Première réunion de Paris Breizh Média autour de René Pétillon

Reportage publié le 19/09/13 19:44 dans Media et Internet par David Raynal pour ABP
t:6
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_1.jpg
Le dessinateur René Pétillon au centre entouré de Philippe Gildas et de Paul Burel, le président de l’association Paris Breizh Médias.
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_2.jpg
Le dessinateur Nono interviewe René Pétillon au sujet de son dernier album Jack Palmer en Bretagne.
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_3.jpg
René Pétillon répond aux questions des journalistes bretons.
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_4.jpg
Le bureau de l'association Paris Breizh Médias.
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_5.jpg
La journaliste et romancière Irène Frain.
https://abp.bzh/thumbs/31/31477/31477_6.jpg
La couverture du dernier album de René Pétillon "Jack Palmer en Bretagne".

L'association Paris Breizh Média qui regroupe près de 200 journalistes bretons présents sur la région parisienne s'est réunie pour une première rencontre jeudi 12 octobre à la Maison de la Bretagne, autour du dessinateur René Pétillon.

La naissance d'une nouvelle association a parfois quelque chose de solennel. Jeudi 12 septembre, la première réunion de Paris Breizh Média qui rassemble déjà près de 200 journalistes bretons de Paris et de la région parisienne, se voulait avant tout confraternelle, amicale et conviviale. Réunis à la Maison de la Bretagne autour du dessinateur René Pétillon qui présentait en « vedette armoricaine » le dernier opus des aventures de Jack Palmer intitulé « Palmer en Bretagne », les nombreux journalistes présents parmi lesquels, Philippe Gildas (Paris Première), Hubert Coudurier (Le Télégramme) ou Jean-Paul Ollivier (France 2) ont visiblement apprécié l'ambiance décontractée de ce premier rendez-vous.

« Vous êtes la preuve visible du lancement de l'association des journalistes bretons de Paris et de la région parisienne. L'origine de l'association est née du constat qu'il y a plusieurs centaines de journalistes bretons dans la capitale et que presque tous se reconnaissent comme Bretons. Nous avons donc commencé par sonder certains confrères sur la possibilité de fonder un club des journalistes bretons de la capitale. Nous avons d'ailleurs été surpris des retours très positifs que nous avons recueillis chez les jeunes. Les mutations profondes de la profession font que les jeunes journalistes bretons sont aujourd'hui un peu isolés. Ils sont souvent pigistes, précarisés, contraints de faire du multimédia et rarement attachés à un seul titre » a souligné Paul Burel, le président de l'association, chroniqueur économique et éditorialiste au journal Ouest-France.

Evénements médiatiques

En plus d'une cotisation annuelle de 50 euros demandée aux adhérents, Paris Breizh Média peut d'ores et déjà compter sur deux soutiens de poids. La région qui met notamment à sa disposition les locaux parisiens et l'adresse de la Maison de la Bretagne. Mais également « Produit en Bretagne », l'entreprise associative créée en 1993 qui regroupe sur les cinq départements bretons plus de 300 sociétés.

« Paris Breizh Médias n'est pas une amicale, un lobby ou encore un groupe identitaire. Nous sommes une association professionnelle de journalistes issus de la Bretagne. Notre première ambition est de créer un lieu où les journalistes puissent se retrouver et échanger librement. Notre seconde ambition est également de créer des évènements médiatiques. Nous sommes d'autant plus capables de le faire que nous bénéficions d'un énorme gisement de personnalités bretonnes à Paris. Nous avons d'ailleurs aujourd'hui pour ce premier rendez-vous l'illustration de ce double objectif, avec d'un côté, une réunion professionnelle autour d'un buffet sympathique organisé par Produit en Bretagne et par ailleurs une manifestation culturelle avec René Pétillon qui vient nous présenter en avant-première son nouvel album » a précisé Paul Burel.

Jack Palmer en Bretagne

Après la présentation des principaux objectifs de l'association, ce fut au tour de Nono dessinateur de presse pour le Télégramme, d'interviewer son homologue et ami René Pétillon sur la venue tant attendue du petit détective en Bretagne. « Jack Palmer est né en 1974. Il est le fils spirituel d'Humphrey Bogart et des Marx Brothers. Les personnages de Bretons qui sont dans l'histoire sont souvent inspirés des personnages que j'ai rencontrés dans mon enfance. Aujourd'hui j'ai vécu plus de temps à Paris qu'en Bretagne. Mais quand je retourne là-bas, je dois avoir des réflexes de parisien qui exaspèrent les Bretons. Et quand j'ai affaire à des Parisiens en vacances, j'ai à mon tour des réflexes de Breton. Tout cela est évidemment très mélangé. Une chose est sûre, c'est que je me sens breton. J'ai passé tellement de temps en Bretagne que je ne peux qu'y être attaché » a expliqué René Pétillon qui est aussi depuis plus de 20 ans dessinateur au Canard enchainé.

En fin de réunion, la journaliste et romancière Irène Frain a fait une entrée remarquée en présentant son prochain roman à paraître le 03 octobre aux éditions du Seuil. Sorti de rien, parle avec justesse et délicatesse de l'enfance de l'écrivain en Bretagne à travers l'image et l'esprit d'un père qui ne plia jamais devant l'adversité.

Rendez-vous dans quelques semaines pour un nouvel évènement Paris Breizh Media qui devrait faire un peu de buzz ou de reuz en breton…

Produit en Bretagne : (voir le site)


Vos commentaires :
Lundi 29 avril 2024
S'il s'agit de goûter à des produits made in Brittany pourquoi pas? Dégustons pendant que petit à petit, de l'argent public est dépensé pour déculturer la Loire-Atlantique,les jeunes du 44 dont beaucoup ignorent l'identité bretonne du pays nantais et rendre ainsi impossible à terme une réunification logique tant historique que socio-économique!
que disent les journalistes?
0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 4 multiplié par 5 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.