Ce matin, dans les salons de l'hôtel de ville de Quimper avait lieu l'ouverture des 90 ans du Cornouaille, en présence de [[Carlos Núñez]] et de Jean-Michel Le Viol, président du Cornouaille.
Bernard Poignant, maire de Quimper a rappelé que Carlos Núñez est un musicien universel, de Vigo en Galice, dont le père était un homme engagé puisque sa famille a combattu et fui le franquisme. Carlos Núñez a accepté de parrainer ce jumelage, tout nouveau à Quimper.
Le jumelage Quimper-Ourense réunit une centaine d'adhérents, 18 adhérents sont partis en septembre 2012 en voyage en Galice, ainsi que 9 en mai dernier. Le président du jumelage est Jean-René Dagouat, son siège social est à l'Espace associatif. La cotisation est de 10 euros pour un adulte, 15 euros pour un couple et 5 euros tarif étudiant.
Le berceau de la famille de Carlos Núñez est la province de l'Ourense – avec la ville d'[[Orense]] pour wikipédia en français (1)... – d'où la raison de cet honneur, car Carlos vient souvent à Quimper, sa deuxième ville. Il a souvent participé au festival de Cornouaille et a collaboré avec Dan Ar Braz ainsi qu'avec le bagad Kemper. Bernard Poignant s'exprime en espagnol : « Ami, nous sommes frères, nous avons les mêmes racines » (celtiques).
Carlos Núñez a reçu de la ville de Quimper un tableau de Mik Jégou ainsi qu'un bijou de Pierre Toulhoat, dont les bleus glazig et de Galice sont identiques (voir photo 15 pour le bleu de Galice, et quelques photos de la ville d'Ourense).
Carlos Núñez s'exprime alors, relatant la relation magique entre la Bretagne et la Galice (2), « la crème de la crème », pays de Liberté. Il pense que Rennes n'est pas la Bretagne...
Lors de son concert de ce soir, il sera accompagné du bagad Kemper. Son prochain concert après le Cornouaille sera aux États-Unis à Boston, toujours avec le bagad Kemper, et ensuite avec les pompiers de Boston, dans un esprit interceltique.
(voir le site) du comité de jumelage Quimper-Ourense. Courriel : ourensequimper at gmail.com
(voir le site) du comité Bretagne-Galice, président Pierre Joubin.
(1) La page wikipédia de la ville en français est une des rares qui ne respecte pas la graphie officielle galicienne Ourense, avec les pages en espagnol, en espéranto, en bahasa indonesia, en lietuviu, et évidemment en langues à caractères non latins, parmi 44 langues proposées, dont plusieurs langues “minorisées”.
(2) Voir (dernières photos) ses connaissances à ce sujet dans le livre Galice-Bretagne d'un Finistère à l'autre d'entretiens qu'il a eus avec le journaliste Salvador Rodriguez, adapté du galicien par Élisabeth Laconjarriat-Cléron, paru chez Yoran Embanner en 2009.
Pour connaître mieux Carlos Núñez : (voir notre article) sur le film de la recherche des traces de son arrière grand-père au Brésil présenté à Nantes, et les articles sur lui signalés en marge.
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