Paimpol, la mer, les marins, leurs chansons et la vie qui va !

Chronique publié le 12/08/13 15:59 dans Festivals par Alexandra Descellière pour Alexandra Descellière
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Le ciel, en ce dimanche matin, avait décidé de gratifier les festivaliers d'un de ces petits crachins dont seule la Bretagne possède le secret... Une petite pluie, chaude et bleue, comme ici on l'aime !

Juste pour chasser la poussière qui collait aux basques. Moins de poussière ça fait plus net, pour se retrouver sur le coup de midi, pour le verre de l'amitié à bord de ''La Belle-Angèle''.

Moins de poussière ça c'est certains ! Mais des milliers et des milliers d'aficionados du chant maritime ça fait du déchet... Eh oui c'est ainsi ! Alors au Festival du Chant de Marin on a tout prévu, pour que les rues et les quais soient toujours d'une propreté irréprochable. Tout au long des trois jours, gibus et habits chics, poussant des poubelles de couleur passent ''Les Trieurs Publics'', incitant, avec humour, les festivaliers, à trier leur déchets, avant de s'en débarrasser dans leurs bacs. En poste fixe, Morgane et Ronan Le Duff, deux cousins, gèrent avec bonne humeur et conviction, à deux pas de l'écluse, un point de collecte. Le grand maître de toute cette propreté se nomme Philippe Couleau, membre de l'organisation depuis la nuit des temps, ou peu s'en faut '' Notre mission, dit-il, est de rendre les festivaliers responsables et visiblement, on y arrive !'' Pas un papier ne traine et les mégots que l'on peut voir sur le pavé sont les rares qui ont échappé aux cendriers portatifs que l'on distribue, sans parcimonie aucune, aux inconditionnels de l'herbe à Nicot en tige de huit ! Et dans le port, sur un canot de servitude, deux fiers marins traquent, haveneau en mains, papiers et autres reliefs, tombés à l'eau, bénévoles eux aussi.

Que serait le festival sans ces 1 200 bénévoles ? Ils viennent d'ici et d'à côté ou de plus loin, de Kemper et de Nantes comme la souriante, Martine Ferraton.

Bénévole, encore, sur une placette, face au quai, jouant des percussions avec le '' Diatonik Penn ar Bed'', Laura, née native du Piemont tombée amoureuse de la Bretagne et de sa musique.

Venu aussi, se ressourcer et s'inspirer du Chant de Marin, Hubert Rubens, Belge de Ostende, où il organise un semblable festival.

Pendant ce temps sur la grande scène, ça chantait et ça rigolait avec Les Goristes, arrivés tout droit du pays Zef avec dans leur musette tout un florilège de ''délicatesses'' belles comme à Brest et propres à dérider les plus chagrins.

Sur le port on se laissait happer par ''La Danaé'' de Plérin, et l'on reprenait en ch½ur ses refrains chargés d'embruns d'eau salée... On ne put, par contre, rien partagé avec le trio EDF, trop de monde sur le quai pour les acclamer les trois complices. Dommage qu'ils aient été programmés sur ''La Fée de l'Aune'', une scène à terre aurait été plus adaptée.

Juste avant de partir, un mot de deux producteurs de légumes, Jacques Le Bris et Frédéric Quimerch, et puis la route...

Paimpol 2013 c'est fini, on écrase une larme et l'on s'en va... mais qu'est-ce que c'était bien !

Louis Gildas avec Alexandra Descellière


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