Le point BZH prendra bien son envol en 2014

Dépêche publié le 22/06/13 19:30 dans Media et Internet par Christian Rogel pour Christian Rogel

Samedi 22 juin 2013, l'association PointBzh tenait son assemblée générale à Quimper et, après le survol de l'activité 2012, le président, David Lesvenan, a eu l'occasion de pointer les conséquences de la décision historique du 10 mai 2013 qui a vu l'ICANN (l'organisme technique mondial d'Internet) valider la création de l'extension de domaine Internet .bzh. (voir notre article)

Elle a eu un retentissement mondial et même des organes de presse presse asiatiques (Hong-Kong, Japon, Kazakhstan et bien d'autres) l'ont commentée. Cela confirme que l'extension .bzh s'adresse bien au monde, pour valoriser l'image de la Bretagne et de ses entreprises dans le monde, ainsi que pour permettre aux Bretons, où qu'ils soient, de se présenter avec une carte de visite déchiffrable immédiatement.

La victoire est l'aboutissement d'un long travail débuté en 2004, et l'un des tous premiers acteurs, Christian Ménard, ancien député du Finistère, ainsi que celle qui fut sa suppléante, la conseillère régionale, Françoise Louarn, étaient présents à l'assemblée générale.

Les 5 mois qui ont suivi le tirage au sort pour le traitement des dossiers (le .bzh a eu le numéro 204 sur 1530) ont été lourds pour ceux qui ont eu a remplir les questionnaires ardus de l'ICANN et à solliciter des réponses rapides du côté de la Région Bretagne, de l'AFNIC et des instances parisiennes, dont le Ministère des Affaires étrangères.

Il a été important de montrer aux interlocuteurs américains que l'on pouvait définir et prouver la réalité d'une communauté (au sens américain, plus large que le sens français) qui sera utilisatrice du .bzh. Le terme d'«attachement à la Bretagne et à la culture bretonne» a pu être rendu concret par des lettres de soutien émanant de toute la Bretagne et au-delà.

On peut imaginer qu'une firme japonaise présente en Bretagne demande un .bzh ou qu'un distributeur de produits bretons au Japon veuille l'utiliser. L'exemple et l'expérience des Catalans qui ont le .cat depuis 7 ans a été déterminante, tant pour l'idée que pour l'engagement du projet. Au final, l'ICANN a reconnu que le dossier breton était l'un des mieux présentés, en partie, grâce au groupe de conseil américain, KPMG.

Le président Lesvenan a expliqué que l'association doit passer du stade de la communauté militante à celle de gestionnaire de registre Internet, ce qui signifie exercer une activité commerciale, embaucher du personnel et avoir un local de travail. Elle aura toujours un but non lucratif.

Les engagements financiers de la Région Bretagne pour prêter de l'argent, sous forme d'avances remboursables, afin d'accompagner la montée en puissance, ont été aussi des éléments de réussite du projet.

La plateforme technique Internet sera fournie par l'AFNIC qui y mettra toutes les extensions géographiques françaises nouvelles (5 villes et régions) , ainsi que celles qui sont espérées (Alsace, Aquitaine, Corse). Les feux verts techniques sont attendus au début de 2014 et c'est donc dans les mois suivants que beaucoup d'entreprises, d'associations et de particuliers pourront arborer fièrement un nom de domaine, d'abord pour les mails, puis, pour les sites Internet. (voir notre article)

A partir de cette année là, la cotisation annuelle est fixée à 10 ¤.

Association PointBzh : (voir le site)

L'AFNIC est le gestionnaire du registre Internet français.

Christian Rogel


Vos commentaires :
Christophe David
Dimanche 22 décembre 2024
Depuis l'acceptation du dossier, on ne parle plus que de Bretagne administrative. Il me semble que la Lire-Atlantique a aussi participé financièrement comme il est indiqué sur le site de pointbzh.

«Portée par les adhésions et dons de ses membres, l’association www.bzh est aussi financièrement soutenue par la région Bretagne, le département de Loire-Atlantique et Quimper Communauté,...»

Voir le site


Louis Le Bars
Dimanche 22 décembre 2024
A venir sans aucun doute un «.pdl» pour les sites nantais. On aura gagné le gros lot
D'autant que même en B4, cela ne sert strictement à rien...

Christian Rogel
Dimanche 22 décembre 2024
@Louis Le Bars
L'exemple de la Catalogne (61 402 domaines enregistrés au 1/1/13) montre que le point bzh sera utilisé par des milliers d'entreprises et de particuliers. Au moins, 10 000, à terme, beaucoup plus.

Ar Vran
Dimanche 22 décembre 2024
@Christophe David & Louis le Bars


parler d'extension «.pdl» est une pure fiction, car cela coûte des sous et vis à vis d'autorités non-françaises, il sera très difficile de la défendre. Pourquoi ne pas parler pour enfoncer le clou d'extension «.ouest», vous semblez à court d'imagination.
Parler qu'en B4, cela ne sert strictement à rien. Qui vous a parlé que cela était limité aux personnes ou sociétés géographiquement localisées en B-quatrie ? renseignez-vous au lieu d'écrire des choses fausses...

Pourquoi vouloir toujours saper une bonne idée? Seriez-vous secrêtement jaloux ?


Louis Le Bars
Dimanche 22 décembre 2024
Jalousie ? Pas du tout, c'est à l'évidence un gadget qui ne sert pas à grand chose...quel dossier avance ?? Un «.bzh» au lieu d'un «.com» ça apporte quoi à une entreprise, à un site ?

Et personnellement je me méfie tout particulièrement du concours de la Région à ce sujet. Il s'agirait d'une initiative, hors clous institutionnels, il pourrait y avoir un petit intérêt, là c'est mort-né d'avance.

Qui dit Région, dit B4, dit Pdl. Je ne vois pas ce qui empêche également le concours financier des PDL, friande en communications en tous genres, et qui est une région administrative officielle français et reconnue comme tel de l'autre coté de l'Atlantique également...


Christian Rogel
Dimanche 22 décembre 2024
@Louis Le Bars
C'est le futur gestionnaire de registre qu'il faut interroger, via le site mentionné.
Il y a eu 66 demandes d'extensions géographiques, ce qui n'est pas mal pour un début et peu par rapport aux demandes des entreprises américaines, qui veulent monopoliser le maximum de noms en rapport avec leurs affaires.
Parmi les noms monnayables, la Bretagne a l'un des meilleurs dans sa catégorie et peu de régions françaises sauront atteindre son niveau, et PdL ne serait pas bien placé, car, l'argent ne permet pas d'acheter une image mondiale.
La reconnaissance du fest-noz, les bases de coureurs à la voile, les crêpes, le succès des batteries Bolloré fabriquées à Ergué-Gabéric, tout cela, avec bien d'autres productions, offrira des opportunités d'utiliser le .bzh.
Sans compter les fierté des particuliers pour lesquels ce sera une manière moderne de mettre un autocollant.

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