile, il fallait oser l'envisager!

On se sert de l'image de la médecine. Faire semblant de se poser des questions d'ordre médical à propos d'une technique d'insémination qui marche parfaitement dans les batteries d'élevage sans aucune surveillance vétérinaire puisque la truie, la vache ou la poule ne sont pas du tout malades de stérilité, voilà qui est tordu ! Certes les animaux en batterie sont malades de gavage alimentaire, et à ce niveau, notre société judiciairement et médiatiquement aliénée et mentalement conditionnée ne l'est pas moins…

On se sert du principe même des lois républicaines, transformant une homosexuelle en malade à qui l'on donnerait le droit de se soigner en évitant soigneusement le contact avec un homme et en castrant légalement ses enfants de père, ce qui est le comble de l'inceste, ou même sa perfection à la fois technique et légale, « pseudo-congénitale ».

De surcroit, inséminer une femme afin que son enfant soit « garanti sans père » est contraire à l'esprit et à la lettre de la moitié des articles de la Convention Internationale des Droits des Enfants ratifiée par la France en 1990 et jusque là « seulement » violée allègrement dans les tribunaux qui colonisent quand même les familles sous prétexte d'intérêt supérieur des enfants mais en réalité dans l'intérêt supérieur exclusif des comptes en banques des avocats et autres auxiliaires de justice.

Notre association a expliqué au chef d'état que la PMA ne pouvait devenir légale que si un référendum était organisé afin de débarasser la Constitution de deux clauses : la ratification de la CIDE, d'une part, et le Principe de Précaution : comment garantir que cet enfant ne sera pas déséquilibré quand on le fabrique par tehnique intrinsèquement désiquilibrée ?

Le chef d'état a botté en touche, en nous répondant que la légalité du mariage pour tous n'avait pas besoin de la caution populaire…Ses conseillers sont vraiment à cours d'arguments. On peut donc tricher à ce niveau là sur des sujets aussi fondamentaux : quel symptome de décadence de la part de gens qui se gargarisent de « défendre l'égalité des droits »!

Le législateur jouera avec le feu en encourageant des inséminations de femmes haïssant (ou aimant, c'est la même chose en ce cas) tellement l'enfant à venir et l'image du père qu'elles se fabriquent un enfant toutes seules, enfant qui par définition ne demandait pas à être privé de papa, se « l'inoculant » comme par « masturbation biologique ».

En réalité, la « PMA » n'a jamais existé et n'existera jamais. Ce qui risque hélas de nous faire entrer dans l'ère des femmes terroristes, incestueuses et a-mères, c'est la PTA, procréation techniquement assistée, ou plus précisément l'IFL, l'insémination féminine légalisée.

Dès que cette blessure programmée contre enfant sera légalisée, dès qu'apparaîtront les premiers bébés-éprouvés légalement, les quelques couples d'homos s'étant mariés par conviction militante pourront se soulager et divorcer, comme tout un chacun. Les avocats compatissants ne manquent pas…


Vos commentaires :
Samedi 18 mai 2024
Les exemples du négationnisme judiciaire familial relayé à présent par la presse (ou l'Apresse?) sont aussi nombreux qu'édifiants. Nous ne sommes plus du tout dans le cadre matriarcal, mais bien dans celui, quant à lui pervers, de la «femmille re-décomposée». Ainsi, la tragédie de cette enfant disparue du fait d'une mère et de «son compagnon» est-elle métamorphosée en celle d'une enfant «maltraitée par ses parents» (quid du père? Quid des avocats et des juges impliqués dans son élimination judiciaire programmée?) , qui plus est dont une «soeur» a été confiée «aux grands parents maternels» (quid du grand père réel, puisque la grand mère vit avec un nouveau compagnon?). Les centaines de milliers d'enfants privés de leur histoire, privés de leurs origines, sont JUDICIAIREMENT violentés institutionnellement. Nous leur préparons effectivement pour les uns, l'enfer, et pour les autres les passages aux actes inciviques qu'ils auront appris à commettre par exemplarité négative.
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