La PMA : Paternité Maternellement Asphyxiée

Communiqué de presse publié le 22/09/13 12:44 dans Justice et injustices par Pascal Dazin pour Pascal Dazin

La légalisation de la « PMA pour les homosexuelles» sera illégale, discriminatoire envers le fait homosexuel et au total perverse.

Avant de développer l'argumentaire conduisant à ce diagnostic, il faut tout d'abord balayer la tartufferie ayant consisté à passer par la case « mariage homo » pour faire ensuite stratégiquement passer la pilule ou le suppositoire de la fécondation légalisée d'une femme souhaitant priver son enfant de père.

Que cette femme soit mariée ou pas au moment où elle prendrait ce droit n'a aucun intérêt, ne protège le futur enfant de rien, et ne rassure sur rien à son sujet, bien au contraire.

C'est même un argument tellement imbécile que c'est probablement la raison pour laquelle il a pu passer malgré les millions de manifestants entrevoyant une démarche non civilisée. Une partie de l'opinion, crédule ou naïve, n'y comprenant rien, a conclu qu'elle ne serait pas capable de comprendre, surtout dans un contexte idéologique où ceux qui entrevoyaient la duperie étaient avec une malhonnêteté intellectuelle consommée traités d' « homophobes » avec une brutalité anti-intellectuelle remarquable (à noter qu'il s'agit d'un néologisme signifiant littéralement : « ayant une peur panique de ce qui lui ressemble »…).

Depuis le début de notre Civilisation, des millions de bébés sont nés dans le mariage ou hors mariage sans que l'un des parents ou les deux sache(nt) qu'ils avaient conçu un enfant, et il n'existe d'ailleurs aucune étude démontrant que « les projets parentaux » préalables à conception garantiraient une meilleure éducation aux enfants à naître…

Il ou elle n'aurait pas compris grand-chose aux grandes manœuvres féministes intégristes, celle ou celui qui croirait que c'est par respect pour les homosexuels que le gouvernement a tant pesé pour faire passer une loi leur offrant la possibilité de se marier !

Car en réalité, le « fait homosexuel » a été tactiquement mis en avant, instrumentalisé, exploité de façon perverse, au nom de « l'égalité des droits » (sous entendus entre personnes et au-delà de leurs mœurs sexuelles) et exclusivement pour préparer la légalité de ce que des lobbies extrémistes appellent de leur vœux, par un acronyme volontairement obscurantiste : la « PMA ».

Dans la communication matraquée à l'envi, « PMA » signifie « Procréation Médicalement Assistée.

Non seulement on détourne les vrais ou faux besoins des homosexuels sous prétexte d' « égalité des droits », mais il faut en plus détourner la démarche médicale parfaitement éthique de « l'AMP », Assistance Médicale à la Procréation pour couples malades de stérilité.

La seule explication qui serait logique pour expliquer l'acronyme « PMA » serait de comprendre qu'une homosexuelle est malade de son homosexualité et doit être médicalement prise en charge, et que le seul traitement qui puisse la soulager serait de l'inséminer artificiellement par un procédé technique qui n'a rien de médical ni de déontologique…Tout en sachant qu'elle n'est pas du tout stérile !

D'ailleurs, comment les femmes non homosexuelles, ou se déclarant l'être, ou refusant légitimement de dévoiler leurs pratiques libidinales, ne se sentiraient-elles pas à leur tout grugées et… « Privées de droits » ?

Un inséminateur de femmes (pas forcément un médecin, car rien n'est thérapeutique ni même réellement médical dans la pratique de cette technique) pourrait-il refuser de féconder une femme ou de lui délivrer une pipette à usage personnel sous prétexte qu'elle n'est pas homosexuelle ou mariée avec une homosexuelle, ou pacsée, ou en concubinage, ou en résidences séparées mais ayant des relations charnelles de type lesbien?

Quelle discrimination selon les mœurs ce serait ! Quel scandale ne ferait-on dans les barreaux d'avocats « spécialistes des droits de la femmille » !

Bien sûr, la théorie du genre, négationniste de la réalité des gènes, vient opportunément au secours de l'amputation programmée de pères pour de pauvres enfants sacrifiés sur l'autel des besoins pervers misandres d'hommes et femmes déjantés ou simplement carriéristes politiciens.

Dès lors, la question de savoir de qui l'on se moque jusqu'à l'outrage et l'outrance se pose.

On se sert des homosexuels. Ce n'est pas nouveau, mais ce qui l'est quand même, c'est de faire semblant de vouloir « leur donner des droits » pour enjamber plus à l'aise la rivière dont notre civilisation ne reviendra pas, celle de l'euthanasie légalisée du père, enfin réduit à l'état de paillette au nom « du droit à l'égalité des homosexuels » : faire mine de les respecter pour se servir de leur image, ce n'est vraiment pas reluisant. Et envoyer chez le médecin une femme homosexuelle non stérile, il fallait oser l'envisager!

On se sert de l'image de la médecine. Faire semblant de se poser des questions d'ordre médical à propos d'une technique d'insémination qui marche parfaitement dans les batteries d'élevage sans aucune surveillance vétérinaire puisque la truie, la vache ou la poule ne sont pas du tout malades de stérilité, voilà qui est tordu ! Certes les animaux en batterie sont malades de gavage alimentaire, et à ce niveau, notre société judiciairement et médiatiquement aliénée et mentalement conditionnée ne l'est pas moins…

On se sert du principe même des lois républicaines, transformant une homosexuelle en malade à qui l'on donnerait le droit de se soigner en évitant soigneusement le contact avec un homme et en castrant légalement ses enfants de père, ce qui est le comble de l'inceste, ou même sa perfection à la fois technique et légale, « pseudo-congénitale ».

De surcroit, inséminer une femme afin que son enfant soit « garanti sans père » est contraire à l'esprit et à la lettre de la moitié des articles de la Convention Internationale des Droits des Enfants ratifiée par la France en 1990 et jusque là « seulement » violée allègrement dans les tribunaux qui colonisent quand même les familles sous prétexte d'intérêt supérieur des enfants mais en réalité dans l'intérêt supérieur exclusif des comptes en banques des avocats et autres auxiliaires de justice.

Notre association a expliqué au chef d'état que la PMA ne pouvait devenir légale que si un référendum était organisé afin de débarasser la Constitution de deux clauses : la ratification de la CIDE, d'une part, et le Principe de Précaution : comment garantir que cet enfant ne sera pas déséquilibré quand on le fabrique par tehnique intrinsèquement désiquilibrée ?

Le chef d'état a botté en touche, en nous répondant que la légalité du mariage pour tous n'avait pas besoin de la caution populaire…Ses conseillers sont vraiment à cours d'arguments. On peut donc tricher à ce niveau là sur des sujets aussi fondamentaux : quel symptome de décadence de la part de gens qui se gargarisent de « défendre l'égalité des droits »!

Le législateur jouera avec le feu en encourageant des inséminations de femmes haïssant (ou aimant, c'est la même chose en ce cas) tellement l'enfant à venir et l'image du père qu'elles se fabriquent un enfant toutes seules, enfant qui par définition ne demandait pas à être privé de papa, se « l'inoculant » comme par « masturbation biologique ».

En réalité, la « PMA » n'a jamais existé et n'existera jamais. Ce qui risque hélas de nous faire entrer dans l'ère des femmes terroristes, incestueuses et a-mères, c'est la PTA, procréation techniquement assistée, ou plus précisément l'IFL, l'insémination féminine légalisée.

Dès que cette blessure programmée contre enfant sera légalisée, dès qu'apparaîtront les premiers bébés-éprouvés légalement, les quelques couples d'homos s'étant mariés par conviction militante pourront se soulager et divorcer, comme tout un chacun. Les avocats compatissants ne manquent pas…


Vos commentaires :
Alain Guillou
Vendredi 15 novembre 2024
Géniale analyse Dr Dazin.

Ce pays ouvrira les portes de l'enfer en donnant à certaines femmes la possibilité d'engendrer des enfants sans péres et sans repéres


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Merci beaucoup, Alain, mais il ne faut pas parler de «génie» sauf pour déplorer que ce qu'on appela jadis «le génie français» n'était que vantardise. Il n'est même plus question d'ailleurs de «permettre» à des femmes, mais plus largement d'inciter les femmes. Cette fécondation monoparentale techniquement autorisée va tirer un peu plus bas nos contemporaines vers le «droit au bonheur» (confondu opportunément avec la satisfaction de besoins pervers)et nos contemporains vers l'acceptation de leur nullité sauf pour payer et être condamnés en se disant qu'«il faut se laisser faire, puisque ce n'est qu'un jeu» (propos textuels d'une juge de la femmille)

Jack Leguen
Vendredi 15 novembre 2024
Sur tous ces sujets , il faut aller plus loin que l'analyse des conséquences de telle ou telle loi mais essayer de comprendre les motivations de l'état . On sait aujourd'hui que l'instauration des allocations familiales par l'Allemagne du Kaiset puis par la France était simplement la volonté de puissance de ces états. Il s'agissait d'encourager la natalité pour avoir assez de soldats face à l'ennemi soi-disant héréditaire . Nous sommes dans le même type de motivations de l'état en ce qui concerne la PMA. Étendre la capacité de procréation à plus de femmes . L'état n'en a rien a foutre qu'il y ait un père au foyer ou pas . Pas plus que quand il a envoyé des millions de pères se faire trucider dans les tranchées en 14-18.
Le paradoxe aujourd'hui c'est que continuer à encourager la natalité n'aura que le résultat d'augmenter le chômage !

Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Monsieur Le Guen, on nous vend en hauts lieux hyper féministes déjantés ce que l’on appelle de façon pseudo-scientifique et surtout pseudo-médicale la PMA. Ce n’est pourtant qu’une FTA , fécondation techniquement assistée. Oui, cette perspective d’ élevage monoparental d’enfants sous l’amère peut vous faire évoquer les élevages hors sol, Monsieur, et vous faire évoquer cet autre problème qui est celui de la surpopulation, aux confins de la morale et de l’écologie.
Cependant, je ne vous suis pas quand vous voyez une filiation entre la mort par millions d’hommes lors des conflits armés de jadis, et la politique négationniste du père d’aujourd’hui, d’abord dans les chambres dites familiales où l’on gaze ses responsabilités et où l’on engrange les bénéfices des séparations parentales pour le profit exclusif des managers juristocratiques intouchables, ensuite dans les lois discriminatoires négatives contre le père.
La mort légalisée chaque jour dans les tribunaux dits « familiaux » et « des enfants », ce n’est pas celle de l’homme, mais celle du père qui voulait le rester.
Quant à la problématique de la surpopulation, elle n’a pas besoin de cette technique d’insémination de femmes de plus en plus conditionnées à imaginer la possession intégrale de « bébés éprouvés ». Possession d’ailleurs provisoire, car la DDASS ne manquera pas de leur retirer les petits délinquants pervertis qu’elles auront engendré « toutes seules ».
Il ne faut donc pas voir un fil conducteur direct entre le passé et le présent. Certes, à un niveau supérieur de morale et de philosophie, rien ne change ; mais cependant tout se transforme.
La guerre est passée du régime militaire au registre civil, si vil. Il n’y a plus de casernes, mais une énorme sur pollution de cabinets d’avocats, qui s’infiltrent partout et dans toutes les problématiques, transcendant d’ailleurs totalement les anciens clivages politiciens qu’ils ne font plus qu’exploiter quand cela leur rapporte des affaires.
Et les parents sont entraînés à rapporter aux robes noires dans les tribunaux comme jadis les hommes étaient conditionnés à l’usage des armes.
Le nazisme, que personne ne devrait oublier, n’existe plus en tant que péril actuel : on ne s’attaque plus aux bouc-émissaires juifs, tziganes ou homosexuels. On s’en prend à l’homme, qui ne doit plus être qu’un être de rapports, dans tous les sens du terme, un être qu’on ampute jusque de son âme en « changeant de civilisation par le droit » comme le plaide l’actuelle ministre de l’Ajustice. C’est ce que j’appelle « le légazisme », que personne ne devrait tolérer : mêmes ficelles perverses que le nazisme, mais plus du tout le même masque, puisque le féminisme judiciaire et légal porte le masque à la fois sournois et rassurant des « valeurs humanistes »…

Jean GABARD
Vendredi 15 novembre 2024
La « théorie du genre » et ses conséquences …

Les « Etudes de genre », trop vite appelées « théorie du genre » imprègnent profondément les esprits modernes. Elles sont aujourd’hui entérinées par les directives européennes comme outil de lutte et d'action contre les discriminations. Elles font même partie des programmes officiels des universités et entrent maintenant dans les livres scolaires.
> Comment expliquer, aujourd’hui, le succès de cette nouvelle vision du monde ? Quelles en sont les conséquences sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants ?
>
> Les Etudes de genre sont la suite logique du grand mouvement de remise en cause de la société patriarcale qui a commencé à se manifester vers le XVème siècle, au nom de la liberté et de l’égalité. Elles reprennent les travaux, entre autres, de Margaret Mead et de Simone de Beauvoir (« on ne naît pas femme on le devient ») et se développent d’abord aux Etats-Unis. Elles rencontrent ensuite un très large écho dans le mouvement pour une contre culture, dans les années soixante. Elles apparaissent aujourd’hui incontestables face aux théories naturalistes dépassées.
> Alors que les hommes au pouvoir, incapables d’assumer la différence des sexes, avaient fait de la différence féminine une infériorité justifiée par la nature, les études de genre s’en prennent, en réaction, non seulement aux lois, aux paroles et aux actes discriminants mais à toutes les différences autres que biologiques, qui seraient dues à la culture. Celles-ci seraient construites : c’est la société qui nous assignerait des rôles, des comportements, des motivations suivant que l’on est garçon ou fille. Etant le résultat d’une éducation sexiste, ces différences seraient elles mêmes des injustices contre lesquelles il faut lutter.
> Mais est-ce aussi simple ?
> Catherine Vidal nous dit : « A la naissance seuls 10% de nos 100 milliards de neurones sont connectés entre eux. Les 90% des connexions restantes vont se construire progressivement au gré des influences de la famille, de l'éducation, de la culture, de la société. »
> On ne peut qu’accorder un certain crédit à cette neurobiologiste réputée. S’il est évident que l’humain à la naissance est encore un être en évolution, il est néanmoins possible de se demander quelle est l’influence des 10% de nos neurones connectés avant la naissance et avant d’avoir subit l’influence de la société ? Enfin, les 90% des connexions restantes vont-elles se construire uniquement « au gré des influences de la famille, de l’éducation, de la culture, de la société » ? Nous n’avons là aucune preuve ! Si le choix d’une poupée ou d’un camion peut influencer le comportement futur d’un enfant, le fait d’être né d’une personne du sexe différent et d’avoir un corps de garçon ou d’être née d’une personne du même sexe avec un corps de fille capable, plus tard, de mettre des enfants au monde, n’a-t-il pas aussi une certaine influence ? Et ceci n’a rien de culturel ! Ceci est le lot de tous les enfants sur tous les continents et même dans les peuplades mélanésiennes, aujourd’hui comme il y a 10000 ans ! Il se pourrait même que cette structuration du psychisme, que l’on ne peut pas davantage prouver que la construction sociale, ait une importance non négligeable… Toujours est-il que le refus de toute discrimination et de toute construction sociale sexiste nous fait adopter, comme une évidence, « la théorie du genre » qui devient l’idéologie dominante.
> D’après ces « études », la masculinité et la féminité sont devenues des fabrications culturelles à déconstruire. Et on s’y emploie depuis plus de quarante ans. Ceci n’est pas sans conséquences sur les relations hommes/femmes et sur l’éducation des enfants
>
> Les hommes et les femmes étant non seulement égaux en droits mais jugés identiques, si ce n’est bien sûr biologiquement, sont maintenant censés avoir les mêmes motivations, les mêmes comportements, les mêmes résultats. Si les femmes n’arrivent pas à atteindre le niveau de résultats des hommes, la faute en revient à ces derniers qui les auraient discriminées. Si les hommes n’arrivent pas à faire preuve des mêmes qualités que les femmes dans d’autres domaines, ils sont rendus responsables de leur mauvaise éducation.
>
> « L’homme et la femme ne feront plus qu’un » nous disait Sacha Guitry qui rajoutait cependant : « reste à savoir lequel ? » Et Valérie Zerguine semble donner la réponse en même temps qu’elle se pose la question : « Et si, à trop vouloir changer l’homme, la femme l’avait recréé à son image ? » ( Marie Claire, Juin 2001.) Pas étonnant si les règles de comportement faites pour protéger les hommes ne tiennent plus compte aujourd’hui que de la spécificité féminine, devenue la norme ! La sensibilité, l’authenticité, la spontanéité, le lâcher prise, la proximité, l’harmonie… autrefois dénigrées comme qualités féminines deviennent aujourd’hui les valeurs idéales que tout un chacun se doit de développer
>
> « La théorie du genre » conçoit les spécificités masculines non pas comme une infériorité naturelle (ceci ne serait pas politiquement correct), mais comme une maladie. Elle n’assume pas davantage la différence des sexes que ne le faisait l’idéologie patriarcale. En rendant, de façon assez perverse, l’homme responsable de ses soins et donc, en cas d’échec, de sa mise à l’écart, cette idéologie féministe est tout autant sexiste. N’assumant toujours pas la différence des sexes, elle ne permet pas de la gérer et ne favorise pas le « vivre ensemble » !
>
> Cette idéologie, dans la réaction, a aussi de terribles conséquences sur l’éducation des enfants. Confondant les rôles sociaux et les fonctions symboliques, elle a certes permis aux hommes de pouvoir beaucoup mieux qu’avant jouer leur rôle de papa. C’est ainsi qu’ils s’occupent de leurs enfants et n’hésitent plus à être dans l’affectif, le ludique. Réagissant, à juste titre, contre le sexisme et l’autoritarisme des pères traditionnelles mais se pensant semblable, la maman ne juge plus utile de jouer la fonction symbolique de mère et de faire exister une fonction symbolique de père que l’homme lui-même n’a parfois plus envie de jouer.
>
> Ces fonctions différentes, non interchangeables avec un petit enfant ne sont-elles pas pourtant nécessaires pour que l’enfant devienne autonome et qu’il intègre la loi ? De moins en moins jouées, comment éviter le nombre grandissant d’enfants-rois ayant des difficultés à accepter les frustrations et les limites et qui deviennent difficiles à gérer dans la famille, à l’école et en société ?
>
>
> Luttant à juste titre contre des discriminations mais ne permettant plus de gérer la différence des sexes et de donner une véritable éducation aux enfants, « la théorie du genre » doit-elle être considérée comme un progrès ou comme une dérive ?


Jean GABARD auteur conférencier

relations hommes/femmes éducation des enfants

Thorée 42520 Maclas Fr.

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jean.gabard [at] gmail.com


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Cher Monsieur Gabard, les «concepts» aussi sournoisement théorisés sont parfois des «serpents de mères porteuses»!
Vous citez la philosophe féministe Simone de Beauvoir, et c'est la première à nous le prouver, car en «fausse gendre», elle a dénaturé le constat de son ancêtre Erasme qui posa quant à lui « On ne nait pas homme, on le devient ».
Notons au passage qu’au moins Rousseau eut le mérite de penser presque l’inverse, lui qui croyait qu’on nait homme puis que l’on serait dénaturé…
Certains adeptes de « la théorie du genre » veulent croire et faire croire que plutôt que de se fier à la nature soit féminine soit masculine des humains. On devrait à présent s’attacher au genre que l’on porte en soi par sa pratique ou par les apparences.
C’est nier l’identité sexuelle, et de façon non pas phobique mais perverse.
En effet, rejeter la sexualité par crainte de l’assumer ou d’être confronté(e) aux émotions que son expression peut engendrer serait névrotique et donc respectable. Par contre occulter la sexualité pour lui permettre tous les débordements sous couvert de théorie pseudo-scientifique, typiquement scientiste, est manifestement pervers.
En singeant Erasme qui parlait de l’homme au sein de toute la nature vivante pour ne s’intéresser qu’à la femme au sein des hommes, de Beauvoir n’a pas eu grand mérite, sauf celui de poser une phrase-choc aux côtés de son illustre complice qui théorisait de son côté sur « l’existentialisme ».

Mais ce faisant, elle a quand même su prouver que le féminisme n’est qu’une obsession au mieux, une haine au pire, crispée sur la condition masculine réelle ou fantasmée.
Certains « théoriciens du genre », ceux qui voudraient tant avoir le « genre idéal » pour le féminisme comme on aimait autrefois à imaginer un « gendre idéal » pour sa fille, sont en grand trouble identitaire, mais surtout veulent nous faire partager ce trouble. Tous les gourous du monde obéissent à ce genre de comportement.


Yann Maneguen
Vendredi 15 novembre 2024
Bonjour,
Merci pour votre contribution sur le front de la culture de l'Ankou qui avance inexorablement ... et dont les zélateurs maçons essayent d'en accélérer les «avancées).
Deux précisions : l'enjeu du vocabulaire etant crucial il faut dire »
idéologie du genre« et non pas »théorie« car ce terme leur donne un crédit scientifique qu'ils n'ont pas.
2. D'après l'Eglise catholique (Humane Vitae), la PMA ou l'AMP n'est pas du tout »
démarche parfaitement éthique«. On voit bien que toutes ces techniques servent aujourd'hui à ouvrir la boite de Pandore.

Peu importe : espérons que cette culture de mort sera freinée voire qu'elle donner le signal d'un retour à un sagesse naturelle sur tous ces sujets extrêmenet graves : ils touchent la vie.
Un bémol toutefois : pour moi et l'Eglise catholique, la PMA n'est pas »une démarche médicale parfaitement éthique (cf. Humanae Vitae qui dit en gros que le couple s'engage à engendrer de manière naturelle sans opérations médicale et encore moins avec des apports de gamètes étrangères au géniteur...)


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Merci à vous pour cette contribution, Monsieur Maneguen. Pour moi qui suis médecin et agnostique,le fait d'appartenir à une loge maçonnique ou une église ne préjuge absolument pas de la valeur de l'homme, ni de son utilité sociale ou de sa nuisance. J'ai croisé des très grands salauds en robes noires appartenant à une loge pour mieux infiltrer la société, de même que l'histoire de France est émaillée de très grands salauds en robes noires ou rouges arborant un crucifix...Cela posé, vos réflexions méritent qu'on s'y attarde. Si je parle de démarche éthique au niveau de l'AMP, c'est dans ma conception du mot. Une personne stérile ayant envie de fonder une famille est une personne dont la pathologie est à comprendre, et si la médecine peut aider, qu'elle le fasse ne me choque pas. Même si je préférerais en ce cas passer directement à la case «adoption» d'un enfant déjà né et REELLEMENT (ce qui reste souvent à prouver!) privé de ses deux parents ou abandonné par les deux. Bien cordialement.

Bernard Chapalain
Vendredi 15 novembre 2024
Il y a une formule chez les catholiques, qui, ds la pluie d'éducation que j'ai reçue, m'a mouillé un peu : «A quoi sert à un être de conquérir le monde s'il vient à perdre son âme».
A la lecture de tout ce qui a été écrit ds les commentaires précédents il me vient les remarques suivantes :
Oui la PMA existe déjà dans les élevages d'animaux, c'est l'insémination artificielle, qui est d'ailleurs regrettable (pourquoi privé ces animaux d'un plaisir naturel). Mais il y a encore, fort heureusement, une différence entre nos sociétés humaines et les élevages en batterie d'animaux, souvent destinés à l'abattage pour nous nourrir.
Le Dr Dazin a bien raison, à mes yeux, le fait qu'une femme en bonne santé soit amenée à aller en médecine pour une aide à la procréation a quelque chose d'incompréhensible, d'anti-naturel.
Ce n'est ni une avancée médicale ni une avancée sociétale, il y a tant d'enfants à adopter qui sont déjà sans père, sans mère, ou sans les deux.
A chaque nouveau projet il faut toujours se demander à qui cela profite. En l'occurrence,pas vraiment aux homosexuels, mais surement aux avocats divorcistes et mercantiles qui voient se profiler une nouvelle clientèle. Car inmanquablement ces femmes homosexuelles qui se sépareront après mariage, se battront pour la garde des enfants.
Enfin, les enfants eux-mêmes, mis au monde sans père, comment le vivront-ils ? Le fameux principe de précaution dont on parle si souvent, pourquoi n'est-il pas invoqué dans ce projet ? On prendra un grand risque en adoptant la PMA, notre société peut y perdre son âme.

Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Oui, Bernard Chapalain: la légalisation prévue de l'insémination féminine parricide déguisée en acte pseudo médical est bel et bien une forfaiture. Il est déjà prévu que l'on demande son avis à) un comité d'éthique médical qui n'a nulle compétence pour en rendre un (et qui se gardera donc d'émettre un avis négatif, avançant seulement des «précautions à prendre» du style «donner quand même une belle image symbolique du »père spermatique«, ou autre bluff pour le coup pseudo psychiatrique..) Violant allègrement deux conventions ratifiées et le »principe de précaution annexé lui aussi à la Constitution, violant donc trois textes qui interdisent de telles techniques déguisées en «nouveaux droits», on nous conditionne, sous prétexte de mariage homo -qui n'intéresse pas les homos mais exclusivement les féministes radicaux, passionnellement misandres- à accepter le principe de bébés éprouvés congénitalement, déguisés en bébés éprouvettes «qui ont bien le droit de naître»...Puisque vous faites référence à la culture catholique, je reprends un proverbe totalement dépassé: «ce que femme veut dieu le peut». Dépassé parce que quand bien même «les femmes» dans leur immense majorité n'ont pas ce besoin d'éliminer le père, elles vont quand même toutes être tirées vers le bas, étant confrontées à un néo-proverbe: «ce que femme voudra, le diable le pourra». Et au diable aussi les enfants conçus dans ces centres d'inséminations pour femmes passionnellement névrosées et/ou misandres perverses, centres illégitimement appelés «maternités» puisque ce seront des centrales techniques et non des centres de soins.

ALAIN GUILLOU
Vendredi 15 novembre 2024
Entièrement en accord avec les propos de Bernard Chapalain:

les homos parentaux tous sexes confondus et leurs enfants adoptés ou sous procréation techniquement assistée seront que du bon terreau et de la chair à canon sur le marché des légazis divorcistes.

Vu la majorité d'avocats et ancien juges qui gravitent dans le milieu politique on ne peut s'étonner de ces nouvelles lois et que se poser la question : où est donc la séparation des pouvoirs lorsque tant de politicien issus de la malfragistrature ou de l'avocature sont aux commandes de ce pays ?

Les portes de l'enfer sur terre sont grande ouvertes par ce que cette planète a engendré de pire : une race humaine qui ne se respecte même pas elle même !


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Les exemples du négationnisme judiciaire familial relayé à présent par la presse (ou l'Apresse?) sont aussi nombreux qu'édifiants. Nous ne sommes plus du tout dans le cadre matriarcal, mais bien dans celui, quant à lui pervers, de la «femmille re-décomposée». Ainsi, la tragédie de cette enfant disparue du fait d'une mère et de «son compagnon» est-elle métamorphosée en celle d'une enfant «maltraitée par ses parents» (quid du père? Quid des avocats et des juges impliqués dans son élimination judiciaire programmée?) , qui plus est dont une «soeur» a été confiée «aux grands parents maternels» (quid du grand père réel, puisque la grand mère vit avec un nouveau compagnon?). Les centaines de milliers d'enfants privés de leur histoire, privés de leurs origines, sont JUDICIAIREMENT violentés institutionnellement. Nous leur préparons effectivement pour les uns, l'enfer, et pour les autres les passages aux actes inciviques qu'ils auront appris à commettre par exemplarité négative.

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