Au musée "Eugène Aulnette": exposition  : « je sais la vie brûlante , gant ma tavo gwad an n

Agenda publié le 30/07/13 3:22 dans Cultures par Gérard-Patrick Hirel pour Gérard-Patrick Hirel
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Deux artistes ont réuni leurs sensibilités pour exprimer chacun en son langage,le dénuement de l'homme face au tragique de l'existence.

Cette exposition rassemble les peintures de Yves GRANDJEAN et les textes en français et en breton de Annaïg RENAULT , figurant dans l'ouvrage paru en 2011 «Je sais la vie brûlante».

Annaïg Renault (1946/2012)

Journaliste et écrivain, titulaire d'un doctorat d'études celtiques, elle baigne dès son enfance parisienne dans les milieux de la culture bretonne. Elle y découvre le plaisir de la création,de la musique et du chant. Elle se lie d'amitié avec Alan Stivell dont le père lui construit une harpe celtique. Elle a dirigé le centre de la Briantais à Saint-Malo puis elle a pris en charge le secrétariat de l'institut culturel de Bretagne à Rennes.

Spécialiste de la littérature bretonne et du celtisme, traductrice (anglais,breton) elle a publié de nombreux articles pour diverses revues et elle est l'auteur de romans,nouvelles et poèmes.

Elle a reçu le prix Per Roy en 1996,le prix Imram en 1999 pour l'ensemble de son ½uvre ainsi que le collier de l'Hermine en 2010.

Yves Grandjean: né à Rennes en 1943, il est très tôt attiré par l'image et se passionne pour le dessin, la peinture, la sculpture. Le potentiel du trait exerce sur lui sa fascination. Il suit des cours aux beaux arts de Lyon, dessine dans un atelier parisien et acquiert une double formation en arts plastiques et en économie. Devenu économiste, en particulier dans le domaine de l'urbanisme, il poursuit son parcours artistique en exerçant des activités de sculpteur.

Installé à St Jacut (22) il se consacre désormais exclusivement à la peinture et au dessin.

Corps, visages, regards,l'artiste s'efforce de fouiller les profondeurs de l'âme humaine. Qu'il peigne ou qu'il dessine, l'outil est manié comme le burin du sculpteur, taillant des plans, affouillant des creux, en quête d'une réalité au-delà de la surface. Il se dégage de cette gestuelle une plastique puissante qui confère à ces figures une intense présence qui nous interpelle.

Entrée libre tous les jours sauf le mardi de 14h30 à 18h

(voir le site)


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