Nous recevons de M. Tigreat, le communiqué suivant... L'affaire Gad-Secab semble bien être au point mort.!
« La presse du samedi 31 août me faire tenir des propos que je n'ai jamais tenus sur le dossier GAD. Ainsi, je n'ai jamais annoncé « avoir trouvé les capitaux » pour la reprise du site de Lampaul- Guimiliau et je n'ai jamais indiqué être en capacité de « présenter un projet » devant le tribunal de commerce. La déformation de cette interview est réellement dramatique. Je réaffirme donc le fait que, face à la menace tragique de la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau, de très nombreuses personnes travaillent depuis des mois pour trouver une solution complémentaire au plan de continuation que la CECAB veut imposer. Si nous avons réunis de nombreux éléments positifs - notamment la capacité à restaurer l'équilibre économique de ce fleuron industriel-, le tribunal n'a qu'un seul dossier sur son bureau: celui de la CECAB qui prévoit de sacrifier le site finistérien. Tout le monde sait que ce plan n'est pas viable, notamment parce que la CECAB a prouvé qu'elle n'a pas ni les compétences, ni l'argent, pour s'en sortir seule. Tout le monde sait aussi qu'il manque plusieurs millions d'euros pour financer les engagements sociaux et environnementaux qu'impliquent la fermeture de ce site. Sans le secours des pouvoirs publics, ce plan n'est donc pas viable. Au c½ur d'un des bassins de production porcine le plus dynamique, le site de Lampaul-Guimiliau est viable. Il est donc inconcevable d'envisager sa fermeture. C'est pourquoi nous continuons tous à rechercher une solution pérenne qui sache préserver les emplois et tout un pan de l'activité économique de notre territoire. »
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