Dans la seconde lettre ouverte de l'Association Bretonne pour la Convention des Droits des Enfants en France (ABCDEF, Alphabet du Respect des Enfants), nous rappelions au Président de la République qu'il est le garant du respect de la Constitution française en application de son article 5, et que le projet de PMA pour toutes, seul but à atteindre en passant par la case « mirage pour tous » était contraire à l'article 55 de cette même Constitution qui exige d'une part que nous respections les Conventions ratifiées et en l'occurrence la CIDE dans ses articles 2, 9, 16, 18 et 29, et qui exige d'autre part que le Principe de Précaution en matière de santé publique soit respecté. Nous lui rappelions par ailleurs que le Comité Consultatif National d'Ethique n'est par essence que consultatif, et qu'il n'est pas légitime pour donner un avis sur des problèmes non médicaux n'impliquant pas la réflexion éthique ou déontologique de techniques médicales sur la vie de malades.
La présidence de la République s'est hâtée de nous faire l'honneur de cette réponse officielle datée du 15 avril 2013:
« Soyez assuré que le Chef d'Etat a pris connaissance de vos préoccupations réitérées concernant la PMA .
S'agissant de votre souhait que cette question soit soumise à référendum, je dois vous rappeler que l'article 11 de la Constitution française ne prévoit pas de consultation populaire sur les sujets d'ordre sociétal. »
Cette réponse de la présidence de la République a aussitôt entraîné notre réaction associative telle que reproduite ci-dessous:
17 avril 2013
Pascal Dazin, président-fondateur
Réf: PDR/SCP/E&A/B020665
Au Président de la République française
Monsieur le Président de la République,
Par courrier du 15 avril 2013, dont je vous remercie, vous avez bien voulu répondre à ma correspondance antérieure.
Vous avez même souhaité souligner, et à fort juste titre, un détail que je n'avais pas cru bon aborder, à savoir le fait qu'un référendum sur des sujets d'ordre sociétal ne s'impose pas, en application du de l'article 11 de notre Constitution.
Je ne doute pas que vous aurez compris que telle n'était nullement ma suggestion en m'adressant à vous par nos courriers successifs et en évoquant l'issue référendaire dans un contexte différent.
En effet, j'ai seulement observé qu'en application de l'article 5 de cette Constitution, c'est le Président de la République qui est le garant du respect de la Constitution française, et donc que s'il remarque que la réflexion politique s'organise autour d'un projet législatif à venir, il fait autorité naturelle pour en confronter la compatibilité avec la Constitution française.
En l'occurrence, ce projet de légalisation de PMA par assimilation perverse à l' AMP, s'intègre dans les suites immédiates d'une légalisation du mariage entre personnes de même sexe, présenté quant à lui comme la prise en compte par voie législative d' un « changement de civilisation », ainsi que la Garde des Sceaux en a parlé.
Un changement de civilisation n'est pas un sujet sociétal, mais c'est confusément ce que les millions de manifestants doivent ressentir, eux qui sont parfois débordés par des groupuscules extrémistes non représentatifs, poursuivant depuis les années soixante dix leur interminable « guerre des boutons » avec les groupuscules de l'autre extrême, actuellement bien plus actifs et efficaces.
Par contre, je maintiens que le Conseil National Consultatif d'Ethique n'est pas légitime pour donner un avis (consultatif) au sujet d'un problème de société échappant totalement à la problématique de l'implication de la médecine et de ses techniques dans la santé. Une femme souhaitant se faire inséminer pour élever un enfant dans le mépris du besoin de père de celui-ci n'est pas une malade.
Elle aura seulement été séduite par la légalisation de la Paternité Maternellement Asphyxiée, revendiquée par des groupes féministes radicaux, misandres, et typiquement passionnels.
A propos de ce sujet dont vous voulez bien me rappeler qu'il est sociétal et non médical, je maintiens également que vous êtes la seule autorité républicaine pour dire s'il est constitutionnel ou non.
Je vous ai soumis les raisons pour lesquelles, à l'évidence, la légalisation de la PMA pour toutes, exactement comme celle de la GPA pour tous, seraient l'une et l'autre en contradiction flagrante avec notre Constitution, qui est notre véritable socle de moralité individuelle et collective.
Il appartient au Président de la République, s'il souhaite personnellement faire aboutir ce projet de loi, de demander préalablement par voie de référendum au Peuple Français s'il accepte de changer sa Constitution en s'amputant de l'application de la CIDE et du Principe de Précaution, afin de pouvoir légaliser la PMA (pour toutes les femmes, quelles que soient bien entendu leur situation et surtout leur pratiques sexuelles),
S'il ne le souhaite pas, il ne peut que déclarer d'emblée, avant même que le texte dit du « mariage pour tous » soit voté, que la légalisation de la PMA pour toutes, véritable but à atteindre, est anticonstitutionnelle et restera interdite en France pour toute femme revendiquant de porter et d'avoir un enfant sans père, enfant créé donc artificiellement, « éprouvé d'avance » et non pas «enfant éprouvette comme on en parle dans le contexte sain et médical de l'AMP.
Impulsons un véritable sursaut de moralité en défendant enfin correctement le vrai patrimoine de chaque enfant déjà né ou à naître, et ce en respectant simplement notre Constitution commune, vraie garante de repères à la fois républicains sociaux et civilisés. Tout enfant a un besoin naturel et fondamental de la responsabilité de son père et de sa mère.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention, et vous adresse, Monsieur le Président de la République, mes salutations respectueuses.
P. Dazin
■« Continuons comme cela. Le Divorce pour Tous. La Paternité Maternellement Asphyxiée et les cabinets d’avocats où tout se manage contre honoraires exorbitants et sans aucun devoir de suivi. Mais alors ne nous étonnons pas non plus d’être dans une phase sociétale d’enrichissement des délinquances, d’appauvrissement intellectuel et spirituel, et de paupérisation familiale généralisée.
« A la surface de l’analyse, tout ce matraquage idéologique est motivé par le petit delta de voix à engranger pour la sécurité des gestionnaires se présentant aux urnes. Des écologistes radicaux sont de chauds partisans de la« famille homoparentale et homosexuelle », et surtout pas de la famille écologique naturelle, et des gauchistes intégristes bavardent sans retenue et culpabilisent les «homophobes », puisque l’aventurisme, la mauvaise foi et la fuite en avant écrasent nos humanités."
Et je suis surpris que des gens comme Penneck n'arrivent pas à y voir une relation de cause à effet.
«Nos enfants sont bien plus surement abimés par la misère sociale et culturelle dans lequel nous nous trouvons.»
Chacun entreprends le problème sous un angle prismatique bien précis, et personne n’essaie de réfléchir au sujet de manière général, avec le recul nécessaire.
Avant même d'étudier quelque nouveau «beau projet» que ce soit, j'ai maintenant le réflex instinctif de le rejeter. Car je sais que ces gens ne travail pas à notre bonheur, que les gouvernants qui se succèdent, gauche/droite au pas d'une marche militaire, ont depuis longtemps fait allégeance à des forces qui ne sont pas celles des peuples qu'ils sont censés servir...
Je sais aussi qu'en l'état actuel des choses, la cause des pères que je défends est une cause perdue.
Question
Comment expliquez vous :
- qu'une loi sur le harcèlement sexuel puisse être voté en moins de 3 mois ?
- qu'une loi sur le mariage pour tous - qui ne concerne que quelque milliers de personnes, pas plus, et qui n'est voulu en réalité par personne malgré un matraquage et une manipulation médiatique évidente, puisse passer malgré tout en force ?
Tâchons d'y réfléchir un peu, si vous voulez bien...
Examinons un peu comment cela se passe, de façon à comprendre pourquoi tout ceci est du théâtre guignolesque :
En démocratie de marché, le marché achète l’opinion et l’opinion fait l’élection.
Observons donc en détail le trajet d'une idée, jusqu'à ce qu'elle devienne une loi, dans l’équation marché/politique/média, collusion que dénonçaient déjà Balzac, Maupassant, Zola et Alexandre Dumas sans être traités de conspirationnistes...
- On fait descendre l’instruction de diffusion de l'idée par les réseaux* (par exemple le « mariage pour tous ») puis, quelques jours plus tard, un article apparaîtra dans le journal du Midi libre suggérant la mesure (ou tout autre journal ayant « libre » dans son titre ou sous-titre).
*réseaux d'influence, cercle de pensée regroupant oligarques de tout poils (Cercle Bilderberg, DAVOS, Le Siècle, Club Vauban, Le German Marshall Fund, La NED, Hoover Institution, “Center for the Study of International Communications”, Grand Orient...) ce que Aymeric Chauprade appel pudiquement «l'état profond».
- Puis, il y aura une station locale FR3 délivrant le même message.
- Ensuite un article à la une d’un grand quotidien national parisien ou la couverture d’un grand hebdomadaire.
- Bientôt un sondage paraîtra, qui montrera que précisément, en cette matière, et contrairement à ce que l’on a toujours cru jusqu’ici, l’opinion « évolue ».
- À quelques temps de là paraîtront un ou plusieurs livres dont l’écho sera amplifié par des critiques favorables dans les journaux, et par le fait que ces journaux seront en haut de pile chez les libraires.
- Des associations venues de nulle part s’exprimeront à leur tour sur le sujet, et comme par hasard, leurs communiqués seront largement relayés dans les médias.
Il y aura, le cas échéant, quelques manifestations de rue ou quelques autres actions spectaculaires saisies par des caméras de télévision, opportunément présentes.
- Entretemps seront prononcées des déclarations ou des « petites phrases » d’hommes politiques ou parlementaires de l’opposition ou de la majorité.
- Le gouvernement aura commandé un rapport et une proposition de loi sera proposée au Sénat ou à l’Assemblée.
Le résultat de tout ceci est que les observateurs de la vie publique verront que la société « bouge » qu’il ne faut pas aller contre elle, et l’on dira que la loi répond à une vraie attente du corps social. Les sociologues d’état diagnostiqueront l’existence d’une demande sociale.
- Des orateurs avec une rare éloquence défendront cette loi, qui sera votée par les deux chambres (assemblée nationale, sénat), à une courte majorité peut-être selon la logique du « marché politique » bien analysée par les théoriciens américains du « public choice ».
- La loi deviendra celle du pays et celle que les juges conviendront d’appliquer « au nom du peuple français », alors qu’elle n’aura été voulue au départ que par 15 personnes ; et ceux qui l’ont votée se féliciteront d’avoir fait « évoluer les mentalités », s’enorgueillissant derechef.
Si un politicien décide de s’opposer, il recevra en premier lieu un recadrage du chef de son parti puis, s’il persiste, un article surgira pour révéler ses liens avec un dictateur étranger, un financement de campagne occulte, une résidence secondaire suspecte.
Même s’il gagne son procès en diffamation, le mal aura été fait et la carrière de l’opposant aux idées du réseau brisée (non-renouvellement d’un mandat, non-recrutement dans un gouvernement…), il gagnera une étiquette de « mauvais républicain ».
Vous avez mal à votre fraternité bretonne ? cette fraternité que je partage n’est pas tout à fait dans ce que vous dite au service de la bonne cause si je puis me permettre.
En effet je constate qu’un nombre incroyable de familles décomposées s’accroit tous les jours. Je parle ici des familles systématiquement et massivement massacrées par l’Ajustice aux Affaires commerciales Familiales à la suite desquelles ont voit toute une génération de jeunes sans pères et sans repères commettre des délits et des crimes dans tous le pays.
Je constate aussi avec une infinie tristesse la mort par suicide d’un nombre incroyable de bons pères de familles broyés par la logique financière implacable de cette profession de juges et d’avocats divorcistes irrespectueux des lois (il y en aurait plus de 15 par jours d’après certaines associations)…
Je constate que les médias annoncent périodiquement (un peu comme une publicité rédactionnelle) que tous les 3 jours une pauvre femme meure sous les coups d’un compagnon ou futur ex … ce qu’oublient de dire ces médias est le monstrueux harcèlement subit en amont par ces criminels pourtant réputés avoir été de bons pères de famille et dont l’acte monstrueux a surpris tout son entourage ….
Monsieur Pennek comment réagiriez vous si la femme qui vous a aimé et que vous aimer et que vous voulez toujours respecter vous accablait injustement d’actes incestueux sur vos enfants ? Personnellement M Pennek j’ai mal à ma fraternité bretonne lorsque je vois des avocates féministes intégriste manipuler et convaincre un grand nombre de femmes dont la perversité est excitée de proférer en justice de telles accusations reçues complaisamment par des juges qui ne sont pas dupes et qui ne peuvent manquer dans la plupart des cas de constater les irrégularités souvent apparentes dans ces dossiers ….
D’ailleurs, ce même lobby divorciste a réussi à faire passer une loi qui permet à toute femme d’aller au commissariat et dire « j’ai peur que mon mari devienne violent » pour que ce dernier soit systématiquement éjecté et mis à la rue sans tambours ni trompettes ! … ni enquête sérieuse.
Je ne cherche pas à excuser ici le « forcené » ce monstre fabriqué de toute pièce qui tue tout le monde et tire dans le tas… non mais j’accuse formellement les gens qui l’ont fabriqué sciemment, froidement à coups de stylos dans les Tours de Babel que sont les tribunaux de ce pays …
Cette même caste noire va profiter et exploiter financièrement les nombreux divorces à venir chez les couples homos ... avec des enfants qui auront perdu toute référence au monde que nous connaissons.
Pour moi et pour la fraternité bretonne telle que je la conçois il est évident que les personnes de même sexe on le droit de s’aimer et de s’unir et le problème n’est pas là…
… une blague que j’ai reçu par email résume toutefois ce que je pense de la PMA en arrière plan de la problématique du mariage gay :
Un gamin surprend son père dans la salle de bain :
« dit papa t’en a toi un gros zizi »
« bof tu sais ce n’est rien à côté de celui de maman ! »
Le problème n’est pas dans leur union qui peut être consacrée par une tout autre institution que le mariage…
Quid du Pacs qui est pourtant tout à fait adapté et déjà fait pour les homos et qui est majoritairement utilisé par les couples hétérosexuels …
Finalement vous savez il n’est pas si gai que ça le futur du mariage des gays qui se précipitent tout droit dans la gueule d’un loup noir aux dents si longues : l’Ajustice aux affaires familiales qui les gobera avec délectation… et là je vous parie que le nombre des suicides, des crimes & meurtres et de autres dégâts co-latéraux divers qui en résulteront sera décuplé par rapport à celui que nous connaissons actuellement dans le déchirement des couples hétéro soigneusement orchestré et managé par la caste judiciaires .
Attendez-vous sur ce point à une catastrophe planétaire M Pennek. Cette société vivra l’enfer qu’elle est en train de créer.
J’adhère complètement aux propos de M Pacal Dazin dont j’admire la justesse d’analyse et les propos.
Kenavo
Alain Guillou
Co-fondateur du Collectif REPARE
Mais oui confrère DAZIN c'est de «changement de civilisation» dont il est question dans le meilleur des mondes comme l'a précisé la Garde des «sots» pour celles et ceux qui ne l'avaient pas encore subodoré.
Faire croire aux benêts et autres oies que le «mirage pour tous» serait une avancée majeure pour l'humanité comme la Déclaration Universelle de 1792 relative aux Droits de l'Homme et du Citoyen... ou l'abolition théorique de l'esclavage c'est effectivement prendre ceux et celles qui ne sont ni oies ni benêts pour des démeuré(e)s.
Toutes les solutions étant dans la nature où l'on n'observe nulle part chez les vivants multicellulaires et sexués (y compris les végétaux) une reproduction de l'espèce par l'homosexualité, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le but ultime visé au-delà de la GPA pour les fils de Sodome et au-delà de la PMA pour les filles de Lesbos c'est le clonage de l'espèce humaine à l'échelle industrielle. Ce qui ne sera pas pour déplaire aux «créateurs de richesses et de valeurs mobilières» adeptes de la doctrine PARISOT.
En effet, lorsque sur 3 générations (60 à 75 ans ça passe vite) l'on aura habitué les enfants de toute la planète «TAIRE» (les différences) qu'un être humain quel que soit son sexe peut être conçu via la PMA et la GPA, quoi de plus facile selon le conditionnement social et «le process» brillamment démonté par Valérien MAGEOT que de «passer» une loi qui légitimera la fabrication de gentils ou dociles salariés par le clonage humain pour des raisons de compétitivité, de diminution du ratio actifs/retraités et du choc de flexi-sécurité...
Plus personne ne pourra faire la différence («naturelle» ???) entre un enfant né de 2 hommes par GPA, de 2 femmes par PMA et last but not least d'un homme ET d'une femme mais... par voie du trio FIV-clonage-transfert couplé indifféremment à la GPA ou à la PMA : les actionnaires, les investisseurs ou les fonds de pension de nos «marchés» pourront dans 60 ou 75 ans éviter le choc des délocalisations en devenant légalement «père» ou «mère» de ces travailleurs dociles clonés et identifiables par un «puce» quelconque qui remplacera l'accouchement sous X actuel.
J'ai dit. JMK