Gilles Servat en concert au Jardin d'Acclimatation de Paris

Communiqué de presse publié le 18/05/13 14:39 dans Cultures par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Aussitôt le concert fini et les instruments rangés Gilles Servat est bien entouré en bas de la scène.
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Miss Breizh alias Maïwenn Tournelec pose avec Gilles Servat et ses musiciens : Yannig Noguet et Nicolas Quemener.
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Le public est ravi d'obtenir des dédicaces en échangeant quelques mots avec Gilles Servat qui se rend toujours disponible pour eux.
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Miss Breizh a fait dédicacer son “collector” le 33 tours de 1972 - premier disque de Gilles après un 45 tours - avec le pemier enregistrement de La blanche hermine.
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Une réalisation Miss Breizh.
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Un bénévole du festival de Lorient et son t-shirt.
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Gilles Servat signe le programme de la fête pour une Bretonne de Paris originaire de Lorient.
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Sur la scène après le concert et avant la rencontre avec le public en bas de la scène.
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L'hermine en hiver. Photo rare.

Ce samedi 11 mai sur la grande scène, le chanteur breton en formation légère, avec Nicolas Quemener - de Guémené-sur Scorff, “le pays de l'andouille”, précise-t-il - à la guitare et Yannick Noguet – de Redon – à l'accordéon diatonique, accueille le public d'un « Bonjour ! Attention aux coups de soleil ! Il y a deux jours j'étais en dédicace sur le port de Vannes, comme vous en plein soleil. Maintenant on n’est plus habitué ! ». En effet, alors qu'un temps frais et pluvieux était prévu, le chaud soleil luisait. Une pause après les passages sur scène des bagadoù (voir notre article) a permis au public de déambuler parmi les nombreux stands, de déguster les crêpes de froment et de blé noir et de faire la queue aux buvettes prises d'assaut pour goûter cidre breton et bière bretonne.


Environ 600 personnes se sont rassemblées pour écouter [[Gilles Servat]]. Ils étaient debout devant la scène ou assis sur la pelouse proche autour de la pendule dont le tapis de fleurs était herminé de plâtre pour ces trois semaines d'animation bretonne (voir notre article) photo 18.

Gilles commence avec L'Hirondelle, blanche au ventre et noire aux ailes. Le public reprend timidement le refrain.

Puis Bleuenn, en français et en breton, composée pour sa fille, dont il semble être très fier « Elle fait partie du bagadig de Locoal-Mendon (le petit bagad, les jeunes sonneurs qui forment la relève) qui a été premier au concours de Vannes ». Elle a eu 16 ans en janvier.

Son fils aussi sera honoré avec C'est mon gars. « C'est mon lion et c'est mon gars, mon tigre blanc des taïgas... ».

Pour Le cul cousu d'or le public tapa dans ses mains comme en Brière (voir notre article). Gilles interprète ensuite Voici l'insouciance.

L'An dro interceltique est devenu Sur le front des bénévoles, un hommage aux bénévoles, sans lesquels les festivals ne pourraient avoir lieu, comme l'explique le chanteur. Composée pour le Festival Interceltique de Lorient 2012. Un bénévole du FIL justement présent (photo 6), a confié combien cette chanson lui a plu, par son esprit aussi, son plaisir de voir leur rôle reconnu et son admiration des qualités humaines de Gilles, qui ne manque jamais de saluer aussi les techniciens, dit-il.

Ah ! Le moulin de Guérande et le « manteau d'Arlequin » des marais salants, cet admirable raccourci poétique !

Puis, après qu’il ait remercié les techniciens qui les ont très bien reçus, nous filons sur La Route de Kemper« les panneaux portent de sacrés cocards ». Cette insistance à badigeonner de goudron noir les noms de villes en français dans les années... 70-80 a amené peu à peu la signalisation bilingue que nous voyons maintenant en Bretagne et que nous trouverions presque normale, alors qu'elle vient d'une lutte des Bretons eux-mêmes. Lutte qui continue d'ailleurs grâce aux jeunes d'Ai'tà (voir notre article).

L'incontournable Blanche Hermine termine en principe le concert. Le refrain est connu que le public est nombreux à reprendre en choeur. Gilles en dira un peu plus sur cette chanson dans son interview video après le concert (voir notre article) .

Mais surprise, alors que le public en redemande, ce sont trois airs à danser que Gilles Servat et ses musiciens interprètent ensuite. Joie pour les danseurs déjà mis en jambes par le bagad de Nantes (voir notre article) !

Il propose au public de danser un an dro, expliquant le bonheur qu'il éprouve dans une fest deiz ou une fest noz (fest est féminin en breton, précise-t-il) de voir la convivialité, le mélange des générations.

Et c'est Tregont ble zo ne greden ket... sur la honte de la langue bretonne que nous avons bue. Trente ans avant d'écrire la chanson, il ne croyait pas au renouveau de la langue.

Puis une gavotte « On va la faire pas trop rapide pour que tout le monde puisse danser ! ». C'est Dansez la Gavotten en jean ou en chupen...

Il termine avec un autre an dro « dédié au festival interceltique auquel on doit beaucoup de rencontres ». Et c'est Toujours la mer nous unira avec les paroles « Nous étions cousins éloignés, nous voici redevenus frères », un hymne aux peuples celtiques.

Plusieurs des chansons de son concert du 11 juin sont sur son dernier CD [[Ailes et Îles]] de 2011. (voir le site) de Culture et Celtie, page d'une critique par Gérard Simon.

La video, que nous n'avons pas pu mettre, avait un peu de vent dans le micro, le bruit des conversations environnantes, les bruits ambiants comme un gobelet de plastique qui roule... Signalons à ce sujet que le parc ne manque pas de poubelles et que le service nettoyage - discret - est très présent.

Voir le nouveau site de Gilles Servat (voir le site)

Pour le site spécialisé sur la période de 1971 à 1982 de l'artiste : (voir le site)


Maryvonne Cadiou

Note la dernière photo, l’hermine en hiver, puisque Gilles en a parlé en concert, vient du site (voir le site) oiseau-libre.net photo Roger Firmin, qui par ailleurs sur son blog (voir le site) nous fait joliment visiter Lyon, et nous conte son histoire.


Vos commentaires :
Léa Leber
Vendredi 15 novembre 2024
Très bon article, Gilles Servat toujours disposé à converser avec ses admirateurs

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