Ils étaient trente, ce samedi à Bubry à visiter deux anciennes mines d'uranium, l'occasion de rappeler la nécessité de changer de cap
Deux mines, même scénario : une petite boîte blanche, le DG5 qui hurle, affichant des seuils allant jusqu'à dix fois la radioactivité naturelle des alentours du site.
Pollution invisible et inodore qui va durer quelques milliers d'années, la radioactivité des mines est bien présente, dans des sites très variés.
Il y a deux ans Areva a fait des relevés précis sur la zone, mais les seuls documents qui sont publics sur la radioactivité concernent les 20 anciennes mines d'uranium...
Sans la veille citoyenne, Tchernobyl serait resté un incident sans véritable conséquence.
Sans la veille citoyenne de certains militants auvergnats, l'émission «la France contaminée » n'aurait pas pu mettre en évidence le scandale du suivi des anciennes mines d'uranium.
Sans le CRIIRAD, les militants de Roz Glas n'auraient jamais été pris au sérieux.
Aujourd'hui, c'est Alain Rivat, de la FAN Bretagne qui tire la sonnette d'alarme : «il faut sortir de l'exception nucléaire française».
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