C'était hier l'assemblée générale de Roz Glas. Veille militante, Fédération anti-nucléaire Bretagne, association française créée cet été, leur travail continue...
Les vingt sites miniers recensés entre Pontivy et Lorient ne sont pas les seuls à présenter des risques pour les visiteurs, les randonneurs, les voisins... Les «stériles» (terre extraite qui ne contenait pas assez d'uranium) ont été répandus comme remblais près des habitations, sur des terrains de jeux, ... L'eau chargée d'uranium a dans certains lieux pollué la terre sur une profondeur de plus d'un mètre. La loi parlerait alors d'abandon «de déchets nucléaires».
Un hélicoptère a survolé les sites et établi une cartographie détaillée de la radioactivité, ce qui a ensuite été vérifié par des techniciens à terre. Un panneau est installé. Mais il ne parle pas de danger.
Récemment un couple a fait part de son inquiétude et alerté l'association qui a fait des mesures. Ancien lieu de stockage, il se révèle lui aussi fortement radioactif.
Cet été, dans le Massif central qui a aussi été l'objet d'une extraction d'uranium plus importante qu'en Bretagne, le collectif «Mines d'uranium» a été créé. Pour que l'information circule et que la population puisse être informée. De nombreux lieux ont été décontaminés, suite à l'émission «la France contaminée» qui mettait en évidence le travail énorme mené les associations de terrain et pour réussir à informer les populations.
L'association a reconduit le bureau dans ses fonctions. Brennilis ce dimanche, rendez vous à la Préfecture d'ici peu, acquisition de matériel de mesure, jusqu'ici prêté par la CRIIRAD, organisme de mesure indépendant qui a permis de prouver scientifiquement les problèmes bretons et de faire réagir le pouvoirs publics. L'association Roz Glas continue sa route.
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