Charte européenne des langues régionales : Un lot de consolation ridicule pour les Bretons dans la loi de décentralisation
Suite à l'abandon par le gouvernement de la promesse 56 du candidat François Hollande de faire ratifier la Charte Européenne des Langues Régionales face au dictat des administrateurs, non élus, du conseil d'État et de sa garde prétorienne de privilégiés jacobins fanatiques, Marylise Le Branchu a cru bon de rajouter l'article 9 dans le chapitre 3 du projet de loi sur la phase 3 de la décentralisation, article portant sur les activités extra-scolaires dans les écoles et les lycées !
Il s'agit du chapitre III du projet de loi dont l'unique article (le texte n'est pas forcément présenté dans son intégralité, voire son intégrité, encore moins dans sa version définitive), l'article 9, énonce que l'article L.216-1 du Code de l'éducation sera complété pour prendre en compte la « connaissance des langues et cultures régionales ».
Le texte très court dit ceci :
CHAPITRE III
Les langues régionales
Article 9
À l'article L. 216-1 du code de l'éducation, les mots : « Ces activités » sont remplacés par les mots : « Ces activités peuvent notamment contribuer au soutien des cultures régionales à travers la promotion de la connaissance des langues régionales. Elles »
A noter que la phrase qui commence par "Elles" est coupée sur le site même du sénat. (voir le site)
Les activités visées à l'article L.216-1 du Code de l'éducation pourront donc être organisées par les collectivités territoriales dans les établissements scolaires hors du temps d'enseignement défini par l'éducation nationale. Ces activités pourront porter sur la connaissance des langues et cultures régionales.
voir aussi la gazette des communes : (voir le site)
Philippe Argouarch
■Je suis entrain de lire deux bouquins pleins de vérités de Jared Diamond
le premier ,« De l'inégalité parmi les sociétés»
Le deuxième,«Effondrement» ou comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie.
dans cette dernière analyse j'y incluerais bien ,le cas «breton»,par sa non volonté de devenir,et ses défauts de fond.
Car pour se redresser ,une élite passionnée ne suffit pas,un peuple trop imprégné non plus