"Crachat", un poème de Gilles Servat qui n'a rien perdu de son actualité

Communiqué de presse publié le 21/07/13 0:41 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Rédigé en 1974, il aurait pu être écrit hier...

Que sera l'avenir de nos petites langues ? Nos «yezhoù bihan» ? Le breton, une «langue phénix qui renaît sans cesse d'un meurtre de 500 ans» ?

En tout cas, ce sont les poètes, les bardes d'aujourd'hui qui feront que les Bretons choisiront «la découverte ou l'ignorance», comme Morvan Lebesque le disait déjà.

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Vos commentaires :
Yann LeBleiz
Jeudi 21 novembre 2024
Pas vraiment d'accord avec l'article!

«un meurtre de 500 ans»!

Avec pratiquement 1,2 millions de locuteur au début du 20ème siècle qui en faisait la langue celtique la plus parlé au monde, je ne vois pas le lien avec cette référence temporelle!

C'est surtout le 20ème siècle qui a «tué» cette langue, avec une double responsabilité : L'Etat français ethnocidaire et l'acceptation par les bretons du statut d' «homme civilisé» si leur enfants ne parlaient plus la langue.

Les africains ou algériens ont fait comme nous : «Parler français pour avoir l'air civilisé»! Sauf qu'eux ont eu le courage de revenir sur ce concept colonial depuis déjà quelques années!

Ils nous faut reconnaître cette double responsabilité, si nous voulons progresser!

De même, je ne vois pas en quoi nos «bardes» contribuent à la langue bretonne!

On ne peut pas dire nos «bardes» se sont beaucoup mouillés pour la réunification, un statut d'autonomie, ou pour l'enseignement du breton.

Pour exister une langue doit être utile!
C'est en la rendant VISIBLE au quotidien qu'on la fera revivre!

Je préfère de loin l'action menée par DIWAN et AÏ'TA!

Ils amènent des parents n'ayant pas pu apprendre la langue, à donner cette chance à leurs enfants!
Puis permettent à ces enfants d'utiliser la langue au quotidien!

C'est ainsi qu'on réparera l'erreur du 20ème siècle!

PS : Pour la petite histoire, les danois ont eu la même démarche au 19ème siècle: dans leur armée, leur administration, pratiquement plus personne ne parlait danois, y compris le roi. Cela à bien changé depuis!!!


Paul Chérel
Jeudi 21 novembre 2024
Bien d'accord avec Yann LeBleiiz. Les chanteurs ou autres poètes «engagés», quelle que soit leur nationalité, sont rarement présents là où ils faut contribuer financièrement, politiquement, économiquement aux causes défendues par les militants tant culturels que politiques. S'ils l'étaient, cela ferait longtemps que le combat pour la langue, pour l'identité, pour la liberté serait gagné. Les écoles Diwan vivraient à l'aise, nous aurions une chaîne bretonne de radio et télévision, des journaux vraiment bretons, etc. Je voudrais avoir tort sur ce point. Paul Chérel

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