Le candidat François Hollande n'a pas respecté ses engagements : langue bretonne, décentralisation, lois sur l'école... Le congrès vote une motion qui appelle à se mobiliser
Un congrès où les 70 participants ont travaillé par commission après des exposés clairs des responsables pédagogiques des premiers et second degrés qui ont permis de voir le travail impressionnant accompli par Diwan, que ce soit pour les enfants ou la formation des enseignants.
Réunions de groupes de travail : comités de soutien, aménagement du temps scolaire, langue bretonne dans le réseau, site Internet de Diwan, .... ont montré la capacité d'avancer ensemble que l'on oublie souvent dans ce mouvement d'éducation populaire où les écoles Diwan ont su créer un autre système scolaire permettant de répondre aux carences de l'enseignement classique qui ignorait le breton.
Il faut toutefois aller plus loin, «faire en sorte que le livre en breton soit présent dans tous les foyers, que la langue bretonne soit utilisée dans tous les tracts, affiches, que l'on trouve des moyens de financement avec les banques de Bretagne, que l'on montre davantage notre force et que l'on soit conscient de nos faiblesses ...'»
Un nouveau conseil d'administration a été élu,un nouveau bureau. Les élus ont du pain sur la planche et dans quelques semaines, la préparation d'un événement médiatique pour ne pas que le gouvernement oublie les promesses faites aux citoyens français qui parlent deux langues.
■« Appel de Landivisiau »
Au début du mois de mars, les membres de Diwan ont appris avec stupéfaction et éc½urement le renoncement du gouvernement à ratifier la Charte européenne des langues régionales. Or cette modification avait été promise par le président de la République, dans son engagement numéro 56. Cette reculade intervient alors que s'étiolent les ambitions décentralisatrices du candidat Hollande et que la loi pour la refondation de l'école ne tient aucunement compte des langues régionales.
Sous aucun prétexte, Diwan ne peut accepter l'accumulation de ces renoncements politiques.
Réunis en congrès à Landivisiau, le 21 avril 2013, les membres de Diwan réclament le respect des engagements du président de la République, la modification de la Constitution et la ratification immédiate de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Ils appellent toutes les forces volontaires à se joindre à eux et joignent leur voix à celle des signataires de l'Appel de Pontivy.
La politique annoncée doit être réalisée. Il faut enfin donner un cadre légal aux écoles immersives afin qu'elles assurent correctement le service public de l’enseignement des enfants en breton, qu'elles puissent répondre à la forte demande sociale des familles de Bretagne et qu'elles se développent dans de bonnes conditions en collaboration avec l’État et l'ensemble des collectivités territoriales de Bretagne.
Lorsque la Basse Bretagne sera un État libre et indépendant, sa ville principale et future capitale, Brest (anc. Osisma), sera rebaptisée ROPARZ HEMON, et les écoles bilingues n'y auront pas droit de cité. Ceux qui voudront étudier, travailler et vivre en français continueront à le faire à leur frais et ceux qui voudront étudier, travailler et vivre en breton monolingue, le pourrons aussi bien, et d'autant mieux que le breton sera la seule langue nationale, entièrement subventionnée par l'État breton.
(www.brovreizpaysbreton.forumparfait.com)
La question n'est pas qui doit gouverner, mais qui peut gouverner. Le gouvernement du plus faible est toujours pire que celui du plus fort... Le pouvoir se conquiert et se garde ou se perd et le meilleur régime est celui de l'autocratie élective. La décision ne peut être que d'un seul.