Avec Bruzhoneg, on apprend à cartographier avec du breton et on fait la fête
Reportage publié le 24/05/13 8:13 dans Science et Technologie par Christian Rogel pour Christian Rogel
Pendant, un atelier de cartographie OpenStreetMap à Bruz
Bretonniser les noms de rue à Bruz : pointage des voies déjà faites
Samedi 18 mai, la jeune association «Bruzhoneg» qui veut réunir tous les amis des langues et des cultures de Bretagne à Bruz (au Sud de Rennes) est apparue sur la scène avec entrain, à l'occasion de la Fête de la Bretagne.
Elle a organisé une opération «Menus saveurs de Bretagne» dans les restaurants, une animation musicale en continu sur le parvis de la médiathèque, un atelier de cartographie OpenStreetMap avec comme thème de renseigner la base de données avec les noms de voies de Bruz normalisés en breton par l'Office public de la langue bretonne.
Pour finir un grand fest-noz avec les frères Guichen, Leizig, et les duos de chanteurs Moal - Chaplain et Madec – Lorho-Pasco. Comme un peu partout, le temps gris et venteux n'a pas favorisé les activités musicales de plein air. Le fest-noz à la salle du Vau-Gaillard a attiré une petite foule très bien accueillie par les membres de Bruzhoneg.
Dans l'espace Gauguin, un atelier original et même inédit a rassemblé une petite dizaine de cartographes chevronnés et d'apprentis cartographes autour du projet OpenStreetMap et du breton.
Tout un chacun qui utilise un ordinateur peut apprendre comment mettre ce qui l'entoure dans une immense carte du monde accessible à tous.
La partie visible et facilement accessible à tous est la carte mondiale glissante que l'on peut visionner sur le site d'OpenSteetMap. (voir le site) De là, en passant par un onglet et après s'être inscrit, on peut, en quelques clics ajouter sa rue, la redresser, ajouter son nom, indiquer, si c'est le cas, qu'elle est à sens unique ou munie d'un ralentisseur.
On peut faire les rues d'à côté, mettre les noms des magasins, des arrêts de bus, des espaces verts, etc. En vacances, même à l'étranger, on peut se rendre utile tout en découvrant beaucoup de choses.
Tout ce qui est dans la base est réutilisable gratuitement pour le tourisme, les loisirs, l'économie, la sociologie...
L'objectif de Bruzhoneg est de montrer que le breton a sa place dans la société, en le montrant hors des sentiers battus.
Alors, pourquoi ne pas mettre sur une carte les noms de rue et de lieu de la ville, sachant que l'Office public de la langue bretonne a déjà fait la traduction d'une majorité d'entre eux?
Bravo à l'équipe de Bruzhoneg, emmenée par Sandrine Gauvin-Temporelli et un prix d'originalité à Maël Reboux pour l'organisation d'une séance si bien préparée, qu'elle pouvait intéresser quelqu'un n'ayant aucune notion de breton.
En une journée, les participants, pour la plus grande partie des néophytes, en cartographie comme en breton, ont saisi, avec beaucoup d'application, le nom de 250 voies. Il y a 8 500 noms en breton dans la base de données d'OpenStreetMap.
Grâce à une version spéciale d'un service d'édition de plans de communes, MapOSMatic, Bruz a maintenant un plan «e brezhoneg penn da benn» (tout en breton) qui a impressionné ceux qui l'ont vu.
Pour terminer, Bruzhoneg a déjà programmé un autre atelier à l'Escale dans la deuxième quinzaine de juin et pourra alors remettre à la mairie et aux écoliers bilingues le plan final.
Le plan de ville en breton de Bruz : une première mondiale ! (voir le site)
Voulez-vous imprimer le plan de votre commune? (voir le site)
Un autre article sur la cartographie :(voir notre article)
Christian Rogel
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Vos commentaires :
yann pourlet
Vendredi 22 novembre 2024
[ les noms de voies de Bruz
« »normalisés"" en breton par l'Office public de la langue bretonne.]
Sic....
Christian Rogel
Vendredi 22 novembre 2024
@ Yann Pourlet
Il est obligatoire de normaliser pour deux raisons :
- Etablir une correspondance entre bali= avenue, boulouard = boulevard, hentig = chemin, car il y a deux villes où un choix divergent a été fait et ce n'est pas souhaitable
- Certains noms communs ont des versions dialectales différentes et il faut avoir une version standard, quand il n'y a pas de dialecte local auquel se référer
Michel Jamin
Vendredi 22 novembre 2024
Parfaite illustration du délire breizhoù-maniaque de l'expansionnisme bretonnant, à Bruz!!!, en plein pays gallo, là où l'on a jamais parlé breton!Les anciens de Bruz vont certainement apprécié:vol et mépris de leur identité!!Vraiment révoltant!!
Christian Rogel
Vendredi 22 novembre 2024
Cela peut faire débat, mais, il n'est pas obligatoire de tomber dans l'idéologie d'un sol, une langue qui est un des fondement du nationalisme jacobin.
Votre remarque pourrait légitimer l'éradication du breton dans toute la Bretagne.
Quand on voit que Bruz est une ville «nouvelle» dans laquelle les brittophones sont au moins aussi nombreux que les gallophones, l'opposition entre les deux n'est pas de mise.
Les acteurs locaux du gallo sont passés voir l'atelier et ont dit qu'ils aimeraient faire en sorte de faire la même chose pour leur langue et Bruzhoneg les y aidera, si nécessaire.
Michel Jamin
Vendredi 22 novembre 2024
Je n'oppose pas,j'aime le breton populaire comme le gallo! mais je constate: sur les marchés de Broons, Dinan, Combourg, Lamballe, Fougères, etc... parle t'on le breton? non!!!Alors que cherchez-vous?
Les militants gallos vont-ils vous embêter en Pays bretonnant, sous prétexte qu'il faut défendre ce parler roman?NON!!
On le voit bien vous assurez la continuité du délire Hémonien(voir ses écrits):une langue bretonne chimique de Brest à Vitré,un peuple, une nation, un état!!!, du pur nationalisme jacobin breton!!
Christian Rogel
Vendredi 22 novembre 2024
@ Michel Jamin
A part quelques coins particuliers, on ne parle plus le breton sur l'immense majorité des marchés en Bretagne.
Que cherchent les membres de Bruzhoneg? Il faut le leur demander, car le reportage est sur leur action.
Yannig
Vendredi 22 novembre 2024
@ Michel Jamin,
Avez-vous contesté l'empiètement du français imposé sur le gallo?
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
Comment
«normaliser en breton» des noms en pays gallo, et qui plus est, au sud de Rennes où on n'a jamais parlé breton? C'est avec ce genre de jacobonisme fascisant qu'on coule le breton...
Et en plus en néobreton unifié, avec des zh partout!...
Rennes n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais en pays breton. Et veulent en faire notre capitale jacobine de région!!! Kentoc'h Mervel!
SPERED DIEUB
Vendredi 22 novembre 2024
Patrick je vous ai déjà dit vous ne concevez la Bretagne que de part un point de vue ethnique vous êtes dans la logique des séparatistes flamands qui souhaitent l'implosion de la Belgique ,le flamand tout comme le breton a territorialement reculé aussi ,L'histoire du monde et des limites politiques ou linguistiques sont tout sauf statiques Michel et si on irait dans votre logique le breton devrait être langue officielle dans tout l'hexagone et au-delà puisque qu'il est l'héritier de la langue celtique qui a reculée par rapport aux langues romanes puis germaniques Je pense que certaines personnes seraient au moins plus franches de dire que le breton aurait du être bousculé dans l'océan par l'avancée du gallo qui n'a cessé que lorsque l'école a été rendue obligatoire pourquoi la culture celtique devrait t-elle toujours reculer Michel ???
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
Il y a les faits: à l'ouest un pays breton, à l'est un pays gallo, avec une frontière stable depuis plusieurs siècles et c'est ce qui fait la légitimité de l'ethnisme breton et de son éventuelle indépendance, sinon, c'est la France... Du reste, rien ne prouve que le breton ait été durablement parlé à l'est, et de toute façon ça ne veut rien dire car c'était une terre gallo-romane avant l'extension vers l'est (Marche de Bretagne, terre franque) des royaumes bretons qui sont passé au fançais et sont resté francophones pendant toute la durée de duché j'usqu'à l'annexion qu'ils ont appelée de leur voeux...
Le «point de vue ethnique» est le seul qui vaille car il s'agit bien d'un ethnocide perpétué en Bretagne (Breiz Izel, en breton) par la République française, pendant ces deux derniers siècles (et non pas au moyen-âge!...), le breton étant à son apogée de locuteurs à la veille de la première guerre mondiale. Alors Rennes et Nantes: non merci!
SPERED DIEUB
Vendredi 22 novembre 2024
Patrick je ne suis pas de votre avis de plus vous êtes idéologiquement sur un terrain glissant, vous êtes dans la logique jacobine un pays une langue voir pire ,alors que justement la charte des langues minoritaires a été faite pour garantir aux minorités le droit à l'existence à l'intérieur de chaque état je conclue qu'un état breton tel que vous le concevez ne la signerait pas ??? Le celtique continental proche du breton était parlé en haute Bretagne avant le gallo même si par la suite les insulaires n'ont pas été assez nombreux dans cette partie de la Bretagne tout comme ailleurs notamment dans le Cotentin pour imposer la langue
Alain Poriel
Vendredi 22 novembre 2024
en lisant quelques une de ces réactions, on à franchement l'impression que l'ennemi implacable du Gallo, c'est les militants «jacobino-extremisto-ethniste» de cette langue bretonne qui est à ce que j'ai cru comprendre en grand danger de disparition dixit l'UNESCO? Vous savez cette grande organisation internationale, ce Machin!!!
donc la langue gallèse,est maltraitée par ces «infames» brittophones, bigre j'ai toujours pensé, que l'adversaire des deux langues de Bretagne que sont le breton et le gallo était la classe dirigeante française dans laquelle on trouve à peu près tout les 10 ans quelques bonnes ames pour adopter quelques positions prolangues régionales pour faire passer la sauce, pendant ce temps là, chacun jalouse l'avancée de l'autre pour le plus grand bonheur du puissant.
Christian Rogel
Vendredi 22 novembre 2024
L'Office public pour la langue bretonne pourrait également normaliser les noms de voie en gallo, qui fait partie de ses missions.
Ce qui manque c'est l'abréviation ISO du gallo en deux ou trois lettres.
Elle pourrait être créée et utilisée sur OpenStreetMap, ce qui pourrait faire obtenir, un jour, son acceptation internationale.
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
@ Alain:
La création d'une Basse-Bretagne indépendante ayant le breton pour langue nationale est la meilleure forme de reconnaissance et de respect pour le gallo. Libre ensuite à la Haute-Bretagne / Marche de Bretagne de choisir son destin, avec la France ou avec la Basse-Bretagne. Ce que je critique, c'est le «Roazhoneg» et autres «Bruzhoneg»... Quant à la stygmatisation du critère ethnique, elle revient à fermer les yeux sur l'etnocide qui existe bien de puis 200 ans, d'où la revendication bretonne, car il va de soi que sans la langue bretonne, il n'y aurait pas de question bretonne, le gallo lui-même s'appuyant sur elle...
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
@ spered dieub:
Moi non plus, je ne suis pas d'accord avec vous. Vous parlez de celtique continental ? est-ce que par hasard vous revendiqueriez le territoire de la gaule jusqu'en Europe centrale, voire en Turquie (Gallatie)? Soyons serieux, les Bretons ne sont pas plus celtes que les Français, et les celtes se sont greffés sur une population déjà présente en europe occidentale, descendamte des Basques et des Ibéres et probablement d'oigine nord-africaine. En gaulle, il ne se sont imposés que 5 siècles avant notre ère... Pour ma part, je suis contre le celtiisme et la celtomanie qui fait beaucoup de tort à la Bretagne car elle s'appuie sur des thèses raciales d'extrème droite, la mouvance identitariste blanche et chrétienne, voire paienne, chez certains nostalgique du troisième reich...
Moi, je vous parle de la Bretagne du siècle dernier et précédents, de langue bretonne, et de son peuple qui appelait son pays «Breiz-Izel» et la haute Bretagne «la France» (Bro-Hall), de m~eme que pour les Haut-Bretons, leurs voisins de l'ouest étaient les «Bretons»... Et je n'accepte pas le génocide/ethnicide perprétré ces deux derniers siécles par le RF, et je réclame la reconnaissance et la réparation par l'indépendance, car seule celle-ci pour permettre au breton de survivre.
Michel Jamin
Vendredi 22 novembre 2024
Les vrais adversaires de la langue bretonne et du gallo sont des irresponsables du mouvement breton comme Léna Louarn qui souhaitent la disparition au plus vite du gallo et du breton parlé populaire,pour mieux imposer le le «brezhoneg» chimique de Douanenez à Clisson et Fougères...!!!!Grave!!
97 pour cent des subventions vont au breton 3 pour cent au gallo!!Laissez les gallos vivrent leurs vies, chacun chez soi, dans sa propre culture et «les vaches seront bien gardées»
Au lieu de faire dans l'expansionnisme, occupez-vous plutôt du breton en pays bretonnant, là où la langue a un sens, et là, cela est bien triste, elle disparaît à vitesse folle!!On peut passer 3 mois à Quimper, Brest, Carhaix, Morlaix, Lorient...sans entendre 2 personnes parler en breton!!
Occupez-vous des racines qui crèvent de ce bel arbre,avant d'embêter le voisin gallo avec vos feuilles militantes nationalistes débiles!!
Yann LeBleiz
Vendredi 22 novembre 2024
Le délire d'une partition de la Bretagne en 2 régions linguistique... (une Basse-Bretagne indépendante de la Haute-Bretagne)... Ce sont nos ancêtres qui vont se retourner dans leur tombe!!! Eux qui durant 15 siècle pensaient qu'il n'y avait qu'une Bretagne!
@ Monsieur Michel Jamin non seulement le breton a été parlé en «pays gallo», mais également en le long de la loire, en actuelle Normandie, en actuelle Picardie, et même sur les bords du Rhin!
Mais comme le dit avec justesse Yanning, avez-vous quelque chose à dire contre l'envahissement du français??? Non bien sûr, on ne touche pas la langue de la «République»!
Des fois, les bretons peuvent se passer des jacobins! Comme si être plus ridicule qu'eux était une manière de s'affirmer face à nos voisins envahissants!
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
@ Michel, merci!
@ Yann, n'euz nemed eun tu da zioual ar brezoneg: chom heb ober gand ar galleg e Breiz-Izel hag e Breiz-Izel nemed ken. Evid se e faota deom eur Stad Vrezon.
allan.reun@wanadoo.fr
Vendredi 22 novembre 2024
A tous ceux qui tout à coup s’indignent de voir du breton sur des panneaux publics dans l’est de la Bretagne, ils ne tromperont personne avec leur soudaine sollicitude vis-à-vis du gallo ou avec leur opposition contre un breton prétendu « chimique » parce que permettant d’échanger des concepts universels comme dans n’importe quelle autre langue véhiculaire.
Evidemment ce serait tellement plus rassurant si la langue se limitait à échanger dans un milieu campagnard comme un « patois » vernaculaire, au moins on serait certain qu’il ne viendrait pas choquer la vue de ces messieurs de la grande ville.
La ficelle est trop grosse, c’est effectivement avec cette corde à tenir les pendus que les ultra jacobins du style de Mélenchon ou autres vieux croûtons du sénat et de l’académie française tentent de freiner l’usage du breton en réduisant sa visibilité à la plus partie possible du territoire breton. Ils ont d’ailleurs failli réussir en la confinant aux seuls usages privés (dans la cuisine et la chambre à coucher) s’ils n’y avait pas eu des linguistes, des grammairiens, des écrivains ainsi que des publications et des cours pour en faire l’enseignement.
Maintenant que le breton a acquis un niveau de langue littéraire en dépit des freins à sa diffusion, on voudrait nous inventer une quelconque agression du gallo. Que ces « résistants » qui s’inquiètent du sort du gallo, pourquoi ne se sont-ils pas inquiétés avant. Ce sont encore le plus souvent des brittophones qui le font, et si c’était le non affichage du breton en public qui aurait du aider la gallo, alors il y a longtemps que le phénomène se serait produit et nous n’en serions pas à ce jour à nous en inquiéter de sa survie.
Ceux qui veulent mettre des frontières entre l’ouest et l’est, ne rêvent en fait que d’une disparition pure et simple de la Bretagne et pour ce qui concerne le gallo ils s’en servent à dessein du mot mais pour le reste ils s’en contrefichent.
Je récuse les termes de Haute et de Basse Bretagne, car si ceux-ci ont eu une réalité à un instant précis de l’histoire de la Bretagne, la chose n’a plus de sens depuis que les populations se croisent. On travaille à Rennes ou Nantes et on habite à Quimper ou Brest (ou l’inverse), ça aussi c’est une réalité et elle ne date pas d’hier.
Les mêmes qui voudraient inventer le concept de breton, « langue étrangère » à l’est de la Bretagne ne sont pas gênés par le français à l’ouest. Où se trouve leur logique ?
mich boulboul
Vendredi 22 novembre 2024
@ Michel Jamin : Le fait d'ajouter des traductions en breton de noms de lieux sur une carte sur internet pour une ville de Haute-Bretagne, ça retire quoi aux gallésants de cette ville et d'ailleurs, en quoi ça créer des difficultés à la pratique du gallo exactement, plus désormais qu'hier ?
SPERED DIEUB
Vendredi 22 novembre 2024
Patrick je reconnais que vous avez raison sur le plan historique ,mais la langue celtique a certainement été influencée par les populations antérieures ,mais pourquoi vouloir tout comme Taldir un temps fut un état breton uniquement sur Breizh izel déjà serait t-elle viable et l'amputation est ridicule car la péninsule à cinq départements est un territoire géographiquement cohérent ,ce n'est pas uniquement un hasard de confrontation militaire si ses limites sont établies depuis des siècles ,elle a naturellement sa propre vocation économique orientée davantage vers l'océan à jouer ,çà serait même bénéfique pour la France le jour ou elle se montrera plus ouverte et reconnaissante envers ses colonies de la métropole !!! Beaucoup de pays ont plusieurs langues pour moi il y a deux qui méritent d'être officielles en Bretagne à savoir le breton et le français intégrant sa variante bretonne le gallo si celui ci a des défenseurs sincères ,c'est aussi un instrument d'ennemis de la cause bretonne qui veulent semer la zizanie tellement bornés qu'ils le sont vis vis du breton ,lisez les sites de la libre pensée vous vous rendrez vite compte de la supercherie qui correspond tout à fait aux propos de Michel. Pour ceux qui attaquent Lena Louarn nul n'est parfait moi le premier cependant cette personne a sacrifiée sa vie pour la promotion de la langue bretonne c'est une femme de terrain qui de part sa diplomatie a justement redonné leur fierté aux bretonnants populaire à travers ses interventions pour la charte ya da brezhoneg contribuant à rétablir le lien entre les bretonnants populaires et les néo bretonnants ,j'ai constaté sur ma commune que suite à la signature de cette charte des personnes qui avaient encore honte de s'exprimer en breton ont recommencé à le parler en public , ce n'est certainement pas une extrémiste, de ceux là il est vrai il y en a partout y compris dans le camp des gens qui la stigmatisent.
Je n'ai absolument rien contre le gallo cependant c'est à la francophonie d'intégrer cette langue d'oil (ancien français de Bretagne ) ,les autres langues comme l'anglais ou l'allemand respectent leurs formes dialectales et dans ce sens il faut veiller également à ce que le breton tout en étant unifié respectent les siennes également
patrick chevin
Vendredi 22 novembre 2024
@ spered dieub,
Ce n'est pas une obsession que de couper en deux la péninsule, ou plutôt la pointe armoricaine. Le pays a bien été coupé en deux de façon quasiment hermétique tout au long de son histoire, les deux langues se cotoyant sans se mêler. Avez-vous remarqué que le domaine KLT correspond exactement au domaine de la cité gauloise des Osiismi, le Morbihan au Vénètes et la pays gallo au Curiosolites, ceux-là même qui auraient parlé breton avant de passer au gallo? Quant aux Riedones (Rennes) et aux Namnètes (Nantes), ils correspondent à la frange orientale (35/44) que l'on pourrait considérer comme française à part entière... C'est dans cette partie de l'Armorique, la Marche de Bretagne, terre gallo-romaine puis franque, que s'est joué l'histoire de Royaume puis du Duché, en français, jusqu'à l'anexion... Et vous voulez en faire le centre de la Bretagne, en oubliant une fois de plus Breiz izel, la seule véritable patrie des bretonnants ?
Vous refusez cette frontière et vous en mettez une autre entre l'île-est-Vilaine et la Mayenne, entre la rive gauche du pays Nantais et le reste du Poitou, c'est-à-dire de deus continuums linguistiques de langue d'oil...
Quand on parle des peuples minoritaires, européens notamment (voir carte), on se base bien sur la langue... Pourquoi en irait-il autrement pour la Bretagne?
On pourrait d'ailleurs très bien avoir un découpage de l'Hexagone par pays au lieu des départements. Soit pour la Bretagne: pays breton, pays gallo, et Métropole
Nantaise, comme on aurait ailleurs un pays basque, un pays gascon, un pays languedocien et les métropoles bordelaise et toulousaine...
Mais ce n'est pas ma solution, car ma préoccupation c'est la survie du breton, et pour cela il faut un état indépendant ayant le breton pour langue nationale en attendant mieux...
kris Braz
Vendredi 22 novembre 2024
Revenons au fond de l'article de Christian Rogel qui, si je ne m'abuse, rend hommage à une utilisation à la fois pointue et aisément vulgarisable des nouvelles technologies dans la promotion du breton. Et du besoin d'ingénieurs compétents et généreux de leur temps comme Maël Reboux, justement félicité par C. Rogel, et avec qui j'ai eu le plaisir de travailler des années dans le domaine de l'audiovisuel.
jojojo
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo pour cette belle initiative alliant culture et technologie dans ce bassin rennais qui se situe à la pointe de la technologie.
Pour les quelques commentaires dénués d’intérêt. Dublin n'a jamais parlé Gaélique, je vous convie à aller dans les pubs Gaélique, vous mettre sur une chaise et leur dire «ici on a jamais parlé Gaélique», j’espère que vos prouesses de contestation et de destruction de toute action positive que vous montrez ici soient à la hauteur de vos prouesses athlétiques, notamment le 100 m ....
ex site bretagne.unie.free.fr
Vendredi 22 novembre 2024
jojojo toute l'irlande a parlé gaëlique, ce n'est pas le cas pour la Bretagne ...le saviez-vous?
Bruzhoneg
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour à tous,
Merci à tous pour votre grand intérêt vis-à-vis de l'article de M ROGEL qui a eu l'amabilité de venir nous voir samedi dernier.
Nous ne pensions pas que cet article pourrait devenir un
«prétexte» (excusez le mot) à ces discussions tentant d'opposer gallo et breton.
Sachez tout d'abord que les statuts de Bruzhoneg s'attachent autant à la langue bretonne qu’au gallo, sans les opposer car :
1. nous sommes effectivement en zone gallo donc nous nous devons un respect du terroir naturel de Bruz
2. mais les dynamiques des populations et la démographie font que nous sommes un nombre non négligeable de gens originaires de Breizh Izel (Treguer, Kerne, Gwened…) qui nous retrouvons autour de Rennes qui est un pôle attractif pour les populations bretonnes et françaises.
On peut déplorer cet état de fait qui font que les actifs (et pas mal de trentenaires) sont nombreux autour de Rennes (c'est un autre débat : l'aménagement du territoire…) mais c'est un fait, un constat. Cela s'appelle la démographie et c'est l'histoire qui se déroule. Les frontières linguistiques ont effectivement été stables au XIXème siècle mais ce n'est plus le cas : il y a des pôles bretonnants importants en Ille-et-Vilaine. C'est ainsi. Appelez-cela
«colonisation» si cela vous tente mais cela reste extrêmement limité en nombre absolu.
M REUN a très saisi la réalité des choses : les gens bougent, ont bougé, bougeront.
Pour information : nous fêtons cette année les 10 ans de Div Yezh Bruz et le 100ème élève. Si ce n'est pas un signe de stabilité ou d'évolution selon les façons de voir…
Pour en revenir au recours des noms de voies fournis par l'Ofis ar brezhoneg c'est un choix assumé de mettre en avant le travail de normalisation, de mise en place d'un référentiel. Les critiques sont tout à fait recevables. Cependant, je vous rappelle que l'IGN a pendant des décennies débaptisé nos lieux-dits pour les mettre dans un très mauvais français (ex : les très malheureux «croissants»….) Mais comme c'est l'Institut qui donne le «la» en France en matière de toponymie (en lien avec le CNIG d'ailleurs), l'idée est d'avoir la même démarche d'identification d'une information émanant d'un organisme référentiel. On se «bat» avec les mêmes armes !
Nous avons la chance unique en France d'avoir l'Ofis. C'est un outil formidable qui ne demande qu'à être utilisé alors servons-nous en !
Tout comme OpenStreetMap est un formidable outil libre et ouvert à tous. Si toute la Bretagne s'y met on pourrait même sortir un GPS de voiture en breton «pen da benn». Chiche !
Pour terminer sur le gallo, sachez que toute cette semaine un lexique trilingue (français-breton-gallo) est disponible dans tous les commerces (et bientôt sur notre site) avec l’aide de l’asso Chubri. Nous avons également eu un contact du monde gallophone très intéressé par l'atelier et nous serions prêts à aider pour faire le même travail de cartographie en gallo. Aucun problème. Il faut «juste» des volontaires.
Dans le cadre de notre association les gallophones sont effectivement sous-représentés mais nous faisons régulièrement de la publicité pour inviter les gens intéressés à nous rejoindre. Ce n'est pas notre fait s'il semble que la dynamique est plus brittophone que gallophone sur Bruz.
A galon,
Bruzhoneg