La légalisation de la « PMA pour les homosexuelles» sera illégale, discriminatoire envers le fait homosexuel et au total perverse.
Avant de développer l'argumentaire conduisant à ce diagnostic, il faut tout d'abord balayer la tartufferie ayant consisté à passer par la case « mariage homo » pour faire ensuite stratégiquement passer la pilule ou le suppositoire de la fécondation légalisée d'une femme souhaitant priver son enfant de père.
Que cette femme soit mariée ou pas au moment où elle prendrait ce droit n'a aucun intérêt, ne protège le futur enfant de rien, et ne rassure sur rien à son sujet, bien au contraire.
C'est même un argument tellement imbécile que c'est probablement la raison pour laquelle il a pu passer malgré les millions de manifestants entrevoyant une démarche non civilisée. Une partie de l'opinion, crédule ou naïve, n'y comprenant rien, a conclu qu'elle ne serait pas capable de comprendre, surtout dans un contexte idéologique où ceux qui entrevoyaient la duperie étaient avec une malhonnêteté intellectuelle consommée traités d' « homophobes » avec une brutalité anti-intellectuelle remarquable (à noter qu'il s'agit d'un néologisme signifiant littéralement : « ayant une peur panique de ce qui lui ressemble »…).
Depuis le début de notre Civilisation, des millions de bébés sont nés dans le mariage ou hors mariage sans que l'un des parents ou les deux sache(nt) qu'ils avaient conçu un enfant, et il n'existe d'ailleurs aucune étude démontrant que « les projets parentaux » préalables à conception garantiraient une meilleure éducation aux enfants à naître…
Il ou elle n'aurait pas compris grand-chose aux grandes manœuvres féministes intégristes, celle ou celui qui croirait que c'est par respect pour les homosexuels que le gouvernement a tant pesé pour faire passer une loi leur offrant la possibilité de se marier !
Car en réalité, le « fait homosexuel » a été tactiquement mis en avant, instrumentalisé, exploité de façon perverse, au nom de « l'égalité des droits » (sous entendus entre personnes et au-delà de leurs mœurs sexuelles) et exclusivement pour préparer la légalité de ce que des lobbies extrémistes appellent de leur vœux, par un acronyme volontairement obscurantiste : la « PMA ».
Dans la communication matraquée à l'envi, « PMA » signifie « Procréation Médicalement Assistée.
Non seulement on détourne les vrais ou faux besoins des homosexuels sous prétexte d' « égalité des droits », mais il faut en plus détourner la démarche médicale parfaitement éthique de « l'AMP », Assistance Médicale à la Procréation pour couples malades de stérilité.
La seule explication qui serait logique pour expliquer l'acronyme « PMA » serait de comprendre qu'une homosexuelle est malade de son homosexualité et doit être médicalement prise en charge, et que le seul traitement qui puisse la soulager serait de l'inséminer artificiellement par un procédé technique qui n'a rien de médical ni de déontologique…Tout en sachant qu'elle n'est pas du tout stérile !
D'ailleurs, comment les femmes non homosexuelles, ou se déclarant l'être, ou refusant légitimement de dévoiler leurs pratiques libidinales, ne se sentiraient-elles pas à leur tout grugées et… « Privées de droits » ?
Un inséminateur de femmes (pas forcément un médecin, car rien n'est thérapeutique ni même réellement médical dans la pratique de cette technique) pourrait-il refuser de féconder une femme ou de lui délivrer une pipette à usage personnel sous prétexte qu'elle n'est pas homosexuelle ou mariée avec une homosexuelle, ou pacsée, ou en concubinage, ou en résidences séparées mais ayant des relations charnelles de type lesbien?
Quelle discrimination selon les mœurs ce serait ! Quel scandale ne ferait-on dans les barreaux d'avocats « spécialistes des droits de la femmille » !
Bien sûr, la théorie du genre, négationniste de la réalité des gènes, vient opportunément au secours de l'amputation programmée de pères pour de pauvres enfants sacrifiés sur l'autel des besoins pervers misandres d'hommes et femmes déjantés ou simplement carriéristes politiciens.
Dès lors, la question de savoir de qui l'on se moque jusqu'à l'outrage et l'outrance se pose.
On se sert des homosexuels. Ce n'est pas nouveau, mais ce qui l'est quand même, c'est de faire semblant de vouloir « leur donner des droits » pour enjamber plus à l'aise la rivière dont notre civilisation ne reviendra pas, celle de l'euthanasie légalisée du père, enfin réduit à l'état de paillette au nom « du droit à l'égalité des homosexuels » : faire mine de les respecter pour se servir de leur image, ce n'est vraiment pas reluisant. Et envoyer chez le médecin une femme homosexuelle non stérile, il fallait oser l'envisager!
On se sert de l'image de la médecine. Faire semblant de se poser des questions d'ordre médical à propos d'une technique d'insémination qui marche parfaitement dans les batteries d'élevage sans aucune surveillance vétérinaire puisque la truie, la vache ou la poule ne sont pas du tout malades de stérilité, voilà qui est tordu ! Certes les animaux en batterie sont malades de gavage alimentaire, et à ce niveau, notre société judiciairement et médiatiquement aliénée et mentalement conditionnée ne l'est pas moins…
On se sert du principe même des lois républicaines, transformant une homosexuelle en malade à qui l'on donnerait le droit de se soigner en évitant soigneusement le contact avec un homme et en castrant légalement ses enfants de père, ce qui est le comble de l'inceste, ou même sa perfection à la fois technique et légale, « pseudo-congénitale ».
De surcroit, inséminer une femme afin que son enfant soit « garanti sans père » est contraire à l'esprit et à la lettre de la moitié des articles de la Convention Internationale des Droits des Enfants ratifiée par la France en 1990 et jusque là « seulement » violée allègrement dans les tribunaux qui colonisent quand même les familles sous prétexte d'intérêt supérieur des enfants mais en réalité dans l'intérêt supérieur exclusif des comptes en banques des avocats et autres auxiliaires de justice.
Notre association a expliqué au chef d'état que la PMA ne pouvait devenir légale que si un référendum était organisé afin de débarasser la Constitution de deux clauses : la ratification de la CIDE, d'une part, et le Principe de Précaution : comment garantir que cet enfant ne sera pas déséquilibré quand on le fabrique par tehnique intrinsèquement désiquilibrée ?
Le chef d'état a botté en touche, en nous répondant que la légalité du mariage pour tous n'avait pas besoin de la caution populaire…Ses conseillers sont vraiment à cours d'arguments. On peut donc tricher à ce niveau là sur des sujets aussi fondamentaux : quel symptome de décadence de la part de gens qui se gargarisent de « défendre l'égalité des droits »!
Le législateur jouera avec le feu en encourageant des inséminations de femmes haïssant (ou aimant, c'est la même chose en ce cas) tellement l'enfant à venir et l'image du père qu'elles se fabriquent un enfant toutes seules, enfant qui par définition ne demandait pas à être privé de papa, se « l'inoculant » comme par « masturbation biologique ».
En réalité, la « PMA » n'a jamais existé et n'existera jamais. Ce qui risque hélas de nous faire entrer dans l'ère des femmes terroristes, incestueuses et a-mères, c'est la PTA, procréation techniquement assistée, ou plus précisément l'IFL, l'insémination féminine légalisée.
Dès que cette blessure programmée contre enfant sera légalisée, dès qu'apparaîtront les premiers bébés-éprouvés légalement, les quelques couples d'homos s'étant mariés par conviction militante pourront se soulager et divorcer, comme tout un chacun. Les avocats compatissants ne manquent pas…
■Ce pays ouvrira les portes de l'enfer en donnant à certaines femmes la possibilité d'engendrer des enfants sans péres et sans repéres
Les « Etudes de genre », trop vite appelées « théorie du genre » imprègnent profondément les esprits modernes. Elles sont aujourd’hui entérinées par les directives européennes comme outil de lutte et d'action contre les discriminations. Elles font même partie des programmes officiels des universités et entrent maintenant dans les livres scolaires.
> Comment expliquer, aujourd’hui, le succès de cette nouvelle vision du monde ? Quelles en sont les conséquences sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants ?
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> Les Etudes de genre sont la suite logique du grand mouvement de remise en cause de la société patriarcale qui a commencé à se manifester vers le XVème siècle, au nom de la liberté et de l’égalité. Elles reprennent les travaux, entre autres, de Margaret Mead et de Simone de Beauvoir (« on ne naît pas femme on le devient ») et se développent d’abord aux Etats-Unis. Elles rencontrent ensuite un très large écho dans le mouvement pour une contre culture, dans les années soixante. Elles apparaissent aujourd’hui incontestables face aux théories naturalistes dépassées.
> Alors que les hommes au pouvoir, incapables d’assumer la différence des sexes, avaient fait de la différence féminine une infériorité justifiée par la nature, les études de genre s’en prennent, en réaction, non seulement aux lois, aux paroles et aux actes discriminants mais à toutes les différences autres que biologiques, qui seraient dues à la culture. Celles-ci seraient construites : c’est la société qui nous assignerait des rôles, des comportements, des motivations suivant que l’on est garçon ou fille. Etant le résultat d’une éducation sexiste, ces différences seraient elles mêmes des injustices contre lesquelles il faut lutter.
> Mais est-ce aussi simple ?
> Catherine Vidal nous dit : « A la naissance seuls 10% de nos 100 milliards de neurones sont connectés entre eux. Les 90% des connexions restantes vont se construire progressivement au gré des influences de la famille, de l'éducation, de la culture, de la société. »
> On ne peut qu’accorder un certain crédit à cette neurobiologiste réputée. S’il est évident que l’humain à la naissance est encore un être en évolution, il est néanmoins possible de se demander quelle est l’influence des 10% de nos neurones connectés avant la naissance et avant d’avoir subit l’influence de la société ? Enfin, les 90% des connexions restantes vont-elles se construire uniquement « au gré des influences de la famille, de l’éducation, de la culture, de la société » ? Nous n’avons là aucune preuve ! Si le choix d’une poupée ou d’un camion peut influencer le comportement futur d’un enfant, le fait d’être né d’une personne du sexe différent et d’avoir un corps de garçon ou d’être née d’une personne du même sexe avec un corps de fille capable, plus tard, de mettre des enfants au monde, n’a-t-il pas aussi une certaine influence ? Et ceci n’a rien de culturel ! Ceci est le lot de tous les enfants sur tous les continents et même dans les peuplades mélanésiennes, aujourd’hui comme il y a 10000 ans ! Il se pourrait même que cette structuration du psychisme, que l’on ne peut pas davantage prouver que la construction sociale, ait une importance non négligeable… Toujours est-il que le refus de toute discrimination et de toute construction sociale sexiste nous fait adopter, comme une évidence, « la théorie du genre » qui devient l’idéologie dominante.
> D’après ces « études », la masculinité et la féminité sont devenues des fabrications culturelles à déconstruire. Et on s’y emploie depuis plus de quarante ans. Ceci n’est pas sans conséquences sur les relations hommes/femmes et sur l’éducation des enfants
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> Les hommes et les femmes étant non seulement égaux en droits mais jugés identiques, si ce n’est bien sûr biologiquement, sont maintenant censés avoir les mêmes motivations, les mêmes comportements, les mêmes résultats. Si les femmes n’arrivent pas à atteindre le niveau de résultats des hommes, la faute en revient à ces derniers qui les auraient discriminées. Si les hommes n’arrivent pas à faire preuve des mêmes qualités que les femmes dans d’autres domaines, ils sont rendus responsables de leur mauvaise éducation.
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> « L’homme et la femme ne feront plus qu’un » nous disait Sacha Guitry qui rajoutait cependant : « reste à savoir lequel ? » Et Valérie Zerguine semble donner la réponse en même temps qu’elle se pose la question : « Et si, à trop vouloir changer l’homme, la femme l’avait recréé à son image ? » ( Marie Claire, Juin 2001.) Pas étonnant si les règles de comportement faites pour protéger les hommes ne tiennent plus compte aujourd’hui que de la spécificité féminine, devenue la norme ! La sensibilité, l’authenticité, la spontanéité, le lâcher prise, la proximité, l’harmonie… autrefois dénigrées comme qualités féminines deviennent aujourd’hui les valeurs idéales que tout un chacun se doit de développer
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> « La théorie du genre » conçoit les spécificités masculines non pas comme une infériorité naturelle (ceci ne serait pas politiquement correct), mais comme une maladie. Elle n’assume pas davantage la différence des sexes que ne le faisait l’idéologie patriarcale. En rendant, de façon assez perverse, l’homme responsable de ses soins et donc, en cas d’échec, de sa mise à l’écart, cette idéologie féministe est tout autant sexiste. N’assumant toujours pas la différence des sexes, elle ne permet pas de la gérer et ne favorise pas le « vivre ensemble » !
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> Cette idéologie, dans la réaction, a aussi de terribles conséquences sur l’éducation des enfants. Confondant les rôles sociaux et les fonctions symboliques, elle a certes permis aux hommes de pouvoir beaucoup mieux qu’avant jouer leur rôle de papa. C’est ainsi qu’ils s’occupent de leurs enfants et n’hésitent plus à être dans l’affectif, le ludique. Réagissant, à juste titre, contre le sexisme et l’autoritarisme des pères traditionnelles mais se pensant semblable, la maman ne juge plus utile de jouer la fonction symbolique de mère et de faire exister une fonction symbolique de père que l’homme lui-même n’a parfois plus envie de jouer.
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> Ces fonctions différentes, non interchangeables avec un petit enfant ne sont-elles pas pourtant nécessaires pour que l’enfant devienne autonome et qu’il intègre la loi ? De moins en moins jouées, comment éviter le nombre grandissant d’enfants-rois ayant des difficultés à accepter les frustrations et les limites et qui deviennent difficiles à gérer dans la famille, à l’école et en société ?
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> Luttant à juste titre contre des discriminations mais ne permettant plus de gérer la différence des sexes et de donner une véritable éducation aux enfants, « la théorie du genre » doit-elle être considérée comme un progrès ou comme une dérive ?
Jean GABARD auteur conférencier
relations hommes/femmes éducation des enfants
Thorée 42520 Maclas Fr.
jean.gabard [at] gmail.com
Mais ce faisant, elle a quand même su prouver que le féminisme n’est qu’une obsession au mieux, une haine au pire, crispée sur la condition masculine réelle ou fantasmée.
Certains « théoriciens du genre », ceux qui voudraient tant avoir le « genre idéal » pour le féminisme comme on aimait autrefois à imaginer un « gendre idéal » pour sa fille, sont en grand trouble identitaire, mais surtout veulent nous faire partager ce trouble. Tous les gourous du monde obéissent à ce genre de comportement.
Peu importe : espérons que cette culture de mort sera freinée voire qu'elle donner le signal d'un retour à un sagesse naturelle sur tous ces sujets extrêmenet graves : ils touchent la vie.
Un bémol toutefois : pour moi et l'Eglise catholique, la PMA n'est pas »
les homos parentaux tous sexes confondus et leurs enfants adoptés ou sous procréation techniquement assistée seront que du bon terreau et de la chair à canon sur le marché des légazis divorcistes.
Vu la majorité d'avocats et ancien juges qui gravitent dans le milieu politique on ne peut s'étonner de ces nouvelles lois et que se poser la question : où est donc la séparation des pouvoirs lorsque tant de politicien issus de la malfragistrature ou de l'avocature sont aux commandes de ce pays ?
Les portes de l'enfer sur terre sont grande ouvertes par ce que cette planète a engendré de pire : une race humaine qui ne se respecte même pas elle même !