Mobilisons-nous contre les nouvelles douanes en Bretagne !

Communiqué de presse publié le 26/08/13 8:45 dans Economie par Bertrand Deleon pour Bertrand Deleon
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L'écotaxe, le crépuscule de la Bretagne.

Chacun a pu observer ces portiques apparus sournoisement sur les voies rapides de Bretagne notamment. L'un a d'ailleurs été démonté début août par des manifestants. Il s'agit par ce dispositif de prélever une écotaxe sur les poids lourds qui circulent sur les routes. Elle a été inscrite en 2009 dans la loi Grenelle 1. Elle entrera en vigueur le 1er octobre 2013.

Ainsi, à l'heure où nous croulons sous les taxes et impôts pour financer la France centraliste, ses dysfonctionnements et sa dette, son « grand Paris » et ses investissements contre notre économie, nous allons payer de véritables droits de douane sur nos routes bretonnes ! Alors même que l'agroalimentaire débauche des centaines de travailleurs, ces nouvelles taxes visant à freiner nos exportations sont caractéristiques de tout le mépris affiché par les élus UMPS à l'égard de l'avenir du peuple.

Mais allons-nous continuer à nous faire saigner plus longtemps par un état bandit et des élus scélérats ? On savait déjà les clauses violées du traité de l'annexion de la Bretagne par la France en 1532 – traité qui nous aurait, dit-on, indirectement préservé des taxes de droits de passage sur le territoire breton (sauf apparemment au sud de la Loire-Atlantique et quelques endroits privatisés) – ne serait-ce par le maigre retour de la fiscalité dans les budgets alloués aux collectivités alors que nous comptons parmi les territoires les plus ponctionnés.

Cette nouvelle taxe est un obstacle au commerce breton. Quelle que soit l'opinion de chacun sur les modes de production et le système économique actuel, de toute façon en mutation, il est nécessaire de réagir fermement. En effet, si l'on doit tolérer ce coup de grâce à notre économie, cela signifiera la mort de notre tissu socio-économique, de nos emplois, la poursuite de l'exode des Bretons, la mise aux enchères inexorable de nos terres. Et c'est bien parti !

Gwened / Vannes 2014 entend participer à la suppression pure et simple de ces nouvelles douanes. Tous les moyens devront être mis en ½uvre pour que ces portiques disparaissent entraînant dans leur chute cette fausse écotaxe : c'est un devoir !

Pour Gwened / Vannes 2014,

Bertrand Deléon.


Vos commentaires :
Sébastien 22
Samedi 23 novembre 2024
Une modeste précision dans le débat : la Bretagne est exonérée de taxes en vertu des travaux menés dans les années 1960 par la DATAR (Direction de l'aménagement du territoire), sur l'impulsion du CELIB (Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons), ceci afin de désenclaver économiquement une région qui était alors relativement sinistrée. Les privilèges acquis par la Bretagne au moment de son intégration à la France ont été supprimés au moment du 4 août 1789 lors de l'abolition de l'ensemble des privilèges et vénalités.

Nono Fik
Samedi 23 novembre 2024
Sébastien 22 : d'accord avec votre intervention à ce détail près : parlons d'annexion plutôt que «d'intégration» de la Bretagne à la France

SPERED DIEUB
Samedi 23 novembre 2024
Bien entendu Sébastien paradoxe d'une révolution qui a débutée en Bretagne, énigme pourquoi le tiers état breton défenseur des libertés bretonnes encore en 1788 n'a pas résisté à cette imposture née de la confusion de privilèges qui n'avaient pu lieu d'être ,les seigneurs étant passé du rôle de protecteurs à celui de percepteurs ,alors que ici avant 1532 on avait affaire à des accords d'état à état qui sont sauf dénonciation faites par les deux parties et sans contrainte ont été supprimés alors que le fait que la France a changé de régime a en fait servi de prétexte pour annexer définitivement la Bretagne ,en lisant des extraits de l'ouvrage de Emile Wanty on constate que le pouvoir jacobin a usé des mêmes méthodes mais chose surprenante Robespierre aussi tyran qu'il ne l' a été par ailleurs se refusait à annexer des territoires sous le prétexte des idées révolutionnaire ,il était donc quelque part de bonne foi contrairement à d'autres qui sous couvert des doit de l'homme avaient des visées impérialistes concrétisées sou Bonaparte qui a départementalisé une partie de l' Europe
Par contre si la Bretagne doit effectivement ses exonérations aux travaux du celib ce qui est très important c'est que c'est quelque part dans l'esprit , une réactualisation des franchises bretonnes qui malheureusement sous l'ancien régime profitaient davantage à la noblesse qu'au peuple breton ,et c'est sans doute pour cela que dans l'euphorie de la nuit du 4 aout elles se sont temporairement espérons le ....envolées

SPERED DIEUB
Samedi 23 novembre 2024
rectificatif
le pouvoir jacobin a usé des mêmes méthodes dans l'actuelle Belgique

HUBERT CHEMEREAU
Samedi 23 novembre 2024
Sébastien confond la région bidon b4 avec la Bretagne car le 44 a été exclu de la demande des députés ps de b4 de l'abattement de 50 %( ils ont une drôle de conception de la solidarité bretonne) alors que le département du sud breton est dans le Plan Routier Breton ( environ 150 km de routes taxées alors que quelques km en 85 par exemple). les Libertés bretonnes n'étaient pas des privilèges mais des acquis nationaux et sociaux !

Helene
Samedi 23 novembre 2024
Le 5août 1951 se met en place le CELIB sous la forme d'association loi 1901.
(Rien à voir avec 1789)
Ce fut une volonté politique d'envisager la Bretagne dans ses frontières historiques.
Cette action passe par le groupe des députés bretons pour faire avancer les dossiers de monde rural vers sa modernisation.
Le livre «Avenir de la Bretagne» de René Pléven cité les chiffres qui en disent beaucoup sur la situation de la Bretagne a cette époque.
Une volonté politique qui n'a rien à voir avec les privilèges !
D'autres causes à défendre aujourd'hui.

Lousi Le Bars
Samedi 23 novembre 2024
Cette taxe a un soi-disant fondement écologique, avec l'idée de faire payer les pollueurs, mais l'idée même d'un rabais en Bretagne administrative, et l'absence d'alternative au transport routier actuellement, montre qu'il s'agit uniquement d'une nouvelle taxe sans fondement écologique

Naon-e-dad
Samedi 23 novembre 2024
@Sébastien 22,

Ainsi,ce serait un privilège de voir son territoire dévasté par une armée étrangère, lors de trois campagnes militaires de grande ampleur (1488, 1489, 1491)?

Dans un numéro spécial (Août 2013) du magazine L'Histoire (Atlas de France) actuellement en kiosque, on peut lire (page 33): «La première incitation [de Clovis] était d'ordre fiscal, puisque les Francs bénéficiaient d'une exonération de l'impôt direct» (Bruno Dumézil).

Dans ces conditions, évidemment, on comprend mieux comment la petite tribu anciennement barbare parvint à gonfler ses rangs...

Les temps ont bien changé. Cheñchet eo ar maread, sur a-walc'h!


Yannber Stevan
Samedi 23 novembre 2024
L'écotaxte dite «taxe poids lourds» n'est en rien un droit de douane. Cette taxe est perçue par une entreprise privée, qui plus est italienne et est reversée au budget de l'état. Cette société gardera au moins 25 % de l'argent collecté pour assurer son retour sur investissement. Cet article n'est pas serieux, les commentaires non plus d'ailleurs.

Roland Biafus
Samedi 23 novembre 2024
Yannber Stefan, CQFD ! L'article disait autre chose ? C'est donc de nouvelles douanes.

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